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Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Quand le nucléaire se repeint en vert - In : LA DECROISSANCE, juillet-août 2022 (01/07/2022), N°191, P. 21-22
Didier Anger retrace l'histoire du nucléaire civil depuis 1945, ses liens avec le nucléaire militaire, le développement des mouvements anti-nucléaires et les variations des politiques publiques sur le sujet. Il pointe du doigt les problèmes actuels de la filière et dénonce le mythe de l'indépendance énergétique que le nucléaire permettrait selon le gouvernement.
Mot d'ordre de notre époque, qui apparaît aussi bien dans des textes étatiques que dans des traités de collapsologie ou dans des guides de développement personnel, la résilience est, aux yeux de Thierry Ribault, une injonction à l'acceptation des désastres et à la passivité politique.
Il fut un temps où l'écologie politique se voulait avant tout une force anti-technocratique. La technocratie, alimentée par la porosité entre public et privé, quel que soit le parti d'origine, a pour valeurs efficacité, croissance économique et productivisme. L'écologie, au départ anti-technocratique, s'est transformée, dans les années 90, à travers la notion de "développement durable", puis du principe pollueur-payeur et du rôle de fondations ou d'associations comme l'Ademe.
Pour des neuroscientifiques en vogue, la cause de la destruction de la planète réside dans notre cerveau et dans son appétence au plaisir. Surconsommation, croissance exponentielle, développement implacable des forces productives : tout serait inscrit dans une "nature humaine" intrinsèquement destructive. La solution résiderait dans un conditionnement sur le modèle du crédit social chinois grâce un contrôle numérique total.
