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| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 49239 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 50587 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]The hidden debt of care - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2020 (01/11/2020), N°528,
La pandémie de Covid-19 a poussé les personnels soignants aux limites de leurs possibilités. L'article explique pourquoi et comment le travail social continue d'être mal considéré et mal payé, alors que le soin et l'accompagnement social sont essentiels au fonctionnement de toute société (alimentation, service social, santé, etc.). Le travail social exige des compétences, est difficile sur le plan émotionnel et physique et n'est pas rémunérateur. La plupart du temps, il s'agit d'un "travail de femme", d'un travail pour les pauvres, d'un travail pour les personnes étrangères et migrantes. Massivement sous-évalué et ignoré à travers le monde, le travail social est une contribution économique invisibilisée. Dans un système économique mondial ou la croissance et le profit restent les priorités, en dépit de la crise de Covid-19, le soin est relégué à la marge. https://newint.org/features/2020/10/06/big-story-care-hidden-debt-care
Pourquoi l'économie de marché ne sert-elle pas les intérêts vitaux des populations, alors qu'elle présente deux dangers majeurs, une croissance mortifère et des inégalités croissantes ? Selon un rapport Oxfam Research de 2020, le 1 % des personnes les plus riches au monde détiennent le double des richesses de 7 milliards d'autres. L'auteur de l'article affirme qu'une société construite sur le marché ne peut qu'apporter le minimum vital aux "perdant·es", qui dépendent par ailleurs des subsides publics. L'organisation économique mondiale doit revenir aux bases de l'utilité économique, en s'inspirant des théories de Karl Polanyi, critique permanent de la logique de marché, pour qui l'économie doit être replacée dans l'objectif d'un bénéfice universel, avec un concept de soin pour tou·tes, dans un mouvement d'échanges naturels en faveur du bien commun. https://newint.org/features/2020/10/06/embedding-economy-care
L'article fait le lien entre les deux crises actuelles, celle du soin et celle du climat. Le changement climatique est une urgence sanitaire : entre 2030 et 2050, il causera 250 000 mort·es supplémentaires par an (malnutrition, maladies, manque d'eau). Les personnels de soin sont en première ligne lors de catastrophes naturelles ou écologiques pour intervenir en urgence auprès des populations. Le changement climatique aggrave les inégalités de genre : la charge du soin incombe majoritairement aux femmes et aux jeunes filles. Enfin les impacts du changement climatique vont intensifier la demande et raréfier les ressources naturelles. Le travail social est comparable au travail climatique : les métiers du soin à la personne et de la protection de la planète sont les activités humaines les plus respectueuses de l'environnement. Traiter ces deux problématiques est une question de survie. La pandémie de Covid-19 a constitué une mise en garde mondiale : "on ne peut pas protéger la santé humaine et continuer à piller la planète". https://newint.org/features/2020/10/06/5-reasons-why-care-and-climate-are-inseparable
Lorsque la pandémie de Covid-19 a touché les communautés autochtones de l'Amazonie péruvienne, Stephanie Boyd a enquêté sur les graves négligences sanitaires du gouvernement péruvien et son refus de combiner la médecine traditionnelle à la médecine occidentale, selon le vœu des populations, de sorte que la pandémie a ravagé de nombreux villages en Amazonie du Nord. Le Pérou a été l'un des premiers pays d'Amérique latine à adopter des mesures de confinement strict, pourtant il a été incapable de contenir l'épidémie. Dès l'été 2020, le pays affichait le deuxième taux le plus élevé de cas de Covid-19 en Amérique latine, derrière le Brésil. La question de l'incurie du gouvernement se pose donc, la responsabilité des autorités politiques et des services publics ainsi que celle des services sanitaires est mise en cause. https://newint.org/features/2020/10/06/feature-peru-amazon-indigenous-covid
Abandonné·es par l'État, des agent·es de santé s'organisent pour faire face à la pandémie de Covid-19 au Kenya. Contrairement aux publications officielles rassurantes, l'administration kényane a tendance à maquiller les données et, dans le cas de la pandémie, à effectuer peu de tests afin de minimiser les chiffres. Selon les agents de santé, la responsabilité de la gouvernance n'est pas partagée, les citoyen·nes font le travail à la place du gouvernement. Dans de nombreux pays d'Afrique, où des régimes militaires sont au pouvoir depuis des décennies, les hôpitaux se meurent, le personnel de santé est sous-payé·e et l'argent destiné aux structures de soin est siphonné à des fins politiques détournées. Au Kenya, l'espoir réside dans les structures de soin communautaires mises en place par les citoyen·nes. Comme les médecins et les infirmier·ères ont fui le pays et ses systèmes publics de soin, les diverses communautés à travers le pays s'organisent en associations et constituent la tête de pont sanitaire pour gérer la crise de Covid-19. https://newint.org/features/2020/10/06/view-africa
