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[n° ou bulletin]
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Exemplaires (6)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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| 54396 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 54732 | PER/GRA | brochure | 29 - CICODES (Quimper) | Disponible |
| biof08610 | GDS | affiche, photo | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
| 54867 | GDS | affiche, photo | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |
| BUHDL2050250 | PV 95/82-83 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |
| 54570 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]"Il était invité aux quatre coins de l’empire Mossi pour ramener la pluie par des mots…” DEVILLE, Damien ; GO, Augustin - In : GRAIN DE SEL, 2022/1&2 (01/12/2022), N°82-83, P. 8-10
Dans cet entretien croisé, Augustin Go et Damien Deville débattent de l’importance des représentations, savoirs et traditions qui façonnent les rapports des sociétés africaines avec la nature, à laquelle les Africains attribuent des valeurs spirituelles. Loin du dualisme occidental opposant nature et culture, qui influence fortement la gouvernance environnementale mondiale, ce dialogue interculturel vise à renforcer un changement de paradigme, à prendre en compte la transmission des savoirs ancestraux portant sur l’environnement et à évaluer les décalages de conceptions Nord-Sud sur l’appropriation des enjeux de la lutte environnementale. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P8-10.pdf
Dans les sociétés africaines précoloniales, la gestion de l’environnement et du milieu de vie est structurée autour de normes hiérarchisées qui harmonisent l’organisation des communautés avec les éléments de la nature (terres, eaux, forêts). Cette gestion environnementale a évolué, de la période précoloniale à nos jours, mêlant les cultures traditionnelles aux cultures modernes post coloniales, provoquant une désacralisation de la nature et de la confusion. Cet article plaide en faveur d’une réintégration des valeurs écologiques locales dans les politiques agricoles, comme en Côte d'Ivoire, où le gouvernement tente de s'éloigner des agricultures coloniales intensives (coton, hévéa, palme) pour revenir à une agriculture extensive et à une gestion traditionnelle des ressources naturelles qui permettent la préservation de la biodiversité. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P11-12.pdf
En Afrique de l'Ouest et subsaharienne, l’agriculture familiale prédomine très largement et elle ne manque pas d’atouts pour produire et commercialiser des denrées alimentaires, dans le cadre d'une agroécologie durable respectueuse des écosystèmes. L'article interroge sur les transformations majeures auxquelles fait face l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest et aborde les thématiques suivantes : dynamiques historiques et démographiques, santé des écosystèmes, contraintes et positionnement de l'agriculture paysanne sur les marchés locaux. Il met ainsi en lumière les enjeux de durabilité du système familial de production agricole le plus répandu de la région. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P13-14.pdf
Comme l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne, le Mali est fortement impacté par les effets du changement climatique. L’agriculture, pilier économique du pays, est particulièrement menacée, et avec elle la sécurité alimentaire de la population, majoritairement paysanne. L'article s'intéresse aux perceptions par les agriculteur·rices de ces phénomènes et à la capacité d'adaptation de cette population paysanne à la réalité du changement climatique. Il fournit des éléments de réponse en s'appuyant sur l'exemple du village de Beguéné, situé dans la région de Ségou, au centre du Mali, où l’agriculture pluviale est le principal moyen de subsistance avec l’élevage de bétail. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P15-16.pdf
Depuis les années 1970, les Nations Unies ont initié et animé de grands processus sur les enjeux environnementaux, afin de fixer des règles et des modalités d’action communes, d’outiller la communauté internationale avec des indicateurs pour la mise en œuvre des décisions issues de ces processus. Cette gouvernance climatique et environnementale est présentée sous la forme d'une chronologie (Time line) non exhaustive, qui rappelle les moments forts de l’intégration des questions environnementales et climatiques dans l’agenda international et régional ouest-africain. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P21-22.pdf
À l’échelle mondiale, les forêts, et particulièrement les forêts tropicales, jouent un rôle fondamental dans le cycle global du carbone. La REDD+ s’est inscrite au cœur des négociations climatiques comme l'un des principaux outils pour réduire les émissions de gaz à effets de serre (GES) liées à la déforestation, en tenant compte des impacts de l'agriculture dans le mécanisme de dégradation. En Afrique subsaharienne, le plus gros bénéficiaire du financement de la REDD+ est la République démocratique du Congo (RDC), avec 60 % de la forêt du Bassin du Congo sur son territoire, deuxième massif forestier du monde après l’Amazonie. Or la plupart des rapports REDD+ désignent l’agriculture comme principal moteur de la déforestation dans ce pays. La nécessité de promouvoir de nouvelles pratiques agricoles est aujourd’hui largement partagée, mais elle pose de nombreux défis. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P28-30.pdf
Au Sahel, territoire caractérisé par une variabilité climatique élevée et des événements naturels extrêmes, la gestion des risques demande une adaptation en temps réel. L'article interroge sur la perception des enjeux climatiques par les collectivités territoriales et les administrations locales, ainsi que les instruments de planification stratégique mis en place, pour s'assurer qu'ils répondent aux besoins des communautés locales. Les expériences de l’ONG Innovation, Environnement et Développement en Afrique (IED Afrique) dans la promotion de mécanismes de gouvernance face aux changements climatiques apportent des éléments de réponse. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P33-34.pdf
Les intrants de synthèse regroupent trois catégories de produits : les pesticides, les fertilisants et les biostimulants. Les deux premiers sont au cœur des débats sur la transition agroécologique, notamment en Afrique de l’Ouest, en raison de la forte augmentation de l’usage des pesticides (insecticides, herbicides, fongicides). D'une part, les effets de ces produits sur la santé et la dégradation des écosystèmes sont notoires, d'autre part, au regard des défis des rendements agricoles pour la sécurité alimentaire, le recours aux engrais n'est pas satisfaisant. La question des intrants est donc centrale dans la dynamique de transition agroécologique en Afrique subsaharienne et, plus généralement, en Afrique de l'Ouest. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P46-48.pdf
Les systèmes d’élevage pastoraux mobiles fondés sur des transhumances saisonnières sont souvent critiqués, non seulement pour les difficultés qu’ils poseraient à la cohabitation avec des systèmes agricoles en expansion, mais aussi pour leur impact sur l’environnement. Dans cet entretien, Bernard Bonnet déconstruit certaines idées reçues à la lumière de son expérience en Afrique de l'Ouest et au Sahel et en s'appuyant sur des études récentes. Selon lui, dans les espaces soumis à des climats arides désertiques comme le Sahel, le système pastoral reste le système d’exploitation de la terre le plus adapté. Et pour “intensifier” les systèmes pastoraux, il faudrait renforcer les complémentarités entre agriculteur·rices et éleveur·ses, améliorer la gouvernance locale et l’application des règlements fonciers, enfin assurer plus de médiation pour une cohabitation pacifique. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P49-51.pdf
La Grande muraille verte au Sahel (GMV) a été adoptée en 2007 par l’Union africaine comme réponse aux défis du changement climatique. Alors que la GMV célèbre ses quinze ans, le bilan apparaît plus que mitigé. Flou dans ses objectifs et ayant peu d’impact à l’échelle locale, le projet voit la pertinence même de sa stratégie d’intervention remise en cause, sur fond de conflits et d’incompréhensions entre acteurs locaux et globaux. L'article interroge sur la nécessité de réinventer la GMV pour qu'elle devienne un outil crédible pour le développement durable des zones semi-arides. https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS82-83_P54-56.pdf
