Résumé : |
Les auteurs se sont attachés à réinterpréter la déroute palestinienne à l'aide de documents issus de l'ouverture récente d'archives. Dès l'adoption, à l'ONU, du plan de partage de la Palestine, des combats violents entre Palestiniens et forces sionistes ont tourné à l'avantage de ces dernières. Avant même l'entrée des armées arabes en Palestine qui a suivi la Déclaration de la création de l'Etat d'Israël, le 15 mai 1948, 400 000 Palestiniens (environ la moitié des réfugiés de la guerre 1948-1949) avaient déjà été expulsés ou avaient dû s'enfuir, terrorisés par des actes de violence. Cette nouvelle version des faits est en contradiction avec la version officielle israélienne qui veut que les Palestiniens soient partis sur l'ordre des dirigeants arabes. Ainsi, avant l'intervention armée des Pays arabes, le plan de partage était compromis et l'espoir de la création d'un Etat palestinien indépendant s'envolait. |