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Exemplaires (2)
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| 40038 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 43958 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Ce que la crise sanitaire dit de nous - In : LE COURRIER DE L'UNESCO, juillet-septembre 2020 (03/07/2020), S.N.,
Autrefois, la propagation d’une maladie comme le Covid-19 aurait été vécue comme une fatalité. Au regard des exigences éthiques actuelles, une valeur supérieure est accordée à la vie humaine, avec la montée en puissance du pouvoir sanitaire, de la médicalisation de la vie et de l'extension de la puissance étatique : ces phénomènes ne sont pas nés de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 mais ils ont été révélés par elle et la culture humaniste a cédé sur les libertés, au nom de la santé publique. L’augmentation de l’espérance de vie, les progrès de la médecine, le culte de la vie saine ou encore le rôle des réseaux sociaux ont favorisé ce phénomène. Pendant cette crise, certains États ont profité de l’épidémie pour étendre leur pouvoir en matière de surveillance et d’utilisation des données. Des salarié·es ont été obligé·es d’assurer des fonctions de service habituellement remplies par d’autres, comme la garde d’enfants, l'accompagnement éducatif, les soins aux personnes âgées ou les tâches domestiques. https://courier.unesco.org/fr/articles/ce-que-la-crise-sanitaire-dit-de-nous
La crise sanitaire, liée à l'épidémie de Covid-19 qui a frappé le monde, a mis en lumière la capacité de résilience de certaines communautés autochtones. Les pratiques traditionnelles d'isolement volontaire ont aidé les populations autochtones à faire face aux contraintes du confinement imposées par l’épidémie et à organiser leur survie. Mais la pandémie a surtout révélé la fragilité de ces populations et leur vulnérabilité aux maladies infectieuses, en raison de leurs difficiles conditions de vie, de la pauvreté, d’un manque d’équipement en soins de santé et d’un accès insuffisant aux services de base, aux équipements sanitaires et aux mesures de prévention, notamment l'accès à l’eau potable et aux produits d'hygiène. https://courier.unesco.org/fr/articles/les-populations-autochtones-lepreuve-de-la-crise
Depuis la chute du mur de Berlin, le concept de frontière a évolué pour devenir une barrière mobile, une construction juridique. La frontière s’est affranchie de la carte géographique et peut désormais s’étendre au-delà des limites du territoire ou à l’intérieur de celui-ci. Le détachement du pouvoir d’État de tout repère physique a créé un nouveau paradigme : la frontière mouvante, qui s’appuie sur les nouvelles technologies et la réglementation, pour imposer des restrictions de circulation aux citoyen·nes. La pandémie de Covid-19 a encore accentué ce phénomène, en interdisant l'entrée sur un territoire à des millions de citoyen·nes, ce qui revient à étendre les frontières, tant sur le plan conceptuel que juridique, en déplaçant les activités de contrôle vers des points d’entrée situés à l’étranger. https://courier.unesco.org/fr/articles/la-frontiere-barriere-mouvante-invisible-mais-bien-reelle
Mi-mars 2020, la recherche clinique sur le coronavirus était déjà très active mais elle était concentrée dans les pays riches où se trouvait également la majorité des personnes infectées, sachant qu’aucun essai clinique n’était prévu dans les pays du Sud. Les cas y étaient encore peu nombreux mais les projections prévoyaient une montée en puissance de l’épidémie de Covid-19, notamment en Afrique. Cette épidémie étant une pandémie nouvelle, la crise sanitaire mondiale a fait prendre conscience de la nécessité de fédérer les efforts en matière de recherche, qui s’est développée en parallèle de l’épidémiologie. Nathalie Strub-Wourgaft plaide en faveur d’une recherche spécifique adaptée aux pays à faibles revenus, l'épidémie inédite de Covid-19 étant considérée comme un point de bascule. https://courier.unesco.org/fr/articles/recherche-cette-epidemie-sera-un-detonateur
Les femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux crises, qui accentuent les inégalités de genre. Les femmes ont été durement touchées par la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 et par le confinement quasi généralisé. Beaucoup d’entre elles travaillaient en première ligne et ont été directement exposées au virus. Elles ont également été frappées de plein fouet par les conséquences sociales de l’épidémie. L’interruption de l’activité a aggravé la précarité économique des femmes, qui occupent en général des emplois plus précaires et moins bien rémunérés que les hommes ; certaines se sont même retrouvées privées d’emploi. Par ailleurs, la crise sanitaire et le confinement prolongé se sont traduits par une recrudescence des violences à l’égard des femmes. Dans cet entretien, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU Femmes, met en garde contre un possible recul des droits des femmes. https://courier.unesco.org/fr/articles/les-femmes-restent-les-heroines-de-lombre-de-cette-crise
Le thé noir, les feuilles de margousier ou la soupe au poivre comme remèdes miracles au Covid-19 : en Afrique comme ailleurs, fausses informations et théories du complot ont prospéré sur les réseaux sociaux pendant la crise sanitaire liée à l'épidémie. Pour lutter contre cette "infodémie", des voix s'élèvent pour responsabiliser les plates-formes numériques, traquer les infox et développer une éducation aux médias. Le bureau francophone du site spécialisé dans la lutte contre les infox Africa Check, basé à Dakar (Sénégal), s'emploie depuis le début de la pandémie à corriger ces fausses informations (produits miracles, campagnes supposées de vaccination forcées ou subventionnées par des fondations du Nord pour contrôler les populations africaines, théories du complot de l’Occident contre l’Afrique, etc.). https://courier.unesco.org/fr/articles/la-crise-sanitaire-terreau-fertile-de-la-desinformation
