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| 35613 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 54021 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Too much and too little rain: food insecurity among displaced and host communities in South Sudan ETINDI, Laban Ashioya - In : HUMANITARIAN EXCHANGE MAGAZINE (HEM), March 2024 (13/03/2024), N°84,
L'insécurité alimentaire est un problème chronique au Soudan du Sud. Elle s'est aggravés ces dernières années, en raison des impacts du changement climatique, alternant épisodes de sécheresse et d'inondations, et du conflit persistant, qui fragilisent la population soudanaise. En 2023, le Programme alimentaire mondial (PAM) a estimé que 7 personnes sur 10 au Soudan du Sud étaient en situation d'insécurité alimentaire et d'extrême précarité. Cet article revient sur l'expérience de 120 familles, déplacées internes dans les districts de Leer et Mayendit à cause des inondations, qui ont participé aux programmes de sécurité alimentaire mis en place par des ONG internationales. https://odihpn.org/publication/too-much-and-too-little-rain-food-insecurity-among-displaced-and-host-communities-in-south-sudan/
Le Soudan du Sud, en proie à l'instabilité politique et à des décennies de conflit, est l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique en Afrique. L'interaction du climat avec l'insécurité chronique et à la fragilité socio-politique du pays risque d'avoir des conséquences dévastatrices sur la population, avec une augmentation des besoins humanitaires, une aggravation des conditions de vie et la ruine des efforts de développement. Dans la haute vallée du Nil, l'une des régions vitales pour le pays, une grande partie de la population a été déplacée et les activités économiques, telles que l'élevage et l'agriculture, ont été détruites à cause des récentes inondations et du conflit persistant. Par ailleurs, des incidents mortels sont à déplorer entre les éleveurs nomades et les agriculteurs sédentaires, en raison de la pression des épisodes de sécheresse. La conjugaison du conflit, de la vulnérabilité du pays et des facteurs climatiques agit sur les déplacements de population, la transhumance saisonnière et la migration économique. https://odihpn.org/publication/conflict-sensitive-aid-at-the-intersection-of-climate-change-conflict-and-vulnerability-in-south-sudan/
Le Soudan du Sud fait face à plusieurs crises concomitantes, conflit armé, tension interethnique, instabilité politique, déplacement de population et crise des réfugié·es, auxquelles s'ajoutent les impacts du changement climatique, qui s'est traduit ces dernières années par des épisodes extrêmes d'inondation et de sécheresse. Ces catastrophes naturelles, conjuguées à l'insécurité alimentaire et au conflit persistant, constituent des défis pour les populations dont l'activité agricole dépend des pluies. Or la déforestation rampante endommage les bassins versants, réduit la couverture en eau et accroît les risques d'inondation. En réponse à ces multiples défis, le Conseil danois pour les réfugiés a lancé un projet de développement innovant de résilience régénérative, qui se concentre sur une agriculture non seulement capable de s'adapter au changement climatique et d'améliorer les conditions de vie des populations déplacées, mais qui cherche aussi à régénérer les écosystèmes et les organisations sociales communautaires. https://odihpn.org/publication/regenerative-resilience-in-the-south-sudan-displacement-context/
Le climat en Irak change plus vite que le rythme auquel la population peut s'y adapter. Chaque été annonce de nouveaux records de températures extrêmes et de niveaux des eaux dangereusement bas. Or ces événements climatiques arrivent dans un pays qui tente de se reconstruire après vingt années de conflit. On estime à plus d'un million les personnes déplacées, auxquelles s'ajoutent les 300 000 réfugié·es syrien·nes dans la région du Kurdistan. La plupart des personnes déplacées internes vivent dans des abris de fortune et des tentes sans ventilation, ce qui fragilise leurs conditions de vie au risque de les obliger à se déplacer à nouveau. Depuis 2021, le Conseil norvégien pour les réfugiés alerte sur l'impact de la sécheresse en Irak, en se focalisant sur les thèmes suivants : déplacement de population, sécheresse, sécurité et gouvernance de l'eau, revenu et insécurité alimentaire, tensions communautaires, vulnérabilité économique du pays, en particulier dans la région Nord de l'Irak, où se concentrent les populations déplacées à cause de la guerre contre l'État islamique et des conflits entre communautés. https://odihpn.org/publication/extreme-heat-drought-and-displacement-in-iraq/
Les déplacements internes au Nigeria augmentent à cause de la conjugaison de plusieurs facteurs (instabilité politique, conflits intercommunautaires pour les ressources, impacts du changement climatique). Les inondations dévastatrices de 2023 ont affecté près de trois millions de personnes à travers tout le pays, selon le Conseil norvégien pour les réfugiés, impliquant le déplacement de 1,4 millions de personnes, dont les terres agricoles ont été englouties par les eaux. Les communautés les plus touchées sont des agriculteurs et des pêcheurs, dont la sécurité alimentaire et les revenus dépendent de l'exploitation de ces territoires. Relogées dans une école primaire de Paiko, sous des tentes de fortune, les personnes qui ont accepté de témoigner refusent de rentrer chez elles, même si leurs maisons ont été complètement restaurées, tant elles craignent de nouvelles inondations. https://odihpn.org/publication/when-climate-change-and-conflict-collide-the-need-for-localisation-amid-nigerias-protracted-crises/
En plus du conflit latent et des déplacements massifs de population en Afghanistan, les impacts du changement climatique se sont intensifiés, créant des défis multiples. Cet article analyse l'interaction entre le changement climatique, le conflit et les déplacements de population. Les effets dévastateurs du changement climatique (hausse extrême des températures, pluies irrégulières et sécheresses prolongées) affectent l'agriculture, aggravant l'insécurité alimentaire et amplifiant le phénomène de migration interne. À cela s'ajoute le contexte géopolitique, avec les expulsions forcées de réfugié·es afghan·es du Pakistan, ce qui accroît le flux des retours au pays, en particulier dans les provinces frontalières qui ne peuvent pas assurer des conditions de vie dignes et sécures aux groupes les plus vulnérables. https://odihpn.org/publication/climate-change-conflict-and-displacement-perspectives-from-afghanistan/
Depuis plusieurs décennies, l'Afghanistan est l'un des pays qui font face au double défi de conflit armé et de catastrophes naturelles dues au changement climatique. Concernant les personnes déplacées internes à Herat, une ville situé à l'ouest de l'Afghanistan, le déplacement est dû au changement climatique, à la persistance du conflit, mais aussi à la conjugaison des deux. L'article revient sur les mesures prises par les personnes déplacées internes en partenariat avec les communautés d'accueil, pour résoudre les défis complexes imposés par cette situation. Elles concernent en particulier les adaptations de la population à la raréfaction de l'eau et à l'accès limité aux sources d'énergie, ainsi que la mise en œuvre de solutions durables d'abaissement des températures dans l'habitat et de préservation de la nourriture. https://odihpn.org/publication/climate-change-adaptations-in-displacement-a-case-study-from-herat-afghanistan/
Au cours des dernières années, la question du déplacement de population dans le contexte de changement climatique a été au centre des débats politiques. Toutefois, l'intérêt était porté sur les risques climatiques et les impacts de la crise environnementale comme facteurs de déplacement, les déplacements de population liées aux conflits étant analysées de façon distincte. En s'appuyant sur l'expérience du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Afghanistan, au Mozambique et au Sahel, cet article livre une analyse plus nuancée de l'interaction entre conflit armé, risques climatiques et mobilité, considérant ce phénomène comme complexe et en constante évolution. Il examine également les défis liés au développement d'un cadre opérationnel, pour intégrer les risques climatiques et le déplacement dans les analyses et les réponses humanitaires apportées aux populations touchées. https://odihpn.org/publication/exploring-the-intersection-of-armed-conflict-climate-risks-and-mobility-the-icrcs-experience/
Le comté de Garissa est situé au nord-est du Kenya, dans un climat semi-aride à aride, confronté aux impacts du changement climatique (augmentation des températures, épisodes de pluie erratique et de sécheresse prolongée), qui entraîne une sévère dégradation de l'environnement et le déplacement des populations locales. Dans ce comté, le pastoralisme (élevage nomade ou semi-nomade) fait vivre 95 % de la population, qui dépend du commerce du bétail et de ses produits dérivés (viande, lait et cuir). Cependant, les épisodes de sécheresse entraînent des pertes de bétail, ce qui représente un défi économique pour les communautés et la région. Cet article analyse la façon dont le changement climatique (en particulier les sécheresses sévères) impacte les communautés pastorales dans le comté de Garissa, en croisant les dynamiques climatiques avec les questions liées au pastoralisme, au genre, à l'(im)mobilité et au conflit. https://odihpn.org/publication/climate-immobility-gender-and-conflict-a-look-inside-pastoralist-communities-in-garissa-county-kenya/
Le changement climatique et la migration sont des sujets émotionnels hautement politisés. Les projections sur les mouvements de populations dus au changement climatique évoquent des centaines de millions de personnes migrantes et réfugiées climatiques, sources de chaos et d'insécurité, qui dominent dans l'inconscient collectif. Mais ce narratif est trompeur et risque d'entraîner des défauts de protection des migrant·es climatiques, et surtout une perte d'efficacité des actions coordonnées pour lutter contre les effets du changement climatique. Certes, l'insécurité alimentaire, les crises de l'eau, les épisodes d'inondation et de sécheresse, la raréfaction des ressources peuvent conduire à des conflits, qui aggravent encore les déplacements de population, alimentant en retour les conflits entre les populations hôtes et les réfugié·es. Pour autant ces chiffres alarmants donnés en pâture aux opinions publiques engendrent-ils une réponse adaptée et des actions concertées ? Ces actions visent-elles à protéger les migrant·es climatiques ou à contourner le problème ? https://odihpn.org/publication/how-narratives-on-climate-mobility-are-contributing-to-a-failure-to-protect/
Les déplacements climatiques, en particulier ceux liés aux épisodes de sécheresse, attirent peu l'attention des chercheur·ses, des donateur·rices et des gouvernements. Cela vient certainement du fait que la communauté internationale s'intéresse davantage aux déplacements dus à des conflits violents. Plus important, il est rare de trouver une information sur la façon dont les deux impacts (climat et conflit) interagissent et se renforcent mutuellement, touchant plus durement les populations victimes. Cet article met en lumière un travail de recherche réalisé par l'auteur entre 2021 et 2023 sur les déplacements de population sous l'angle conjugué des situations de conflit et de changement climatique, ainsi que l'impact du changement climatique sur les communautés déplacées, dans la région Somali, en Éthiopie. https://odihpn.org/publication/conflict-climate-change-and-displacement-in-the-somali-region-of-ethiopia/
