Détail de l'éditeur
Documents disponibles chez cet éditeur (23)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]Louis XIV et l'Afrique noire DIAKITÉ, Tidiane, - PARIS : ARLÉA, 2013/04, 240 P.
Les relations entre la France et l'Afrique ne datent pas de la colonisation au XIXe siècle, mais les périodes précédentes sont moins connues du grand public, si ce n'est des historiens. Appuyé sur une recherche archivistique fouillée, le livre de l'historien malien, Tidiane Diakité éclaire d'un jour nouveau les liens tissés par Louis XIV avec certains souverains africains. La traite des esclaves noirs à destination des Antilles françaises ont orienté la diplomatie du Roi-Soleil vers les terres africaines. Mais ce ne fut pas le motif essentiel de cet intérêt. Louis XIV nourrissait l'espoir de convertir l'Afrique au catholicisme. Il trouvait là un terrain de conquête où le royaume de France pourrait triompher des ennemis anglais et hollandais. Finalement cette histoire déjà ancienne préfigure le destin de l'Afrique contemporaine.
[texte imprimé]50 ans après, l'Afrique DIAKITÉ, Tidiane, - PARIS : ARLÉA, 2011, 312 P.
Cinquante ans après la décolonisation où en est l'Afrique ? Que fait donc l'Afrique de ses richesses, de sa jeunesse, de son capital humain ? Pourquoi ce continent peine-t-il à décoller ? Tidiane Diakité, historien d'origine malienne, interroge l'Afrique autant qu'il s'interroge sur l'Afrique. Après un balayage des différents maux dont souffre l'Afrique, l'auteur conclut par la nécessité du changement des mentalités et d'une nouvelle culture politique.
[texte imprimé]Figures de nomades LONDRES, Albert, - PARIS : ARLÉA, 2010/04, 72 P.
Texte d'Albert Londres issu de "L'illustration" de Noël 1928, qui dresse le portrait de Marius Gardebois, bagnard et romanichel.
[texte imprimé]Une certaine idée de l'Inde MORAVIA, Alberto, - PARIS : ARLÉA, 2008/03, 134 P.
En 1961, Alberto Moravia se rend en Inde avec sa femme, Elsa Morante, et leur ami, Pier Paolo Pasolini. L'auteur est saisi par le choc culturel entre la civilisation anglo-saxonne encore très visible dans le pays et le bouillonnement désordonné et oppressant de la rue indienne. A mi-chemin entre l'essai et le récit autobiographique, l'auteur livre sa vision de l'Inde. Il rencontre Nehru et analyse avec lui les conséquences du colonialisme, dénonce le système des castes comme l'une des causes de l'extrême pauvreté et dresse un parallèle entre la révolution culturelle en Europe et l'éveil de l'Inde postcoloniale.
[texte imprimé]Nous, décolonisés BEJI, Hélé, - PARIS : ARLÉA, 2008/01, 237 P.
L'image de la décolonisation vue par les peuples colonisés n'a pas grand chose à voir avec ce qu'ils ont fait de leur liberté retrouvée. Cette opposition vise à mettre en relief la responsabilité de chacun dans cette situation : éviter de faire retomber tous les défauts sur les colonisateurs ou sur les colonisés est une démarche difficile, mais nécessaire pour avancer.
Ce "plaidoyer pour une nouvelle économie" dénonce les mirages d'un libéralisme dont les faits prouvent qu'il ne peut conduire au décollage. La pauvreté ne peut entrer dans la richesse. A l'inverse, la pauvreté qui est celle de peuples inventeurs de formes appropiées de travail (secteur dit informel, que l'auteur appelle "économie populaire") peut servir de levier à un autre modèle de développement et participer autrement que l'orthodoxie libérale à la croissance. Cette économie doit et peut s'articuler sur les interventions les plus modernes dont il est hors de question de se passer. Mais ces interventions doivent impérativement laisser fonctionner une Afrique de base, réellement créatrice. Le changement économique et social est situé, au dernier chapitre, sous l'angle de l'ajustement "culturel", les cultures n'étant ni des monuments immuables, ni des situations dont on peut changer délibérément.
Récit et photographies de l'Afrique coloniale. C'est la reconstitution, étape par étape, du voyage d'Albert Londres dans l'Afrique des années 20, qui nous fait pénétrer dans les coulisses d'une grande aventure journalistique.
Selon l'auteur nous allons droit à la famine. Car cette fois, nous y sommes. Dans cet ouvrage il met en évidence les causes et les conséquences de la famine.
Les auteurs constatent avec une certaine angoisse qu'on ne voit aucune réponse politique aux défis gigantesques de notre devenir. Nos sociétés semblent lancées vers un avenir indéchiffrable. La crise de l'idée de progrès s'accompagne d'une incapacité à penser les problèmes locaux et globaux. Parallèlement se développent des savoirs précis mais parcellaires et une technoscience bureaucratisée qui découpe la vie en tranches. Le monde est en plein désarroi ; un peu partout, apparaissent des crispations, des intolérances, des fanatismes. Les auteurs souhaitent amener un changement de rythme, une modification du présent et l'élaboration d'une véritable politique de civilisation : une renaissance est nécessaire qui rétablirait enfin l'être humain à la fois comme moyen, fin et sujet de la politique.
Sur l'ensemble de la planète, le terrain semble dangereusement miné. Ebranlés par l'implosion soviétique, des pans entiers du monde sont en équilibre instable. De nouveaux empires émergent (Inde, Chine ...). Les conflits ethniques et nationalistes se multiplient tandis que prolifèrent les mafias, le terrorisme, les intégrismes, voire de nouveaux fascismes. Le monde affronte un immense paradoxe : on n'a jamais produit tant de richesses, mais l'extrême pauvreté se développe, même dans les pays riches. Il manque au monde une sorte d'arbitre. L'Europe n'est guère en mesure de jouer ce rôle, engluée qu'elle est dans le libéralisme. L'auteur propose une analyse claire pour essayer de changer de cap.
A la fin du XXe siècle, plus d'une vingtaine de pays connaissent une guerre civile et beaucoup d'autres sont victimes de conflits internes. Même dans les pays industrialisés, la violence est présente, cachée derrière la mafia, le terrorisme et les trafiquants en tout genre. Aucune arme traditionnelle ne peut vaincre aisément ces nouvelles et anciennes menaces. Pour éradiquer ces différentes formes de violence, il faut les comprendre, en connaître les causes et les analyser.
Nous vivons aujourd'hui un véritable basculement du monde qui bouleverse notre perception de l'économie, de la politique et de la culture. Telle est l'idée directrice de cet ouvrage. Une première partie est consacrée à la mondialisation de l'économie et à ses conséquences. L'auteur examine particulièrement la montée des inégalités et de la pauvreté sur fond de crise environnementale. Une seconde partie examine la remise en cause de l'Etat-providence à travers, non seulement la crise de l'Etat et de la société politique, mais aussi à travers la crise culturelle et sociale des années 1970. Enfin, l'auteur, dans la dernière partie, prône une reconstruction de la société qui passe par une réhabilitation du fait politique, social et culturel. Une angoissante question conclut l'ouvrage : Pourra-t-on, au siècle prochain, éviter l'atomisation des sociétés humaines ?
Témoignage sans complaisance sur la vie quotidienne dans une Algérie dévastée au plus profond d'elle-même ; le livre de Friel ASSIMA n'est pas un pamphlet politique, c'est une fresque de l'horreur. Ce qui rend le livre bouleversant, c'est la force avec laquelle il évoque ce que le journalisme est impuissant à rendre, l'atmosphère crépusculaire de l'Algérie d'aujourd'hui, la dévastation des âmes et l'acuité inouie de la violence quotidienne.
L'ouvrage vise à éclairer l'effervescence actuelle du monde musulman et la montée des mouvements islamiques, en prenant en compte le rôle du Chiisme. Après avoir inscrit le Chiisme historiquement à partir de la naissance de Mohamed jusqu'à l'époque contemporaine, l'auteur en dégage les divers embranchements. Les parties les plus conséquentes traitent de la politique iranienne vis à vis des communautés chiites du Moyen-Orient et d'Asie Centrale. Le Chiisme dans le Monde Arabe est également traité.
En une soixantaine de pages denses, René Dumont fait le point sur la misère qui touche, non seulement les tiers mondes mais qui gagne les pays développés. Cette analyse du mauvais état du développement et de l'environnement dans le monde, du au libéralisme économique, est complétée par des propositions concrètes sur le droit au travail, le droit au logement, le nouvel ordre mondial, la lutte contre la drogue et les intégrismes. En conclusion, un enthousiasme pour la vie militante et associative.
Figure de proue du mouvement démocrate kurde, Medhi Zana a passé onze années consécutives dans les geôles turques. De 1980 à 1991, il note les interrogatoires, les répressions violentes, le sadisme des geôliers et la solidarité entre les détenus dans les diverses prisons où il a été incarcéré.
En 1994, cinquante ans après la chute de la domination nazie, une partie de la population rwandaise est exterminée du fait de leur appartenance à une certaine ethnie. Cette extermination fut appelée par la communauté internationale "catastrophe humanitaire", cette communauté internationale pleine de bon sentiment avec l'envoi de secours mais qui resta neutre face à se désastre.
[texte imprimé]Le crime humanitaire : Somalie BRAUMAN, Rony, - PARIS : ARLÉA, 1993, 31 P.
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières (MSF) de 1982 à 1994, montre comment, à partir de décembre 1992, les Nations Unies et les États-Unis ont commis un crime humanitaire en Somalie en créant une force militaire permanente d'intervention. L'auteur affirme que, pour la première fois, des autorités internationales ont tué sous la bannière de l'humanitaire.
[texte imprimé]Le livre noir de l'ex-Yougoslavie , - PARIS : ARLÉA, 1993, 508 P.
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des crimes contre l’humanité ont été commis en Europe. Vingt et un rapports d’enquête rédigés entre 1992 et 1993 par des organisations internationales font état des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis pendant la guerre en ex-Yougoslavie et de la purification ethnique perpétrée par les militaires serbes à l'encontre de la population bosniaque. Ces différents rapports émanent soit de commissions et d'institutions internationales officielles, soit d'organisations non gouvernementales reconnues.
L'auteur propose une redécouverte de l'itinéraire de la Première Croisade qui a commencé en 1096. Il double l'apport historique d'une relecture des évènements contemporains. Cet écrit se présente comme un approfondissement du feuilleton publié par le Monde en 1993.
75006 Paris
tél : +33 (0)1 43 26 98 18
https://www.arlea.fr/