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N°275 - juin 2025 - L’énergie en débat (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales)
[n° ou bulletin]
Titre : N°275 - juin 2025 - L’énergie en débat Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Coordinateur Année de publication : 2025 Importance : 39 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant :
* Le pouvoir destructeur de l'« énergie », p. 3-5
* La racine du problème : il nous faut parler d’énergie, p. 5-12
* « Non » à l’énergie : la vie au-delà de l’électricité, p. 13-18
* Agroécologie : reconquérir notre souveraineté énergétique et alimentaire, p. 19-21
* Résister à l'énergie du colonisateur : la lutte pour l'autonomie des communautés autochtones dans le centre-est de l'Inde, p. 22-28
* Panama : La communauté de Caisán : pour des « rivières libres » et une énergie communautaire, p. 29-34
* Brève réflexion sur la réponse publique de la Earthworm Foundation à un récent article du Bulletin WRM, p. 35-37
* Tiré des archives du WRM : Énergies AlterAtives : quand la « seule alternative » est la transformation intégrale, p. 38
Recommandations (p. 38-39), illustrations, notes avec liens sitographiques.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Changement climatique ; Effet de serre ; Énergie ; Gouvernance ; Pouvoir ; Transition énergétiqueRésumé : Ces dernières années, la gouvernance de l’énergie est au cœur des débats nationaux et internationaux, pour tenter de limiter les effets du changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. La transition énergétique et l’énergie propre, ainsi que les questions structurelles concernant les besoins, les types d'utilisation et la consommation, mais aussi les enjeux de pouvoir et de souveraineté, font partie intégrante de ce débat. Il est cependant nécessaire de prendre du recul et de réfléchir au concept même d'énergie. Les articles de ce bulletin veulent contribuer à cette réflexion. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B275_FR_0.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=30480 [n° ou bulletin]Contient
- [article]La racine du problème : il nous faut parler d’énergie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 5-12
La crise climatique actuelle ne trouve pas son origine dans la matrice énergétique, mais dans la logique même de l’énergie. Bien qu’il soit difficile de l’imaginer aujourd’hui, l’idée d’énergie n’a pas toujours existé ; elle a été créée dans un but précis : augmenter la productivité des machines, contrôler la main-d'œuvre et accumuler du capital. Tant que l'humanité continuera à naturaliser l’énergie comme une ressource essentielle à la vie humaine, elle ne fera jamais face aux véritables causes de l’effondrement climatique, qui sont dues à un système économique conçu pour concentrer les richesses. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-racine-du-probleme-il-nous-faut-parler-denergie- [article]« Non » à l’énergie : la vie au-delà de l’électricité - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 13-18
Dans l'archipel indonésien ou en Amazonie brésilienne, les personnes rencontrées par le WRM démontrent que l’électricité est loin d’être une ressource essentielle à la vie humaine, puisqu'elles ont fait le choix de vivre sans énergie électrique, étant convaincues que l'électricité ne fait pas partie de leur culture. Cet article vise à appréhender la vision du monde et le mode de vie de celles et ceux qui affirment que l'absence d'électricité leur est essentielle, pour respecter le cycle naturel diurne, nocturne et saisonnier. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/non-a-lenergie-la-vie-au-dela-de-lelectricite- [article]Agroécologie : reconquérir notre souveraineté énergétique et alimentaire - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 19-21
Pour Million Belay, la souveraineté alimentaire est liée à la souveraineté énergétique. Dans les cosmologies africaines traditionnelles, l'énergie respecte les rythmes de la nature et de la vie, valorise la sagesse des ancien·nes et rétablit l'équilibre entre les êtres humains et la Terre. Or l'ère des combustibles fossiles a rompu cet équilibre, en détachant l'énergie de toute éthique, pour en faire une marchandise, devenue objet de pouvoir. Pour lui, l'agroécologie, comme voie à suivre pour reconquérir la souveraineté alimentaire, ne peut être atteinte indépendamment de la souveraineté énergétique. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/agroecologie-reconquerir-notre-souverainete-energetique-et-alimentaire- [article]Résister à l'énergie du colonisateur : la lutte pour l'autonomie des communautés autochtones dans le centre-est de l'Inde - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 22-28
L'énergie n'est pas simplement une question économique liée à la production d'électricité et à sa consommation, c'est un enjeu de pouvoir pour les communautés qui vivent depuis des siècles dans un environnement particulier. Celui-ci est intimement lié à leurs moyens de subsistance et à leur identité culturelle, mais aussi à la lutte pour les droits, la dignité et l'autonomie des communautés villageoises. Dans les villages des collines de Rajmahal, en Inde, des communautés autochtones (Santals, Oraons et Pahariyas), qui partagent une longue histoire de résistance à l'expropriation de leurs territoires ancestraux depuis la colonisation, reconquièrent leur autonomie énergétique pour construire leur avenir. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/resister-a-lenergie-du-colonisateur-la-lutte-pour-lautonomie-des-communautes-autochtones-dans-le-centre-est-de-linde- [article]Panama : La communauté de Caisán : pour des « rivières libres » et une énergie communautaire - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 29-34
En 2001, de nombreux villages de l'ouest du Panama se sont vus dépossédés de leurs terres pour la construction de barrages hydroélectriques sur le fleuve Chiriquí Viejo et la rivière Caisán, dans le cadre d'un des plus grands projets de développement d'Amérique latine, le Plan Puebla Panama (PPP). La communauté de Caisán a été la première du pays à être confrontée à ce modèle de spoliation. Dès 2007, elle a engagé la lutte contre les barrages, qui n'ont généré aucun bénéfice pour les communautés locales et ont détruit leur environnement. La résistance a permis de stopper partiellement le projet et de laisser libre la rivière Caisán. Aujourd'hui, la communauté villageoise a entrepris la construction d'un modèle de transition énergétique équitable basé sur le biogaz. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/panama-la-communaute-de-caisan-pour-des-rivieres-libres-et-une-energie-communautaireExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 17121 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 18287 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]« Non » à l’énergie : la vie au-delà de l’électricité - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 13-18
Dans l'archipel indonésien ou en Amazonie brésilienne, les personnes rencontrées par le WRM démontrent que l’électricité est loin d’être une ressource essentielle à la vie humaine, puisqu'elles ont fait le choix de vivre sans énergie électrique, étant convaincues que l'électricité ne fait pas partie de leur culture. Cet article vise à appréhender la vision du monde et le mode de vie de celles et ceux qui affirment que l'absence d'électricité leur est essentielle, pour respecter le cycle naturel diurne, nocturne et saisonnier. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/non-a-lenergie-la-vie-au-dela-de-lelectricite
[article]
Titre : « Non » à l’énergie : la vie au-delà de l’électricité Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 13-18 Note générale : Entretiens avec des représentant·es des populations autochtones des îles de Siberut et Rote, dans l'archipel indonésien, et dans le village de Ka'apor, en Amazonie brésilienne. Illustrations. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Culture traditionnelle ; Énergie ; Gestion des ressources naturelles ; Identité culturelle ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Brésil ; IndonésieRésumé : Dans l'archipel indonésien ou en Amazonie brésilienne, les personnes rencontrées par le WRM démontrent que l’électricité est loin d’être une ressource essentielle à la vie humaine, puisqu'elles ont fait le choix de vivre sans énergie électrique, étant convaincues que l'électricité ne fait pas partie de leur culture. Cet article vise à appréhender la vision du monde et le mode de vie de celles et ceux qui affirment que l'absence d'électricité leur est essentielle, pour respecter le cycle naturel diurne, nocturne et saisonnier. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/non-a-lenergie-la-vie-au-dela-de- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87087
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°275 (juin 2025) . - P. 13-18[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 17121 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 18287 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La racine du problème : il nous faut parler d’énergie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2025 (24/06/2025), N°275, P. 5-12
La crise climatique actuelle ne trouve pas son origine dans la matrice énergétique, mais dans la logique même de l’énergie. Bien qu’il soit difficile de l’imaginer aujourd’hui, l’idée d’énergie n’a pas toujours existé ; elle a été créée dans un but précis : augmenter la productivité des machines, contrôler la main-d'œuvre et accumuler du capital. Tant que l'humanité continuera à naturaliser l’énergie comme une ressource essentielle à la vie humaine, elle ne fera jamais face aux véritables causes de l’effondrement climatique, qui sont dues à un système économique conçu pour concentrer les richesses. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-racine-du-probleme-il-nous-faut-parler-denergie
[article]
Titre : La racine du problème : il nous faut parler d’énergie Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 5-12 Note générale : Notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Capitalisme ; Changement climatique ; Crise environnementale ; Énergie ; Transition énergétiqueRésumé : La crise climatique actuelle ne trouve pas son origine dans la matrice énergétique, mais dans la logique même de l’énergie. Bien qu’il soit difficile de l’imaginer aujourd’hui, l’idée d’énergie n’a pas toujours existé ; elle a été créée dans un but précis : augmenter la productivité des machines, contrôler la main-d'œuvre et accumuler du capital. Tant que l'humanité continuera à naturaliser l’énergie comme une ressource essentielle à la vie humaine, elle ne fera jamais face aux véritables causes de l’effondrement climatique, qui sont dues à un système économique conçu pour concentrer les richesses. En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-racine-du-probleme-il-nous-fau [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87085
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°275 (juin 2025) . - P. 5-12[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 17121 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 18287 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les communautés s'élèvent contre l'accaparement des terres et la violence de l'État - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, avril 2025 (23/04/2025), N°274, P. 3-5
Dans les pays du Sud, les communautés qui résistent à l’accaparement de terres par les multinationales pour la culture intensive d'arbres sont confrontées non seulement à la violence des entreprises, mais aussi à la répression de l'État. Contestant l'interprétation erronée et abusive selon laquelle "toutes les terres appartiennent à l’État", dont les gouvernements de certains pays se servent pour protéger les intérêts des entreprises, les populations autochtones continuent leur lutte pour récupérer leurs terres ancestrales. L'article revient sur quelques luttes emblématiques dans différents pays. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-communautes-selevent-contre-laccaparement-des-terres-et-la-violence-de-letat
[article]
Titre : Les communautés s'élèvent contre l'accaparement des terres et la violence de l'État Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 3-5 Note générale : Notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
DROITS ET LIBERTÉS ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; État ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Violence
Thésaurus Géographique
Brésil ; Cameroun ; Côte d'Ivoire ; Indonésie ; Malaisie ; Papouasie Nouvelle-Guinée ; ThaïlandeRésumé : Dans les pays du Sud, les communautés qui résistent à l’accaparement de terres par les multinationales pour la culture intensive d'arbres sont confrontées non seulement à la violence des entreprises, mais aussi à la répression de l'État. Contestant l'interprétation erronée et abusive selon laquelle "toutes les terres appartiennent à l’État", dont les gouvernements de certains pays se servent pour protéger les intérêts des entreprises, les populations autochtones continuent leur lutte pour récupérer leurs terres ancestrales. L'article revient sur quelques luttes emblématiques dans différents pays. En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-communautes-selevent-contre-l [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86849
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°274 (avril 2025) . - P. 3-5[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 13785 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 15040 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Dégrader les territoires au lieu de les récupérer : des plantations dirigées au marché du carbone dans l’Orinoquia colombien WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, avril 2025 (23/04/2025), N°274, P. 21-27
Plusieurs multinationales de l'agrobusiness étendent leurs plantations d’arbres intensives dans l’Orinoquia colombien (bassin du fleuve Orinoco), aggravant ainsi les conflits territoriaux avec les communautés autochtones. Cette activité économique à grande échelle soutenue par l'État colombien transforme le territoire et impacte les conditions de vie des populations locales. Or "ces entreprises ne sont pas des sociétés de reforestation mais de déforestation. Elles ont introduit des espèces telles que l’acacia, l’eucalyptus et le pinus qui ne sont pas originaires du territoire. Par ce faire, elles éliminent les espèces endémiques", explique le chef autochtone Sikuani. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/degrader-les-territoires-au-lieu-de-les-recuperer-des-plantations-dirigees-au-marche-du-carbone-dans-lorinoquia-colombien
[article]
Titre : Dégrader les territoires au lieu de les récupérer : des plantations dirigées au marché du carbone dans l’Orinoquia colombien Type de document : document électronique Auteurs : SIKUANI, Personne interviewée ; WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 21-27 Note générale : Une figure, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Conflit ; Déforestation ; Droit des peuples ; Greenwashing ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
ColombieRésumé : Plusieurs multinationales de l'agrobusiness étendent leurs plantations d’arbres intensives dans l’Orinoquia colombien (bassin du fleuve Orinoco), aggravant ainsi les conflits territoriaux avec les communautés autochtones. Cette activité économique à grande échelle soutenue par l'État colombien transforme le territoire et impacte les conditions de vie des populations locales. Or "ces entreprises ne sont pas des sociétés de reforestation mais de déforestation. Elles ont introduit des espèces telles que l’acacia, l’eucalyptus et le pinus qui ne sont pas originaires du territoire. Par ce faire, elles éliminent les espèces endémiques", explique le chef autochtone Sikuani. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/degrader-les-territoires-au-lieu- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86852
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°274 (avril 2025) . - P. 21-27[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 13785 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 15040 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les ONG au service du pillage des territoires : le cas de la Earthworm Foundation Synaparcam ; WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, avril 2025 (23/04/2025), N°274, P. 6-16
Des multinationales de l’agrobusiness, de l’extraction minière et de l’industrie pétrolière s’associent à des ONG pour verdir leur image et minimiser la pollution et à la destruction engendrées par leurs activités. Cette stratégie est efficace pour répondre aux exigences environnementales, obtenir des avantages fiscaux, accéder à des financements verts et se conformer aux mesures compensatoires requises par les organismes de réglementation pour les crédits carbone. Au-delà de ce greenwashing, des ONG telles que la Earthworm Foundation sont recrutées par les sociétés extractives et l'agrobusiness, pour jouer un rôle dans la "médiation des conflits territoriaux" avec les communautés rurales autochtones, notamment en Afrique de l'Ouest et centrale. La réputation éthique de ces ONG agit comme un blanc-seing pour poursuivre l'accaparement de terres et le pillage des ressources locales. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-ong-au-service-du-pillage-des-territoires-le-cas-de-la-earthworm-foundation
PermalinkN°274 - avril 2025 - Des stratégies douteuses au service de l’économie « verte » (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales)
Permalink[article]Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
La COP16 à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie), a échoué dans son objectif d'enrayer la perte de biodiversité. Les États parties devaient évaluer les progrès de leur pays dans la réalisation des nouveaux objectifs à atteindre d'ici à 2030, inclus dans le Cadre mondial pour la biodiversité. Or plus de 85 % des pays n'ont pas respecté la date limite pour soumettre leurs nouveaux engagements avant le début de la COP16. Par ailleurs, au lieu de mettre un terme aux destructions occasionnées par les sociétés extractivistes, les propositions de la CDB ont aggravé la situation, par exemple l'instauration de crédits de biodiversité (à l'image des crédits carbone), qui menacent la souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/conference-des-parties-a-la-convention-sur-la-diversite-biologique-cop16-des-solutions-pour-les-entreprises-des-pertes-pour-les-communautes-et-la-biodiversite
Permalink[article]Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
"Haga Lewun keton, petak danom, ela sampai tempun petak nana sare" (Prenez soin de votre foyer. Ne laissez personne vous forcer à cultiver à la lisière de la forêt, car c'est vous qui êtes propriétaires de la terre, en langue dayak). Tambun Bungai est le nom d'un guerrier de l'ancien royaume de la tribu dayak, donné à la forêt du Kalimantan central par les Dayak. Les difficultés de vie des communautés dayak ont commencé en 1995 suite à deux décisions du gouvernement indonésien : la réglementation relative à la sécurité alimentaire en Indonésie et un décret sur le développement des tourbières pour l'agriculture vivrière dans le Kalimantan central, auxquelles se sont ajoutées les activités extractivistes des sociétés minières, qui ont privé les Dayak de leurs terres ancestrales donc de leur autosuffisance alimentaire. Face à cet accaparement de terres, les femmes dayak ont créé un mouvement de résistance collective visant à récupérer et défendre leurs forêts, qui a abouti à l'abolition de trois projets extractivistes. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/podcast-indonesie-les-femmes-dayak-defendent-la-foret-de-tambun-bungai
Permalink[article]La « politique climatique » thaïlandaise de compensation carbone : toujours plus d’injustice et de chaos climatique YANGDEE, Bandita ; ONPROM, Surin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Après plus de dix-huit ans de projets et de programmes REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) permettant l'achat de crédits carbone issus de forêts ou de projets de plantation d'arbres dans le monde entier, la crise environnementale n'a fait que s'aggraver. Pourtant, avec le soutien de la Banque mondiale, le gouvernement thaïlandais a mis en œuvre sa politique climat fondée sur la compensation carbone en monnayant des "zones vertes", qui devraient couvrir la moitié de la superficie du pays. Derrière cette vente de crédits carbone se cache une politique économique qui permet aux multinationales des combustibles fossiles de s'acheter le droit de continuer leurs activités polluantes, sous couvert de décarbonation. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-politique-climatique-thailandaise-de-compensation-carbone-toujours-plus-dinjustice-et-de-chaos-climatique
Permalink[article]Portucel/Navigator et eucalyptus au Mozambique : « Ce que cette entreprise laisse à la population, c'est 0 % » - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
En plus des impacts directs sur la vie des communautés locales, les monocultures d'eucalyptus représentent une inégalité socioéconomique scandaleuse. Les témoignages des habitant·es révèlent les impacts subis par les activités de Portucel Moçambique, une société de production d'eucalyptus pour la pâte à papier créée en 2009 par le géant portugais The Navigator Company. Parmi ses promesses non tenues de création de richesse pour la population locale, Portucel s'était engagée à conclure des accords de cession de terres à un prix juste, procurer des emplois dans une usine de copeaux locale, construire une école et un puits, réparer la route, etc. En octobre 2024, plus de dix ans après les premières plantations, la multinationale a accaparé les terres des populations locales sans dédommagement équitable, les monocultures d'eucalyptus couvrent moins de 10 % des terres déforestées, l'usine de copeaux promise pour 2023 n'a pas décollé et aucune richesse ni infrastructure n'ont été créées pour améliorer les conditions de vie de la communauté locale. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/portucelnavigator-et-eucalyptus-au-mozambique-ce-que-cette-entreprise-laisse-a-la-population-cest-0
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[article]Des initiatives internationales, régionales et nationales font la promotion des plantations d'arbres pour le commerce du carbone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2024 (27/06/2024), N°270,
Les plantations d'arbres pour la compensation des émissions de carbone sont promues comme un mécanisme légitime pour compenser ces émissions détournant ainsi l'attention de la nécessité de réduire les émissions de combustibles fossiles. Cet article passe en revue diverses initiatives mises en place à cet effet. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/des-initiatives-internationales-regionales-et-nationales-font-la-promotion-des-plantations-darbres-pour-le-commerce-du-carbone
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[article]Les plantations d'arbres pour les marchés du carbone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2024 (27/06/2024), N°270,
Cet article, chiffres à l'appui, renseigne sur l'importance des plantations d'arbres destinées à la compensation carbone, leur localisation et les acteurs impliqués qui en tirent profit. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-plantations-darbres-pour-les-marches-du-carbone
Permalink[article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Avant, pendant et après la victoire pour la défense de la vie au Panama - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 31-35
L’année 2023 s’est terminée avec une victoire du mouvement populaire pour la défense de la vie et de l'environnement au Panama, qui a eu une répercussion mondiale. L'article met en lumière ce processus de résistance réussi au Panama, où les populations se sont mobilisées contre une filiale de la société minière canadienne First Quantum Minerals. Après plus de vingt-cinq ans de lutte contre l'exploitation minière du cuivre et ses menaces pour les communautés locales, les opérations minières ont été annulées. Prenant en considération les exigences socio-environnementales et de souveraineté formulées par les manifestant·es, la Cour suprême de justice du Panama a déclaré inconstitutionnelle la licence accordée à l'entreprise multinationale, ordonnant ainsi la fermeture de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert d'Amérique centrale. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Expansion des plantations d'arbres pour les marchés du carbone : de nouvelles preuves de fraudes à la compensation - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 13-16
L'article dénonce la tendance croissante de l'expansion des plantations industrielles d'arbres dans les pays du Sud, au prétexte que les arbres "compenseront" la pollution émise par les pays du Nord. Cela va des grandes plantations en monoculture soutenues par le secteur de la pâte à papier à des plantations aux noms séduisants porteurs d'économie "verte" soutenues par des fonds d'investissement via la signature de contrats abusifs avec les communautés autochtones. Qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs, les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés locales dans les pays du Sud. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Certification carbone : « Les habits neufs de l’empereur » - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 29-35
"Les habits neufs de l’empereur" est le titre d’un conte de Andersen, où un empereur crédule se pare de vêtements invisibles créés par des tisserands escrocs. La certification des crédits carbone invite à la comparaison avec ce conte car, dans les deux cas, il s’agit d’un produit que personne ne peut voir ! Toutefois, dans le cas des crédits carbone, les principaux acheteurs de ce bien immatériel ne sont pas aussi naïfs que l’empereur. En alliance avec les gouvernements et les ONG de conservation, les entreprises confortent le récit trompeur des compensations carbone certifiables, afin de maintenir (et d’accroître) les bénéfices dépendants des combustibles fossiles. Cet article s’intéresse au rôle crucial que jouent les systèmes de certification des crédits carbone dans le cadre de l’économie verte, ainsi qu’aux intérêts liés à ce processus de certification. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
Permalink[article]REDD et l´Économie Verte aggravent l'oppression et la déforestation au Pará, Brésil - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet 2023 (01/07/2023), N°266, P. 4-13
Dans l'économie verte, les intérêts des entreprises, des États et de l'industrie de la préservation sont intimement liés. Tous ces acteurs tirent profit de la destruction des forêts et de l'expulsion des communautés de leurs territoires. Dans l´État de Pará, au Brésil, le nombre de projets REDD est en expansion, parallèlement à l´initiative du gouvernement de mettre en œuvre un programme REDD national. Or les leçons apprises de son application durant quinze ans démontrent que le mécanisme REDD, pourtant considéré comme élément clé de l'économie verte, ne lutte ni contre la déforestation ni contre la crise environnementale. Avec la demande croissante de crédits carbone de la part des entreprises polluantes et des États qui veulent atteindre une prétendue "neutralité carbone", les projets REDD se multiplient, tels que les "solutions fondées sur la nature". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_266_FR.pdf
Permalink[article]L’inclusion des « services environnementaux » dans la Constitution de l’Équateur : une façon d’accroître l’accaparement de territoires ? WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2023 (01/03/2023), N°265, P. 18-21
En février 2023, le gouvernement équatorien de Guillermo Lasso a lancé une consultation populaire afin d’adopter quelques amendements à la Constitution, prétendant inclure les "compensations pour services environnementaux" comme droit constitutionnel. La majorité des électeur·rices ont voté NON. Cependant, cette tentative est un avertissement pour les groupes d’intérêts qui voudraient "approfondir" les politiques d’appropriation et de marchandisation de la nature. La définition du terme "service environnemental" se réfère aux fonctions et aux cycles de la nature —comme la filtration de l’eau dans les forêts et les sols, le cycle du carbone, la biodiversité, la pollinisation par les abeilles, etc.— et a été établie selon la logique de l’économie capitaliste, en imposant à la nature le rôle de prêteur de "services environnementaux", avec le mensonge qu’on pourrait la sauver en lui assignant une valeur économique. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_265_FR.pdf
Permalink[article]Monoculture d'hévéas dans les territoires communautaires à Mabu, Mozambique : concession d´injustices Justiça Ambiental - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mars 2023 (01/03/2023), N°265, P. 5-10
Au pied du Mont Mabu, montagne sacrée pour les communautés autochtones au Mozambique, l'expansion de la monoculture de l'hévéa limite l'accès des Manhaua à leur territoire. Cet accaparement de terres donne lieu à des abus systématiques et des violations des droits des populations locales. Les conditions de vie de ces communautés reflètent leur relation étroite avec l'environnement et les machambas, petites superficies cultivées par les familles paysannes pour leur autosuffisance alimentaire. L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental (JA!) soutient les organisations paysannes locales, afin d´améliorer la gestion de leur système agricole. Or l´installation de la multinationale Mozambique Holdings et sa monoculture d'hévéas aggrave la rareté des terres disponibles pour l'agriculture, la cueillette et la chasse et, par conséquent, l'augmentation progressive des distances à parcourir jusqu'aux machambas, ce qui engendre des problèmes de survie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_265_FR.pdf
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