|
|
[n° ou bulletin]
|
Exemplaires (2)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| 28078 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
| 28085 | CLID W | document électronique | 54 - CLID (Nancy) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier[article]Les jardins dans la fabrique des territoires : pratiques et représentations du socio-écosystème jardin - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, juin 2024 (29/06/2024), VOL. 15, N°1,
Les jardins, qu’ils soient urbains, périurbains ou ruraux, peuvent être considérés comme des systèmes socio-écologiques où interagissent des dynamiques sociales, spatiales et environnementales. Cet article présente le jardin comme un écosystème social et spatial, dont il analyse la dimension collective et associative, les évolutions fonctionnelles, la diversité des relations entre les êtres vivants (humains et non humains), mais aussi l'influence de la composante sociale sur la biodiversité des jardins et les perspectives de transformation. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24277
Les jardins sont porteurs d'enjeux sociaux pour permettre aux habitant·es de profiter d’un espace de verdure de proximité, produire ensemble des légumes, rencontrer ses voisin·es et tisser du lien social. À travers un travail de recherche s'appuyant sur une enquête menée dans des jardins partagés à Lyon, l'article explique que ces espaces peuvent aussi être des lieux d’exclusion, s’éloignant de leurs objectifs de départ. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24207
Les jardins potagers privés sont reconnus pour leur contribution aux systèmes alimentaires. En étudiant le cas de Magny-en-Vexin (95), l'article propose de définir une démarche de médiation par le paysage, en vue de la mise en œuvre d’un Projet alimentaire territorial porté par le Parc naturel régional du Vexin français. Ce travail de recherche montre qu’une meilleure connaissance des pratiques jardinières à l’échelon communal peut contribuer à l’autoproduction, et plus généralement à l’autosuffisance alimentaire, grâce à la participation les acteur·rices locaux·les, incluant les habitant·es. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24108
Cet article présente quelques étapes de l’action paysagère en métropole bordelaise, sur une période de trente ans, qui mettent en lumière les différentes phases de mise en place de jardins partagés dans le quartier du Grand Parc. Il développe l’évolution des interactions sociales au sein de ces espaces communs et leur influence sur les paysages du quartier. Enfin, l'article montre en quoi l’institutionnalisation des jardins partagés par la Mairie de Bordeaux impose, par divers mécanismes administratifs de contrôle, des pratiques paysagères susceptibles d'exclure certains usages et catégories sociales et limite l'émergence d'initiatives des habitant·es. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24162
Cet article se penche sur les contextes de création de deux jardins partagés (à Rome et Strasbourg), et des cultures politiques distinctes à l’œuvre au sein de ces espaces. D’un côté, la mise en place d’un jardin partagé en permaculture sur l’espace public strasbourgeois révèle une forme de coconstruction de l’espace public entre la population et les institutions locales. De l'autre, l’inscription du jardin partagé "Tre Fontane" à Rome est caractérisé par une dynamique d’appropriation de l’espace public par les institutions locales, qui illustre un cas de conflit, suivi de négociation avec la population, traduisant une culture politique qui se revendique du droit à la ville. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23855
Cet article s'intéresse aux façons dont le jardinage urbain permet aux citadin·es, plus particulièrement dans les quartiers défavorisés de Malmö en Suède, de renouveler leurs relations physiques et émotionnelles à la nature. Après avoir exposé l’intérêt d’étudier les relations à la nature sous l’angle du "care" (soin) et présenté le terrain d’étude ainsi que la méthode d’enquête, le travail de recherche montre que le contact direct avec l'environnement naturel, dans le cadre du jardinage urbain, permet aux habitant·es des villes de faire l’expérience de relations de soin avec les plantes et la terre qu'iels appréhendent au contact des autres jardinier·ères puis mettent en pratique.
https://journals.openedition.org/developpementdurable/23807
Cet article s’intéresse à la manière dont la rue-jardin est utilisée par la municipalité de Bordeaux comme levier pour modifier le regard des citadin·es sur leur rue, mais également faire évoluer leurs pratiques dans l’espace public. Si la végétation introduite dans la rue constitue un vecteur de transformation des pratiques et des interactions sociales des habitant·es, ce travail de recherche montre que le projet de rue-jardin échoue à faire naître une dynamique collective autour des pratiques de jardinage de la rue, mais permet toutefois à des pratiques jardinières individuelles de coexister et de contribuer de manière dispersée à la fabrication du paysage de la rue. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24235
Cet article s’intéresse aux pratiques de jardinage des habitant·es du bocage pavillonnaire en France, qui exercent une action sur les écosystèmes environnants. Il commence par expliquer l’évolution des pratiques et des représentations à l’égard des plantes spontanées, puis le comportement des habitant·es vis-à-vis des déchets verts, notamment des jardinier·ères sensibles à l'écodéveloppement et des adeptes du jardin propre. L'article termine sur un changement majeur, celui du retour des petits animaux d’élevage dans les jardins privés périurbains. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23928
Cet article vise à caractériser la diversité végétale, cultivée comme spontanée, dans les jardins familiaux, mais aussi dans les parcelles et les allées relevant de l'espace public en France, en s'appuyant sur des données provenant de 150 parcelles de jardins familiaux de deux métropoles ligériennes (Tours et Orléans). Puis il analyse le contraste entre la diversité des plantes cultivées et celle de la flore spontanée des parcelles. Enfin, il identifie le lien entre la diversité végétale et les caractéristiques socio-démographiques des jardinier·ères (genre, milieu social, situation géographique, origine rurale ou urbaine). https://journals.openedition.org/developpementdurable/24020
Cet article, issu d'une recherche doctorale, propose d’apporter des repères sur la dynamique de la biodiversité dans les jardins privés de La Réunion. Il mesure le niveau de biodiversité à travers un protocole scientifique, combiné à l’analyse des pratiques et des savoirs dans la création et l’entretien des jardins. Cette démarche permet d’évaluer l’impact de la transmission de la culture traditionnelle des jardinier·ères et leurs interactions avec l'environnement naturel. Elle s’appuie sur une enquête auprès des jardinier·ères, sur une expérimentation de création collective d’un jardin sur une parcelle en friche dans l’ouest de l’île et sur un travail de recherche de long terme concernant l’évolution des espèces de flore et de faune locales. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23905
