Résumé : |
L'auteur s'intéresse particulièrement à la question du rapport des sociétés humaines à leur espace de vie, leur territoire. Sa réflexion prend appui sur les problèmes des populations déplacées ou réfugiées. Géopolitique, idéologie, appartenance religieuse, conflits ethniques, luttes pour le pouvoir, intérêts économiques et quantités d'autres facteurs troublent l'existence d'un statut de réfugié. Passée l'urgence, que deviennent les réfugiés ? Ils tombent souvent dans l'oubli. Le rôle du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés), le déplacement des populations, la nature des camps, la vie quotidienne environnementale, le ressenti des victimes, l'entretien de la culpabilité, leur devenir sont autant de problèmes à considérer dans l'établissement d'un bilan dérangeant. Les répartitions des populations changent, les frontières bougent, de nouvelles constructions territoriales apparaissent. Mais pour l'instant, c'est plutôt le spectre du surpeuplement qui est agité et l'idéologie de l'espace vital renaît. |