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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Discours sur l'environnement et stratégies de développement : Points de vue du Nord et du Sud SIMARD, Paule, DIARRA, Djénéba - QUEBEC (CANADA) : UNIVERSITE LAVAL, CENTRE SAHEL, 1993, 81 P.
Au Nord comme au Sud, on parle environnement. Mais ce concept n'est pas clair en Occident et encore moins dans les pays du Sud, et notamment en Afrique. Dans un premier temps, les auteurs tentent "d'analyser les différents contenus que véhicule ce concept et de mettre en évidence les liens entre la façon dont les sociétés conçoivent leurs relations au monde et leurs discours sur l'environnement". Puis elles examinent "comment, dans les pays occidentaux, et plus spécifiquement au Canada, on pense réaliser la jonction entre le développement et l'environnement". Elles font également un bref tour d'horizon des conceptions de l'environnement qui ont cours dans les pays sahéliens en s'appuyant essentiellement sur une enquête menée auprès de dix Sahéliens étudiant au Canada. Enfin, elles regardent "comment les visions canadienne et sahélienne s'opposent ou se rejoignent, définissant ainsi les enjeux de l'aide publique canadienne au développement".
"La recherche vise à rendre compte de la place effective des femmes bambara du Manghadié (Mali) dans les systèmes de production villageois. Elle s'attarde surtout à évaluer l'autonomie dont les femmes disposent à l'égard de leur travail de production alimentaire et artisanal. Cette autonomie peut être évaluée par le degré de contrôle exercé par les femmes sur chacun de leurs procès de travail. Aussi, les activités de production des femmes sont-elles décortiquées afin d'identifier les facteurs (sociaux, économiques et environnementaux) déterminant ce degré de contrôle du travail." (Résumé de l'auteur).
Ce dossier permet de faire contrepoids à l'image véhiculée par les médias et certains travaux scientifiques de femmes africaines asservies par des valeurs traditionnelles auxquelles elles ne peuvent que se soumettre. Les rôles féminin et masculin ne sont pas immuables et il est nécessaire de questionner la pertinence d'une catégorisation binaire hommes-femmes dans une démarche visant à cerner les enjeux sociaux des stratégies de développement.
De manière générale, on observe dans la plaine du Manghradié une perte de contrôle des paysans sur leurs activités agricoles, phénomène lié à la diminution des superficies disponibles dues aux faibles précipitations de ces 20 dernières années. Or, il semble que ce soit les femmes qui assurent une grande partie du fardeau de cette crise. L'accomplissement des tâches ménagères demande plus de temps, la participation des femmes à l'approvisionnement en grain s'ajoute au travail supplémentaire de même que la nécessité de mener des activités génératrices de revenus.
