Résumé : |
Le terme de mondialisation (ou globalisation) est entré dans le langage courant pour désigner la soumission de nos vies à l'empire des marchés. Derrière des apparences nouvelles, symbolisées par l'essor de technologies spectaculaires, on retrouve des logiques, des processus et des tendances qui travaillent, depuis plusieurs siècles, à occidentaliser et uniformiser la planète. L'auteur analyse la nature de ce mouvement et l'ambivalence de son principal agent historique, l'Occident, qui est à la fois la seule culture qui se soit mondialisée et la seule qui échoue à assimiler vraiment, non seulement les allogènes, mais aussi ses propres membres. Au delà de ce constat pessimiste, l'auteur indique à quelles conditions et avec quels moyens il demeure possible de résister à cet ordre nouveau. |