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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[article]Le grand saut dans la sobriété involontaire - In : LA DECROISSANCE, octobre 2022 (01/10/2022), N°193, P. 3-5
Interviewé par la Décroissance, Serge Latouche dénonce l'aspect conjoncturel des récentes déclarations politiques, il insiste sur le "changement d'imaginaire" qu'implique la décroissance, et dénonce l'éco-technocratie comme un éco-fascisme.
[texte imprimé]Demain commence aujourd'hui : horizons pour la nouvelle génération LLENA, Claude, GRESLOU, François - MONTFAVET : UN JOUR/UNE NUIT, 2020, 238 P.
La première partie de cet ouvrage est consacrée à une critique du néolibéralisme basé sur toujours plus de production et de consommation. Ce système économique est fondé sur l'accumulation des richesses matérielles au détriment du lien social et du respect de l'environnement. Les auteurs nous invitent ensuite à explorer les initiatives, en France, pour consommer et vivre autrement. Ces expériences, qui restent marginales et peu reliées entre elles mériteraient d'être mieux connues. De même pour la façon dont des communautés traditionnelles ailleurs sur la planète, résistent à ce modèle économique : ces "rescapés du développement" maintiennent le vivre et faire ensemble et la gestion des communs, par une organisation et des pratiques dont les sociétés occidentales auraient intérêt à s'inspirer.
[texte imprimé]Comment réenchanter le monde : La décroissance et le sacré LATOUCHE, Serge, - PARIS : PAYOT & RIVAGES, 2019, 136 P.
La religion économique s'est substituée à la religion traditionnelle. Selon l'auteur cela tient à deux raisons, la première est l'existence d'un culte quasiment universel très ancien de la valeur incarnée dans des objets fétiches (or, argent, biens précieux), la seconde est l'avènement d'une foi nouvelle dans le progrès et ses corollaires (la technique, la science, la croissance). Dans son livre, Serge Latouche cherche à désacraliser la croissance et à démontrer que le projet d’une société alternative soutenable et conviviale, porté par la décroissance, est possible, pour réenchanter le monde en sortant du cauchemar du productivisme et du consumérisme.
[texte imprimé]Faut-il refuser le développement ? LATOUCHE, Serge, - PARIS : ARTHAUD, 2019, 353 P.
Dès 1986, l'auteur dénonçait les dangers de la croissance, fondée sur l'accumulation de richesses, destructrice de la nature et génératrice d'inégalités sociales. Dans cette édition mise à jour, Serge Latouche propose de renoncer à la démesure du capitalisme et au productivisme illimité pour redécouvrir le sens de la mesure dans le développement, qui ne serait pas modélisé sur l'impérialisme occidental, et travailler à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que sur la compétition, afin de libérer l'humanité de l'économisme et remettre la justice sociale au cœur des objectifs.
[texte imprimé]Les précurseurs de la décroissance : Une anthologie LATOUCHE, Serge, - PARIS : LE PASSAGER CLANDESTIN, 2016, 269 P.
Le terme de "décroissance" est apparu en 2001 pour s'opposer à la croyance d'un bien-être de la population reposant sur la croissance de la production et de la consommation. Mais cette opposition existait déjà dans l'Antiquité et les premières critiques de l'asservissement de l'homme par le travail ont été émises au moment de la révolution industrielle. Serge Latouche a réuni dans ce livre une soixantaine de biographies de ces "précurseurs de la décroissance", intellectuels, activistes politiques, etc., pour ainsi faire connaître la richesse de cette pensée économique.
[texte imprimé]Renverser nos manières de penser LATOUCHE, Serge, PEPINO, Daniele ; PAQUOT, Thierry ; HARPAGÈS, Didier - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2014/09, 192 P.
Le tableau des crises et des errances qui secouent le monde actuel conduit l'auteur et ses interlocuteurs à rechercher un renversement de la pensée, ce que les Grecs appelaient une metanoïa. Il s'agit de rejeter les vieux cadres intellectuels, les schémas capitalistes et productivistes. Il faut trouver de nouvelles perspectives pour un avenir de l'après-développement, de la décroissance et de l'éco-socialisme.
[texte imprimé]L'âge des limites LATOUCHE, Serge, - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2012/11, 147 P.
L'homme contemporain, victime de l'ubris, la démesure, héritée de la pensée antique. Pour satisfaire des désirs insatiables, il tente sans arrêt de repousser les limites, dans tous les domaines, économique, culturel, social, politique ou écologique.
La culture tend à devenir mondiale, les ressources de la planète sont surexploitées, la richesse de certains privilégiés ne cesse de croître, l'homme semble vouloir dépasser les bornes de la connaissance jusqu'à créer une nouvelle humanité, libérée de ses contraintes.
En s'appuyant sur les travaux de philosophes, sociologues et scientifiques, Serge Latouche met en garde contre ces excès qui mènent irrémédiablement à la destruction des sociétés humaines et de l'environnement. Il prône l'autolimitation, c'est-à-dire un retour à la norme du suffisant, pour l'individu comme pour la société.
[texte imprimé]Bon pour la casse : Les déraisons de l'obsolescence programmée LATOUCHE, Serge, - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2012, 138 P.
Le mot "obsolescence" apparaît en Europe au tournant du XXème siècle lorsque des appareils ménagers modernes commencent à remplacer les vieux poêles et les cheminées. Mais c'est aux Etats-Unis, dans les années trente, que le terme d'"obsolescence programmée" est associé à la production en série. L'objectif est de donner aux produits fabriqués de toute nature une durée de vie la plus courte possible afin de pouvoir les remplacer. C'est le principe de la société de consommation, adossée elle-même à la publicité (deuxième budget mondial après l'armement). La mode, qui permet de se sentir "moderne", la civilisation du "jetable", les dates de péremption dans l'alimentaire, et enfin, la défaillance technique introduite volontairement par le constructeur, tout est bon pour faire marcher le commerce. Et l'emploi. Mais à quel prix ! Epuisement des ressources naturelles et amoncellement des déchets sont des contreparties qui incitent à se poser la question de la dé-croissance, avant que l'homme lui-même devienne un produit jetable.
[texte imprimé]De la convivialité , CAILLÉ, Alain ; HUMBERT, Marc ; LATOUCHE, Serge ; VIVERET, Patrick - PARIS : LA DECOUVERTE, 2011, 191 P.
"Tout le monde sent bien, sait bien que nos sociétés ne pourront pas continuer longtemps sur leur lancée actuelle, en ravageant toujours plus la nature, en laissant exploser les inégalités, en lâchant la bride à une finance folle qui dévaste et corrompt tout. Mais quelle alternative imaginer ? C'est dans ce contexte qu'il convient d'examiner ce qui est susceptible de réunir certains des courants de pensée les plus novateurs de ces dernières années : décroissance, recherche de nouveaux indicateurs de richesse, anti-utilitarisme et paradigme du don, plaidoyer pour la sobriété volontaire, etc. Confrontant ici leurs points de vue, en cherchant davantage ce qu'ils ont en commun que ce qui les oppose, certains des animateurs les plus connus de ces courants constatent que l'essentiel, dans le sillage de certaines analyses d'Ivan Illich, est de jeter les bases d'une société conviviale : une société où l'on puisse vivre ensemble et "s'opposer sans se massacrer" (Marcel Mauss), même avec une croissance économique faible, nulle ou négative". (Résumé d'éditeur).
[texte imprimé]Le pari de la décroissance LATOUCHE, Serge, - PARIS : FAYARD, 2010, 302 P.
Partant du constat que la croissance économique infinie est incompatible avec la finitude de la Terre, l'auteur prône un changement radical. Il montre que le choix volontaire d'une société de décroissance est un pari qui vaut la peine d'être tenté et examine les conditions à réunir : changer les valeurs et concepts, relocaliser l'économie et la vie, revoir les modes d'usage des produits...
[texte imprimé]Sortir de la société de consommation LATOUCHE, Serge, - PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL), 2010/09, 220 P.
L'auteur met en avant les catastrophes annoncées dues à la société productiviste et insiste sur la prise de conscience nécessaire de l'impossibilité de cumuler développement et stabilité. Pour répondre à ce constat, il s’appuie sur la théorie d'Illich : la décroissance. En parcourant les voix et voies alternatives de cette théorie, il propose de découvrir l'éventuelle issue à la crise.
[texte imprimé]L'enseignement face à l'urgence écologique LEGROS, Bernard, DELPLANQUE, Jean-Noël - BRUXELLES (BELGIQUE) : ADEN, 2009, 229 P.
"La nature, c'est nul !" est une réflexion courante chez les élèves. Pourtant une bonne appréhension des problèmes écologiques passe par un lien émotionnel avec la nature. L'ouvrage pose une question essentielle : comment identifier les besoins humains fondamentaux et les articuler avec les cycles d'autorégulation de notre écosystème, dont la temporalité longue s'oppose aux rythmes de la vie humaine ? Comme les autres institutions, l’École ne peut plus ignorer les menaces écologique, climatique et énergétique qui l’obligent à reconsidérer ses méthodes pédagogiques, mais aussi ses valeurs, ses missions et sa finalité. Cet essai se veut autant une réflexion philosophique sur les liens entre École et société qu’une proposition de pistes pédagogiques pour les enseignants désireux d’intégrer dans leurs cours la conscientisation de leurs élèves aux paramètres écologiques.
[texte imprimé]Entre mondialisation et décroissance : L'autre Afrique LATOUCHE, Serge, - LA BAUCHE : A PLUS D'UN TITRE, 2008/06, 134 P.
Recueil d'articles et de conférences replaçant le continent africain dans le contexte de la mondialisation. L'ouvrage étudie notamment la question de la décroissance et de l'après-développement pour l'Afrique.
[texte imprimé]Petit traité de la décroissance sereine LATOUCHE, Serge, - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2007/10, 159 P.
L'auteur explique que la décroissance n'est pas la croissance négative mais serait plutôt une non-croissance. Il s'agit d'abandonner la croyance dans l'économie, dans le progrès, dans le développement, tels qu'ils ont été conçus et proposés jusqu'ici. Il est évident que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec le monde fini dans lequel nous vivons. Mais les conséquences qui découlent de cette évidence, c'est-à-dire "produire moins et consommer moins", sont loin d'être acceptées. Pourtant, s'il n'y a pas de changement radical de trajectoire, nous allons à la catastrophe écologique et humaine. Il faut donc travailler à un système reposant sur une autre logique : une société de décroissance.
[texte imprimé]Le pari de la décroissance LATOUCHE, Serge, - PARIS : FAYARD, 2006, 302 P.
Une croissance infinie est incompatible avec une planète finie. Après avoir analysé pourquoi un changement radical est une nécessité absolue, la question se pose : comment construire une société soutenable y compris au Sud ? Le choix volontaire d'une société de décroissance passe par différentes étapes : changer de valeurs et de concepts, adapter l'appareil de production et les rapports sociaux, redistribuer entre le Nord et le Sud et à l'intérieur de chaque société, relocaliser la vie, revoir nos modes d'usage des produits, répondre au défi spécifique des pays du Sud. L'enjeu est politique.
[texte imprimé]L'invention de l'économie LATOUCHE, Serge, - PARIS : ALBIN MICHEL, 2005/10, 263 P.
Cet essai rassemble un certain nombre d’études qui ont pour objet l’histoire de la pensée économique et où l’auteur répond à nos questionnements : comment s'est construit notre imaginaire et notre vision économique du monde ? Pourquoi voyons-nous aujourd'hui le monde à travers les prismes de l'utilité, du travail, de la compétition, de la concurrence et de la croissance sans fin ?
[texte imprimé]La Méga-machine LATOUCHE, Serge, - PARIS : LA DECOUVERTE, 2004/10, 202 P.
Prise de conscience des articulations et des fusions de la robotique à la biotechnologie.Interrogation autour du monde de la " décroissance conviviale ". L'auteur est connu pour ses connaissances sur l'évolution de la planète.
[texte imprimé]Survivre au développement LATOUCHE, Serge, - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2004/10, 128 P.
L'auteur pense que le développement a récemment revêtu des habits neufs avec les vocables de "social", "humain", "durable" qui satisfont les critères de la Banque mondiale et du FMI. Mais la logique économique est restée la même et le modèle de développement conforme au néolibéralisme.Cette vision du développement repose sur la croyance en une prospérité matérielle possible pour tous, ce qui serait insoutenable pour la planète. L'auteur remet en cause les notions de croissance, de pauvreté, de besoins fondamentaux. Il veut déconstruire "l'imaginaire économique". Pour cela, il ne faut pas un retour en arrière, mais des alternatives au développement ; la décroissance conviviale, le localisme.
[texte imprimé]Décoloniser l'imaginaire : La pensée créative contre l'économie de l'absurde LATOUCHE, Serge, - LYON : PARANGON/VS, 2003/09, 175 P.
Cet ouvrage est le résumé des travaux et de la pensée de l’auteur. Présenté sous forme de questions-réponses, il fait le tour des effets négatifs du modèle occidental de développement arrivé à un point critique. Cette analyse bouscule nos certitudes et remet en question la pensée et la pratique économiques de l’Occident.
[texte imprimé]Association, démocratie et société civile CAILLÉ, Alain, LAVILLE, Jean-Louis ; LATOUCHE, Serge - PARIS : LA DECOUVERTE, 2001, 220 P.
Cet ouvrage pose des questions fortes sur le rôle des associations. Si les associations sont indispensables dans une démocratie, sont-elles pour autant des exemples de fonctionnement démocratique ? Dans quelle mesure les associations peuvent-elles se substituer aux entreprises et aux administrations ? Au-delà de l'angélisme ou du cynisme, ces réflexions cherchent à pointer les ambiguïtés du secteur associatif. Les auteurs s'interrogent par ailleurs sur les raisons d'être des associations et sur le développement d'une société civile internationale.
