Résumé : |
L'auteur présente ici une histoire des "Francétrangers". Ce que le droit de la nationalité refuse d'admettre, les effets de la colonisation et de la décolonisation, les guerres, les besoins en main d'oeuvre, le brassage des cultures et des modes de vie l'ont imposé. Car l'identité des Français et des étrangers n'est pas seulement du ressort de l'Etat-nation qui cherche à intégrer ou à fabriquer des étrangers ; c'est aussi le fait de chacun et de ceux qui l'entourent.L'auteur en conclusion propose un nouveau mot : le "migré" (ni immigré, ni migrant), celui qui a atteint le bout de son voyage. |