Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]L'Afrique : miroir du monde ENGELHARD, Philippe, - PARIS : ARLÉA, 1998/04, 223 P.
Ce "plaidoyer pour une nouvelle économie" dénonce les mirages d'un libéralisme dont les faits prouvent qu'il ne peut conduire au décollage. La pauvreté ne peut entrer dans la richesse. A l'inverse, la pauvreté qui est celle de peuples inventeurs de formes appropiées de travail (secteur dit informel, que l'auteur appelle "économie populaire") peut servir de levier à un autre modèle de développement et participer autrement que l'orthodoxie libérale à la croissance. Cette économie doit et peut s'articuler sur les interventions les plus modernes dont il est hors de question de se passer. Mais ces interventions doivent impérativement laisser fonctionner une Afrique de base, réellement créatrice. Le changement économique et social est situé, au dernier chapitre, sous l'angle de l'ajustement "culturel", les cultures n'étant ni des monuments immuables, ni des situations dont on peut changer délibérément.
Sur l'ensemble de la planète, le terrain semble dangereusement miné. Ebranlés par l'implosion soviétique, des pans entiers du monde sont en équilibre instable. De nouveaux empires émergent (Inde, Chine ...). Les conflits ethniques et nationalistes se multiplient tandis que prolifèrent les mafias, le terrorisme, les intégrismes, voire de nouveaux fascismes. Le monde affronte un immense paradoxe : on n'a jamais produit tant de richesses, mais l'extrême pauvreté se développe, même dans les pays riches. Il manque au monde une sorte d'arbitre. L'Europe n'est guère en mesure de jouer ce rôle, engluée qu'elle est dans le libéralisme. L'auteur propose une analyse claire pour essayer de changer de cap.
Nous vivons aujourd'hui un véritable basculement du monde qui bouleverse notre perception de l'économie, de la politique et de la culture. Telle est l'idée directrice de cet ouvrage. Une première partie est consacrée à la mondialisation de l'économie et à ses conséquences. L'auteur examine particulièrement la montée des inégalités et de la pauvreté sur fond de crise environnementale. Une seconde partie examine la remise en cause de l'Etat-providence à travers, non seulement la crise de l'Etat et de la société politique, mais aussi à travers la crise culturelle et sociale des années 1970. Enfin, l'auteur, dans la dernière partie, prône une reconstruction de la société qui passe par une réhabilitation du fait politique, social et culturel. Une angoissante question conclut l'ouvrage : Pourra-t-on, au siècle prochain, éviter l'atomisation des sociétés humaines ?
Considérant du point de vue du Sud les liens qui existent entre pauvreté, démocratie et environnement, les auteurs examinent la nature des problèmes à aborder et proposent une série de priorités d'actions et d'approches qui devraient être prises face à cette situation. Ils soulignent aussi le rôle catalyseur que devraient jouer les organisations non gouvernementales (ONG) en stimulant de nouvelles formes de dynamisme économique et social pour vaincre la pauvreté, soutenir la démocratie participative et mettre fin à la destruction de l'environnement.
Peut-on se faire une idée suffisamment précise de l'état de santé des populations africaines ? Peut-on améliorer rapidement les conditions de santé du continent et si oui, quels sont les "instruments" (stratégies et moyens) les plus efficaces pour y parvenir ? Ces instruments sont-ils disponibles ou pourraient-ils l'être ? Et s'ils l'étaient, quelles seraient les conséquences de l'amélioration du "niveau de santé" sur le développement, la démographie et les institutions sociales ? Ce sont là quatre questions essentielles auxquelles les auteurs tentent de répondre, sachant que le domaine de la santé est immergé dans des "systèmes complexes" et que l'information disponible n'est pas toujours crédible.
L'ouvrage essaie de déterminer l'utilisation qui sera faite des barrages édifiés sur le fleuve Sénégal. L'investigation porte surtout sur la culture irriguée vu le contexte climatique perturbé qui est celui du Sahel. Il y a trois questions importantes : quelles cultures promouvoir ? Quels types d'organisation de la production favoriser ? Quels risques écologiques, sociologiques et sanitaires prévenir ?
