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[texte imprimé]L'arbre anthropophage RAHARIMANANA, Jean-Luc, - PARIS : JOELLE LOSFELD, 2004, 256 P.
C'est en 1999, alors de passage à Madagascar, que Raharimanana éprouve la nécessité d'écrire un livre sur les lieux de son enfance. La pauvreté s'est accrue, les paysages autrefois si poétiques sont maintenant désolés, la mémoire semble s'être perdue dans une histoire réécrite par des vainqueurs.
En décembre 2001 ont lieu les présidentielles et les événements qui s'ensuivent. L'auteur poursuit son récit pour répondre à cette question : pourquoi les Malgaches sont-ils au bord de la guerre civile ? Quelques mois plus tard, son père est arrêté, puis torturé. L'Histoire prend alors le pas sur sa propre histoire.
L'arbre anthropophage est à la fois la recherche et la restitution d'une mémoire souvent bafouée et falsifiée. C'est également un témoignage personnel fort émouvant, d'une lucidité acerbe. (Résumé de l'éditeur)
Pour répondre à l'ambition de son père, Teymour part à l'étranger se former. Six ans après il rentre au pays après avoir acheté un diplôme d'ingénieur chimiste.
Dans les rues du Caire, capitale resplendissante qui se dégrade inéluctablement, Ossama exerce un métier peu recommandable : voleur. Le vol est pour lui est le moyen de survivre. Un jour, il se trouve en possession d'une lettre qui prouve la responsabilité d'un promoteur immobilier et du frère d'un ministre dans l'effondrement d'un immeuble qui a coûté la vie à plusieurs personnes.
Ossama et deux de ses amis voleurs imaginent une stratégie pour faire payer ces voleurs "légalistes", ces hommes qui abusent du pouvoir pour s'enrichir sur le dos des petites gens.
Cossery excelle à conter la vie des gens du Caire. L'action se passe ici dans un cimetière aménagé en lieu d'habitation. Faute de pouvoir faire la révolution Cossery prête à ses personnages des armes plus redoutables : l'ironie, le rire, la solidarité. Les puissants qui ne vivent que pour accroître leurs biens matériels sont toujours ridiculisés.
Dans ce roman, Albert Cossery élève la fainéantise au rang des valeurs supérieures. En effet, dans la famille des protagonistes le sommeil est une priorité et un art de vie; ils ignorent la notion de travail et obéissent à la seule loi de l'oisiveté pour fuir l'hostilité du monde extérieur.
L'action se situe au Caire, dans une maison en ruine. Cet abri dérisoire menace la sécurité de ses locataires qui, prenant conscience de leur qualité d'hommes ayant droit à une vie décente, se solidarisent contre le propriétaire, individu "dégoûtant", qui méprise les laissés-pour-compte.
A travers le personnage de Gohar, universitaire devenu mendiant, ce sont les souks et les rues du Caire qui s'animent. Gohar rencontre les petites gens qui survivent dans cette ville qui à force de croître, devient angoissante.
"Taos Amrouche (1913-1976) est la première romancière algérienne de langue française. Sœur de l'écrivain Jean Amrouche, elle a été comme lui formée à la double culture berbère et française. Affirmant sa maghrébinité, elle consacre une partie de sa vie à recueillir le patrimoine oral, paroles et musique, de la tradition kabyle. Dans ses quatre romans autobiographiques, elle analyse le déracinement, l'exil, la solitude et exprime le besoin d'émancipation des femmes étouffées par la tradition." (Extrait du résumé de l'éditeur).
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