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[texte imprimé]L'échec d'une utopie : Une histoire des gauches en Israël VESCOVI, Thomas, - PARIS : MASPERO, 2021, 372 P.
En tête de cette ouvrage figurent deux graphiques comparant la composition politique de la Knesset en 1949 et en 2020. En plus d'un demi-siècle, les partis de gauche sont devenus minoritaires, comment en est-on arrivé là ? Remontant aux sources du mouvement sioniste, dont l'aile gauche cherchait à bâtir en Palestine un État pour les juif·ves sur des bases socialistes, ce livre raconte l'histoire des mouvements progressistes et révolutionnaires israéliens. Au fil de ce récit très documenté, l'auteur analyse les débats qui animent et divisent ces mouvements depuis leurs origines. Peut-on être sioniste et de gauche ? Comment construire une société juste et égalitaire avec les Palestinien·nes ? Comment résister à la droite sioniste et aux mouvements religieux qui, jadis minoritaires, sont désormais hégémoniques politiquement et culturellement ? Sans la prise en compte sincère des aspirations des Palestinien·nes, la gauche israélienne disparaîtra. Telle est la conclusion de cette longue analyse.
Il existe au Japon des exclus de la croissance : les Burakumin. Descendants des parias de l'ancien gouvernement militaire du shogun, ils s'occupaient d'enterrer les morts et de récupérer les peaux de bêtes. Leur exclusion est justifiée par l'opposition du pur et de l'impur existant dans le bouddhisme.
Les dessins de Plantu sur le thème de la politique française, publiés dans le journal Le Monde de 1981 à 1983, ont été rassemblés dans un même ouvrage. Ces dessins reviennent sur les élections de 1981, l'arrivée de la gauche au pouvoir, le tournant de la rigueur de 1983, ainsi que sur la politique étrangère de la France durant cette période.
L'auteur alerte sur l'explosion urbaine dans le tiers monde qui va être refoulée sur des espaces de plus en plus restreints. Il annonce en fait une implosion urbaine.
Le 19ème siècle n'est pas seulement l'ère de l'expansion coloniale. C'est aussi le siècle du racisme à prétention scientifique. Le racisme est alors la chose la mieux partagée au sein du monde occidental, raison pour laquelle il a survécu au colonialisme.
La préface de ce petit livre illustré éclaire le choix des textes qui suivent : Race blanche, race noire, race jaune, race brune, race rouge...
Qui sont les Tsiganes ? D'où viennent-ils ? Où et comment vivent-ils ? Y a-t-il une culture tsigane ? C'est à ces questions que tente de répondre Jean-Pierre Liégeois.
Le nom de Bolivar reste encore aujourd'hui le plus prestigieux d'Amérique Latine. Adoré ou haï de son vivant, à l'époque où, après avoir lutté contre l'empire espagnol, il exerça un immense pouvoir, il est devenu le symbole de la liberté et de l'unité face à toutes les formes d'oppression. Les textes réunis ici illustrent vingt ans de la vie de celui qu'on a appelé le Libérateur. Chef de guerre, révolutionnaire et homme d'Etat, législateur, visionnaire et réaliste à la fois, écrivain de talent, il a réussi, dans une guerre âpre et cruelle, à abattre le système colonial espagnol. S'il n'a pu réussir à unifier comme il le rêvait toutes les républiques qu'il avait contribué à fonder, il a du moins ouvert la voie à l'émancipation de tout un continent. La connaissance de son œuvre est indispensable à la compréhension de l'histoire et des problèmes politiques contemporains de l'Amérique latine.
L'auteure cerne le sens du conte et ses thèmes de prédilection, avec cinq axes de recherche : cadre (espace et temps), monde masculin, monde féminin, magie et religion, relations (homme-femme, famille, relations extra-familiales, ambition politique). Elle met en lumière la forte historicité du conte kabyle situé à l'articulation douloureuse de deux sociétés, l'une "traditionnelle, résistant à la disparition", l'autre "en devenir". Camille Lacoste-Dujardin décrit la vie kabyle et rappelle qu'un conte, comme tout récit symbolique, ne se réduit pas aux éléments objectifs qui le composent, mais "dit" toujours davantage. Les contes ont une signification différente pour nous qui les lisons dans les livres, et pour ceux qui, en Kabylie, les entendaient raconter à la veillée. (D'après le résumé de l'éditeur).
