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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Coût et financement de l'éducation primaire en Afrique subsaharienne BOURDON, Jean, - PARIS : CENTRE POPULATION ET DEVELOPPEMENT (CEPED), 2006, P. 123-145
Les objectifs de l'éducation primaire universelle ont conduit à poser le problème des coûts et du financement de l'éducation qui doivent tenir compte des objectifs de qualité et de justice sociale. Mais l'évolution actuelle peut conduire à une interrogation sur la continuité du service éducatif offert.
Cet ouvrage présente d'abord l'influence de l'éducation sur la fécondité et la mortalité et le défi posé par la fuite des cerveaux. Puis il propose une réflexion sur la nouvelle donne pour l'éducation au Sud dans le contexte de la mondialisation, en se posant la question "quelles politiques éducatives pour quelle éducation ?" Ensuite, il analyse les rapports entre école et société et entre famille et école. Enfin, il étudie les relations entre scolarisation et travail des enfants, l'impact du sida et des conflits sur l'éducation.
https://www.ceped.org/IMG/pdf/defis_du_developpement_subsaharienne_l_education_en_jeu.pdf
Le travail des enfants est un phénomène historiquement lié à l'évolution socio-économique de toute société. Mais les conditions de travail et le but même du travail peuvent être très différents. Ce peut être un travail exploiteur ou un travail socialisant qui prépare l'enfant à sa vie d'adulte. Le travail peut avoir un impact sur la scolarisation, à des degrés divers. Un des grands défis de l'Education Pour Tous, l'éducation universelle, passe par l'élimination du travail des enfants. Question complexe dans des pays très pauvres où le travail des enfants est souvent indispensable à la famille.
L'éducation apparaît comme un enjeu central par rapport au devenir de la population des pays en développement. L'éducation a des effets positifs sur les variables démographiques. La réduction des discriminations à l'égard des femmes, en matière d'accès à l'éducation, est un des leviers puissants du développement, car l'élévation du niveau d'instruction des femmes contribue à réduire la fécondité et à transformer les rapports sociaux de sexe, permettant ainsi aux femmes d'accéder à des rôles économiques.
Les conflits apparaissent comme une barrière au plan Education Pour Tous. C'est pourquoi les agences d'aide ont conçu des politiques de deux types. La première s'appelle "Education en situation d'urgence" et définit une stratégie d'intervention. La seconde analyse l'éducation comme source potentielle de conflit, cherchant à déceler les germes de violences contenus dans les systèmes d'enseignement des pays en conflit. L'auteur suggère qu'il faudrait surtout prendre en considération les défis auxquels est confrontée, avec des ressources inégales, la jeunesse scolarisée des sociétés africaines depuis la fin des années 1980 : l'accès à l'emploi et aux responsabilités politiques.
On assiste depuis quelques années à un retrait des Etats et un développement des logiques du marché dans le champ scolaire, avec privatisation de nombreux établissements, de l'enseignement préscolaire à l'université. Cela n'a guère permis aux groupes les plus défavorisés d'avoir accès à l'éducation, comme l'a montré le bilan effectué lors du Forum de Dakar (2000). En Afrique subsaharienne, de nombreux enfants ne sont pas scolarisés ou quittent l'école très tôt. Cependant, il y a une demande d'éducation non formelle, voie d'accès à l'instruction de ceux qui n'ont pu bénéficier d'une scolarité : il faudrait aider ces expériences éducatives portées par les populations.
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers09-03/010038546.pdf
La réalité de l'exode des cerveaux en Afrique est très variable. Les pays qui ont des institutions scientifiques développées et une population de chercheurs importante ont de faibles taux d'émigration de leurs élites (Maroc, Egypte). Par contre, dans d'autres pays comme le Ghana ou la Tanzanie, la moitié de la population hautement qualifiée réside à l'étranger ce qui a des conséquences très négatives sur le développement.
Le sida a eu un impact significatif, en Afrique, sur la scolarisation, aussi bien au niveau de l'offre en éducation que de la demande scolaire, à cause des conséquences démographiques, financières et psychologiques de la maladie. Le financement de l'éducation est orienté vers des solutions de substitutions d'enseignants perdus par la maladie. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en est affectée.
Les programmes de planification familiale ont des effets directs sur la vie des individus et des familles. Dans certains pays, des politiques volontaristes ou autoritaires décident du nombre d'enfants qu'un couple a le droit de mettre au monde ; il peut aussi y avoir des campagnes de stérilisation massive. Dans d'autres pays, c'est dans le cadre de politiques sanitaires que les gouvernements tentent d'utiliser des méthodes qui amènent les familles à réduire leur fécondité. Cet ouvrage montre la diversité des politiques de planification familiale mises en oeuvre et décrit leurs évolutions. Il rappelle l'influence de la Conférence du Caire (1994) dont le programme d'action avait pris fermement parti contre les politiques coercitives et en faveur de politiques permettant aux individus de choisir le nombre des naissances.
https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/doc34-08/010037031.pdf
