Résumé : |
Depuis le début de la traite négrière jusqu'aux indépendances, la France a commis de nombreux crimes. Or, depuis la Révolution française, ces actes ont été déniés par un discours qui avait pour base que l'universalité des Droits de l'Homme admettait une exception : les "peuples mineurs et barbares" ne pouvaient prétendre à cette universalité. Si ce discours a été abandonné (c'était aussi celui des III, IV et Ve Républiques) après les indépendances, aucune autorité politique n'a admis qu'il avait existé. Seule la vérité historique et politique sur cette période permettra de tourner la page. |