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[texte imprimé]A l'aune de la Guinée équatoriale LINIGER-GOUMAZ, Max, - GENEVE (SUISSE) : EDITIONS DU TEMPS, 2003/02, 308 P.
Un ouvrage consacré à la Guinée équatoriale à travers trois thèmes : la colonisation, de la décolonisation à la néocolonisation et corruption nationale, internationale et démocratisation. L'auteur décrit notamment 150 ans de concurrence entre la France et l'Espagne pour le contrôle de la Guinée équatoriale. La dernière partie, plus contemporaine, est intéressante par l'évocation des offres de pavillons de complaisance et les affaires qui les entourent. On notera le chapitre concernant le clan Bush face au pétrole de Guinée équatoriale (chapitre XI).
Cette bibliographie couvre tous les aspects de la vie nationale et internationale de la Guinée Equatoriale. 5199 nouvelles références s'ajoutent aux dix volumes précédents. Elles sont issues de revues, journaux, thèse de maîtrise et de doctorat, ainsi que de monographies, romans, rapports, etc. de toutes origines.
Des petites ouvertures démocratiques ont pu faire croire à un renouveau en Guinée Equatoriale. Max Liniger-Goumaz montre que la dictature nguemiste est toujours la même, qu'il n'y a pas de réelles ouvertures démocratiques. Pour cela, outre ses recherches, il s'appuie sur plusieurs documents de sources différentes (Amnesty International, le Département d'Etat américain, Médecins sans Frontières, etc.).
Ce livre ajoute 4 304 nouvelles références d'articles parus dans 1 213 revues et journaux ; des thèses de maîtrise et de doctorat ainsi que des monographies, romans, rapports d'organisations internationales, documents d'archives de toutes origines sur la Guinée équatoriale.
[texte imprimé]Guinée équatoriale : 30 ans d'État délinquant nguemiste LINIGER-GOUMAZ, Max, - PARIS : L'HARMATTAN, 1998/09, 158 P.
L'histoire de dix-neuf ans de "seconde dictature nguemiste" (1979-1998) est retracée, à travers le portrait de Obiang Nguema, neveu de l'ancien dictateur Macias Nguema, dont il a pris la place lors d'un coup d'État en 1979. Max Liniger-Goumaz rappelle les jeux troubles des grandes puissances dans cette région. Enfin, il se penche sur les conditions de vie et le comportement des Équato-Guinéens.
Max Liniger-Goumaz revient sur les "amitiés douteuses" de la France avec la Guinée Equatoriale, mais aussi celles que les Etats-Unis entretiennent avec le pouvoir Equato-Guinéen. Il en retrace l'historique, le tout est complété par une importante bibliographie.
Pour la compréhension de la situation actuelle de la Guinée équatoriale, seul pays hispanophone d'Afrique noire, Max Liniger-Goumaz effectue un retour historique sur la naissance de la Guinée espagnole (fin du XVIIIe). Au XXe siècle, l'acteur équato-guinéen est au cœur des rivalités franco-américaines. Un observateur espagnol note que "l'Espagne joue le rôle d'idiot utile pour la France et les États-Unis". L'auteur remarque également que l'historiographie de l'Afrique demeure marquée par la littérature coloniale. Il offre en annexe des "suggestions bibliographiques pour une thèse de doctorat équitable" dans l'optique de décoloniser cette histoire africaine.
Ce livre est un véritable dictionnaire de la dictature nguemiste depuis 1979 jusqu'à 1993. Max Liniger-Goumaz fait le point, article par article, sur les rouages de la dictature équato-guinéenne.
Trente ans après les indépendances en Afrique, on doit enregistrer l'échec des différents programmes de développement. Parce qu'on continue à privilégier les intérêts financiers et à ignorer les projets généreux. L'auteur propose un impôt planétaire à destination du continent noir pour que la volonté et les potentialités des Africains puissent trouver une réalisation concrète.
Une histoire de la Guinée équatoriale, de la colonisation à l'actuel pouvoir dictatorial nguemiste, histoire essentiellement marquée depuis deux siècles par d'incessantes immixtions étrangères, des premiers colons portugais aux récents intérêts sud-africains.
Depuis 1968 et son indépendance, la Guinée équatoriale est victime d'un pouvoir dictatorial et sanguinaire. Max Liniger-Goumaz revient sur la mise en place de cette dictature et sur les complicités des "grands" : les pays socialistes, remplacés dans un deuxième mouvement par les grandes démocraties occidentales, dont la France. Il étudie aussi le rôle non négligeable du Vatican et les carences des Nations Unies.
La Guinée équatoriale est une dictature depuis 1968, soit presque dès son accession à l'indépendance. Max Liniger-Goumaz retrace tout d'abord l'histoire de ce pays avant 1968. Puis il analyse les conditions de la mainmise sur le pays par un clan familial, les Nguema (oncle et neveux).
