[texte imprimé]L'Afrique du Sud dix ans après : Transition accomplie ?
GUILLAUME, Philippe,
PEJOUT, Nicolas ; WA KABWE-SEGATTI, Aurélia -
PARIS : KARTHALA,
2004/06,
368 P.Cet ouvrage cherche à apprécier les transformations survenues depuis la rupture avec l'apartheid, de manière objective et de traiter l'Afrique du Sud comme un pays ordinaire normalisé. Les auteurs abordent des thèmes essentiels à la compréhension de la société post-apartheid : réforme agraire, politique d'immigration, réformes éducatives, sida, gouvernement....
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Contenu
- [texte imprimé]Big Brother en Afrique du Sud ? Gouvernement électronique et contrôle panoptique sous et après l'apartheid
PEJOUT, Nicolas,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 79-103
Cet article montre que le gouvernement de l'apartheid avait commencé à utiliser les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour contrôler la population. Cette utilisation s'est développée depuis l'arrivée de l'ANC au pouvoir, mais dans un but de modernisation de l'administration. Cependant, là comme ailleurs, des voix s'élèvent pour dénoncer les abus de la surveillance électronique des citoyens.
- [texte imprimé]De la diversité linguistique en Afrique du Sud : comment transformer un facteur de division en outil de construction nationale
LAFON, Michel,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 217-247
On attendait l'action de la nouvelle Afrique du Sud en matière linguistique, en se demandant si on allait réhabiliter les langues "indigènes" et abandonner l'anglais en tant que langue officielle, et quelle serait la place de l'afrikaans. Au bout de dix ans, cela n'a pas beaucoup changé. Cet immobilisme est mis en perspective dans un moment où la question linguistique fait l'objet d'un regain d'intérêt.
- [texte imprimé]Du don de logement au paiement des services urbains dans les villes sud-africaines 1994-2003 : Les cas du Cap et de Port Elizabeth
MORANGE, Marianne,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 107-128
Les gouvernements ANC ont privilégié l'accession à la propriété privée dans les villes pour faciliter l'intégration des Noirs en milieu urbain. Des subventions étatiques sont attribuées aux ménages pauvres pour l'acquisition d'une maison qu'on peut agrandir, dans des quartiers de parcelles assainies. L'auteur de l'article regrette que cette politique généreuse n'aboutisse qu'à une extension du modèle "township". Un autre problème pour les municipalités urbaines est le non-paiement des services urbains, prôné par des associations civiques.
- [texte imprimé]Education, démocratie et décentralisation : les réformes des politiques d'éducation en Afrique du Sud (1994-2004)
BAMBERG, Ingrid,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 151-171
Le droit à l'éducation est maintenant inscrit dans la Constitution sud-africaine ; en conséquence, le système éducatif mis en place à l'époque de l'apartheid a été complètement démantelé. L'auteur étudie en détail la nouvelle législation mise en place pour créer une culture éducative commune. Toutefois, la réalité du terrain montre que les réformes n'ont pas remporté un total succès. Les objectifs d'une éducation de qualité, d'équité et de réduction des inégalités n'ont pas encore été entièrement atteints.
- [texte imprimé]Le fossé "racial" : l'accès à l'emploi en Afrique du Sud
BROOKES, Michel,
HINKS, Timothy -
PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 53-78
Cet article a pour objectif de montrer, en se basant sur un calcul de probabilités statistiques, l'évolution des possibilités d'emploi en Afrique du Sud, en fonction de la couleur de la peau. La conclusion est que, malheureusement, en dépit de l'abolition des lois d'embauche de la période d'apartheid et du vote de l'Employment Equity Act (1999), l'écart d'emploi subsiste entre groupes raciaux sauf peut-être dans les très grandes entreprises. Le niveau de discrimination entre Blancs et Noirs a même augmenté ; même chose en ce qui concerne les groupes Blancs - Métis ou Blancs - Indiens. La cause de cette situation réside dans le maintien des différences au niveau de la formation.
- [texte imprimé]Franchissement des frontières, correction des trajectoires ? Renouveau littéraire dans l'Afrique du Sud post-apartheid
MOERDJIK, Donald,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 173-193
L'auteur étudie l'évolution de la littérature sud-africaine, notamment l'œuvre du grand romancier blanc J.M. Coetzee, ainsi que des œuvres plus récentes pas toujours traduites en français. Le fil conducteur de cette analyse est la notion de frontière prise dans son acception sociologique et psychologique.
- [texte imprimé]Générations post-apartheid : enjeux et constructions identitaires
FRANCHI, Vijé,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 271-298
Prenant pour toile de fond la problématique identitaire qui se dessine dans l'ensemble des phénomènes sociaux, politiques et culturels, cet article s'interroge sur le sens que peuvent avoir les articulations identitaires d'étudiants éduqués dans les universités multiculturelles de l'Afrique du Sud post 1994. Quelle place occupe la variable de "race" dans les représentations que ces jeunes adultes construisent d'eux-mêmes et des autres ?
- [texte imprimé]Qui gouverne la "nouvelle" Afrique du Sud
SEVERIN, Marianne,
AYCARD, Pierre -
PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 19-52
Les auteurs analysent l'évolution des méthodes politiques de l'ANC (African National Congress), parti politique arrivé au pouvoir à la suite des élections de 1994. Ils font d'abord une étude des quatre générations de militants anti-apartheid qui constituent aujourd'hui la classe dirigeante du pays. Ils opposent le style Mandela (1994-1997) fondé sur la négociation, au style Mbeki (1997-2004) beaucoup plus autoritaire, entaché par des scandales de corruption. Ils sont conduits à s'interroger sur la capacité de l'Afrique du Sud démocratique à "renouveler et mobiliser ses élites politiques".
- [texte imprimé]De la réapparition des Khoesan dans l'Afrique du Sud post-apartheid : invention de la tradition et réconciliation nationale
FAUVELLE, François-Xavier,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 195-214
Le terme de "khoesan" désigne les langues d'Afrique du Sud n'appartenant pas au groupe bantou. Les populations concernées sont connues sous les noms de "hottentots" ou de "bushmen". A l'occasion des funérailles solennelles de Sarah Baatman, exhibée naguère comme un monstre de foire sous le sobriquet de "Vénus hottentote" l'auteur montre les ambiguïtés de la résurrection d'une culture indigène détruite par la colonisation.
- [texte imprimé]La réforme foncière en Afrique du Sud : des résultats peu convaincants
ANSEEUW, Ward,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 129-148
Les inégalités foncières sud-africaines résultent de deux lois foncières, les Native Land Acts de 1913 et 1935. Ces lois attribuaient 13 pour cent du territoire sud-africain aux non-blancs qui représentaient environ 90 pour cent de la population. Les instruments de la réforme foncière mis en place par le nouveau régime n'ont que très peu effacé les inégalités existantes : dix ans après les élections démocratiques de 1994, seulement 1,5 pour cent des terres ont été redistribuées.
- [texte imprimé]Reformuler la politique d'immigration dans l'Afrique du Sud post-apartheid
WA KABWE-SEGATTI, Aurélia,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 249-269
L'auteure constate que depuis une décennie, le pays de l'apartheid s'est transformé en un nouvel eldorado vers lequel affluent des migrants de toutes origines, en majorité africains, mais aussi asiatiques et européens. Un historique de la politique migratoire au temps de l'apartheid montre que cette politique économique et policière avait abouti à un solde migratoire négatif. La politique de l'ANC s'est d'abord inscrite dans la continuité du régime précédent, puis l'Immigration Act a introduit des réformes. Cependant, le bilan de dix années de politique d'immigration sud-africaine est mitigé ; en particulier, la xénophobie à l'égard des Mozambicains et des Zimbabwéens est bien réelle.
- [texte imprimé]Sida en Afrique du Sud 1990-2004 : logiques gouvernementales et mobilisations sociales
HAYEM, Judith,
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PARIS : KARTHALA,
2004/06,
P. 299-325
L'Afrique du Sud est le pays le plus contaminé de la planète avec 5,3 millions de personnes séropositives pour 44.8 millions d'habitants, soit 11.8 pour cent de la population en 2002. Le pays doit aussi la sinistre popularité du désastre sanitaire qui le frappe aux choix et aux déclarations de son gouvernement en matière de lutte contre l'épidémie. Cet article étudie la faiblesse de l'action gouvernementale et le développement des initiatives locales dans le domaine médical.
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| 33918 | CM F/726 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
