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[texte imprimé]La souveraineté au service des peuples AMIN, Samir, - GENEVE (SUISSE) : CENTRE EUROPE TIERS MONDE (CETIM), 2017, 104 P.
Faut-il soutenir ou au contraire rejeter la souveraineté nationale ? Pour l’auteur, cette question de stratégie fait l’objet de graves malentendus, tant que son contenu de classe n’est pas identifié. En effet, dans les sociétés capitalistes, le bloc social dominant conçoit toujours la souveraineté nationale comme un instrument pour promouvoir ses intérêts de classe. Pourtant, la défense de la souveraineté est décisive pour la protection d’une alternative populaire : le passage par l'étape de la construction de projets nationaux souverains, populaires et démocratiques est donc incontournable. Dans ce cadre, la question agraire, l’accès à la terre pour tous, la souveraineté alimentaire sont au cœur des problèmes à résoudre... Et l’agriculture paysanne s’impose comme la voie de l’avenir !
[texte imprimé]Le Monde arabe dans la longue durée AMIN, Samir, - MONTREUIL : LE TEMPS DES CERISES, 2011/09, 252 P.
Le sens des révoltes populaires récentes groupées sous l'étiquette "printemps arabe" ne se comprend qu'à la lumière de l'évolution historique des pays arabes concernés. L'analyse de cette évolution suivant le modèle centre-périphérie d'inspiration marxiste montre que le Moyen-Orient a été un centre dans le système mondial ancien. Ensuite l'expansion du capitalisme ancien l'a réduit à l'état de périphérie. Depuis les efforts de modernisation ont été annihilés par l'impérialisme américain en particulier. L'auteur craint que les espoirs nés du "printemps arabe" ne soient déçus par le soutien accordé à l'islamisme politique et réactionnaire.
[texte imprimé]VOL. 2. Cuba révolutionnaire : Économie et planification HERRERA, Rémy, AMIN, Samir - PARIS : L'HARMATTAN, 2006, 336 P.
Les contributions rassemblées dans cet ouvrage forment le deuxième volume d'une série proposant une vue d'ensemble sur la Cuba révolutionnaire. Il est consacré à l'économie cubaine, aux réalisations accomplies par la révolution cubaine dans le cadre de son projet communiste. Il analyse les difficultés rencontrées, les solutions recherchées et les efforts de résistance du peuple cubain dans le contexte de la mondialisation libérale marquée par l'hégémonie des États-Unis.
[texte imprimé]Le monde arabe : Enjeux sociaux, perspectives méditerranéennes AMIN, Samir, EL KENZ, Ali - PARIS : L'HARMATTAN, 2003/04, 187 P.
L'ouvrage propose un état des lieux du monde arabe aujourd'hui et fait le tour des défis auxquels sont confrontées les sociétés arabes dans la mondialisation néolibérale. Il met l'accent sur le déficit démocratique qui découle d'une modernisation avortée qui stigmatise la vulnérabilité des sociétés arabes. Les auteurs font un bilan critique des luttes sociales conduites par les mouvements de la société civile, analysent leurs articulations avec les conflits politiques et avec les expressions idéologiques dominantes, en particulier celles qui s'expriment dans l'islam politique. Dans ce cadre, ils font une lecture sévère des projets de dialogues méditerranéens proposés par l'Europe, dont la portée réduite n'est pas à la hauteur des défis.
[texte imprimé]VOL. 1. Cuba révolutionnaire : Histoire et culture HERRERA, Rémy, AMIN, Samir - PARIS : L'HARMATTAN, 2003, 350 P.
Ensemble de contributions d'auteurs cubains formant le premier volume d'une série proposant une vue d'ensemble sur Cuba. Cet ouvrage retrace l'histoire de ce pays jusqu'à la révolution de 1958, marquée par l'impérialisme des États-Unis et par les mouvements de libération du peuple cubain dont il présente les grandes figures fondatrices du projet communiste. Il analyse enfin le contenu des mesures adoptées de 1959 à 2001 par la révolution communiste qui donnent la priorité à la santé, l'éducation et la réforme agraire.
Après une analyse historique du capitalisme au dix-neuvième siècle, l'auteur estime que le capitalisme était un préalable nécessaire pour réaliser le développement actuel. Mais actuellement cette logique a fait son temps et ne produit que gaspillage et inégalité. Il propose un autre concept de développement celui d'un projet de société à l'échelle universelle avec un double objectif : libérer l'humanité de l'aliénation à l'économique et faire disparaître la suprématie économique des pays riches. Ce projet de société ne peut être qu'universel.
[texte imprimé]Mondialisation des Résistances : l'état des luttes 2002 AMIN, Samir, HOUTART, François ; Forum mondial des alternatives - PARIS : L'HARMATTAN, 2002/11, 386 P.
Depuis quelques années, les protestations contre les politiques néolibérales se multiplient. La dynamique de convergence entre mouvements sociaux anciens et nouveaux, urbains et ruraux, du Nord et du Sud, se cristallise dans de nouvelles coalitions et des campagnes d'envergure internationale contre le modèle actuel de mondialisation. Cet ouvrage dresse un panorama des luttes sociales dans les différentes régions du monde en les replaçant dans leurs contexte économique et politique. Il met également en évidence l'intensification des mobilisations mondiales autour de certains enjeux globaux, de la dette extérieure à la question de l'eau, aujourd'hui instrumentalisés au profit d'intérêts privés.
[texte imprimé]Marabouts et marchands du développement en Afrique ? KANKWENDA, Mbaya, AMIN, Samir - PARIS : L'HARMATTAN, 2000/04, 320 P.
Malgré les efforts, les politiques, les programmes de développement, les aides internationales, mis en oeuvre depuis 40 années d'indépendance, on constate que le mal-développement du continent s'aggrave. L'auteur montre que le développement est devenu l'objet d'un grand commerce dans le monde. C'est ce qu'il appelle le SMD : le Système Marchand du Développement, qui a ses acheteurs (les pays en développement) ses produits (équipements, projets, programmes), ses fournisseurs (les pays développés et leurs institutions).
Au printemps 1996, Pierre Galand, secrétaire général à Oxfam Belgique, a décidé de passer la main après trente ans d'activité. Ce livre hommage est un ouvrage collectif à l'initiative de ses amis, qui ont demandé à des personnalités du monde entier ce que signifie la solidarité en l'an 2000. Il est complété par un choix de textes de Pierre Galand.
Les institutions créées en 1944, à la Conférence de Bretton Woods, paraissent désormais caduques pour les pays en développement du Sud et de l'Est. Leur application s'est traduite pour eux par des programmes imposés dits d'ajustement structurel, politiques conjoncturelles de gestion de la crise qui empêchent toute transformation positive.
Pour les participants au Forum du Tiers-Monde, la relance du développement doit être pensée comme un projet de société, basée non sur l'expansion des marchés mondiaux mais sur des transformations structurelles en profondeur.
Ce livre est une critique sévère du capitalisme à l'échelon mondial au cours des quarante dernières années, de par l'intensification des échanges, des moyens de communication et de destruction. Actuellement, le marché est dominé par les États-Unis, le Japon et la Communauté économique européenne (CEE). Ce système crée une crise de l'accumulation et aboutit à un empire du chaos qui est facteur de régression. L'auteur préconise une alternative progressiste.
Pour les pays d'Afrique australe, parler de la dépendance politique et économique vis-à-vis de l'Etat sud-africain est un véritable enjeu stratégique. De ce désir d'indépendance est créée en 1980 la SADCC (Conférence pour la Coordination du Développement de l'Afrique Australe). La mission de cet organisme sous-régional est d'étudier les moyens qui permettraient aux Etats du sud de l'Afrique de se soustraire de la tutelle de Prétoria, du moins tant que durera l'apartheid, et de favoriser l'intégration des économies de la sous-région. La SADCC a-t-elle pu réaliser ses objectifs ? Les Etats membres de la SADCC peuvent-ils tourner le dos à l'Afrique du Sud ? Quelle est la place de l'Afrique du Sud dans le marché mondial capitaliste ? Les Etats, et peut-être l'Afrique du Sud libérée de l'apartheid peuvent-ils se soustraire à la domination de l'impérialisme ? Telles sont les principales questions abordées dans ce livre.
"Les années 1950 et 1960 avaient été marquées par l'espoir d'un développement généralisé dans l'ensemble du tiers-monde. Le 'Projet de Bandoung' -dominant de 1955 à 1975- avait inspiré des stratégies économiques qui s'assignaient comme objectif de renforcer l'indépendance politique par un développement économique conçu dans la perspective d'une interdépendance mondialisée progressivement moins inégale. Les désillusions des années 1980 semblent marquer la fin de 'l'idéologie du développement'". Quelles sont aujourd'hui les alternatives aux politiques de recolonisation ? "Se réfugier dans l'idéologie passéiste des nationalismes culturalistes pour tenter de construire une société affranchie d'un seul coup de la mondialisation marchande ? Agir dans le sens d'une construction d'un monde polycentrique fondé sur l'ajustement réciproque aux exigences d'une démocratisation sociale ?"
Cet ouvrage critique les incohérences de l'analyse économique courante concernant le développement. L'auteur propose une autre approche du développement plus conforme aux exigences du marxisme.
Les auteurs analysent le problème de la démocratie en Afrique. Les régimes autoritaires fondent leur légitimité sur un discours démocratique. Certains régimes ont déployé des efforts pour organiser la participation populaire, mais dans un cadre défini par les intérêts du système en place et cela n'a donné que des résultats limités. Aujourd'hui, les régimes africains qu'ils soient fondés sur un système de parti unique ou sur une dictature militaire, ont à faire face à des mouvements populaires.
Un "décrochage" de la logique centre/périphérie est non seulement possible, mais nécessaire. La déconnexion -concept stratégique complémentaire du développement autocentré national et populaire- s'impose avec force aux peuples du Tiers Monde qui veulent éviter les réajustements dramatiques provoqués par la crise, telle la famine ou la guerre. Mais elle concerne tout autant les Etats du Nord, en redéfinissant les règles du jeu planétaire.
Les auteurs de cet ouvrage font le point sur le développement industriel du continent africain. Ils présentent de manière synthétique, différentes thèses proposées concernant son avenir et analysent le rôle et la place des industries d'extraction minière, légères, de substitution, d'importation, de base dans différentes perspectives d'évolution de la division internationale de travail.
Les auteurs étudient les possibilités d'un développement industriel de l'Afrique suivant les scénarios ci-après :
a) développement autocentré ;
b) développement évolutif ;
c) stratégies du Nord et stratégies du Sud ;
d) perspectives sectorielles ;
e) stratégies d'industrialisation et division internationale de travail.
L'industrie envisagée, doit être au service du développement agricole et de la satisfaction immédiate des besoins populaires essentiels.
La première décision économique importante prise hors du monde européen depuis 4 siècles a été le redressement du prix du pétrole en 1973. Mais les Etats arabes ne préparent pas l'après-pétrole. Il est à craindre que le pétrole ne devienne l'agent de leur dépendance future dans un monde où la contradiction centre-périphérie s'approfondira encore.
Cet ouvrage analyse la nature et les mécanismes de la domination du capital sur les formes de production paysannes, en détaillant un certain nombre de cas. Trois études illustrent les modalités de la soumission formelle des producteurs paysans non salariés. Quatre autres analysent des situations dans lesquelles le processus de prolétarisation est en cours. Enfin, les trois dernières concernent quelques cas caractérisés par des formes d'exploitation d'un prolétariat agricole.
Cet ouvrage présente une thèse qui prend le contre-pied des analyses économicistes et occidentalo-centristes dominantes. Il expose que, depuis que le capitalisme est devenu impérialisme, la domination des monopoles à l'échelle mondiale a permis de diviser la classe ouvrière tout en étendant son exploitation aux peuples de la périphérie. Dans le conflit fondamental qui oppose le capital au travail, c'est ainsi que s'est déplacé le problème. Aujourd'hui, l'action des pays pétroliers intervient dans l'évolution des rapports entre les différents impérialismes.
