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[texte imprimé]Repenser le développement : Messages d'Asie ETIENNE, Gilbert, - MALAKOFF : ARMAND COLIN, 2009/09, 254 P.
La réflexion que fait Gilbert Etienne sur les théories et pratiques du développement s'inscrit dans le temps : une soixantaine d'années. Pour mieux cerner le sujet, il s'est focalisé sur 4 pays d'Asie qui ont énormément changé en un demi-siècle : Chine, Inde, Afghanistan et Pakistan. Il a suivi, au cours des années, les progrès ou les non-progrès qui y avaient lieu. Il a reçu beaucoup de témoignages. La lutte contre la pauvreté est au centre des stratégies de développement, avec un large place faite à l'éducation et aux facteurs sociaux.
[texte imprimé]Le développement à contre-courant ETIENNE, Gilbert, - PARIS : PRESSES DE SCIENCES PO, 2003, 147 P.
La démocratie et la bonne gouvernance sont devenus à présent les passages obligés des pays en développement. Les nombreuses expériences réussies ou ratées dans les pays du Sud depuis un demi-siècle permettent de dégager quelques lignes directrices qui s'y rapportent: à la fois plus et moins d'Etat, un engagement ferme des élites dirigeantes dans le développement, une bonne articulation entre l'agriculture, l'industrie les infrastructures et le commerce extérieur. Mais le combat contre la corruption est rendu difficile par les mauvais exemples donnés par les pays Occidentaux. Enfin, les experts qui parlent des pauvres devraient parler avec les pauvres.
Une étude géographique et historique présente l'Asie. Suit un chapitre concernant la période de la Pax Britannica aux malheurs de la Chine, puis celle que marquent les réformistes et les révolutionnaires. L'auteur étudie ensuite des questions socio-économiques et réserve une grande place au cadre politique, social et démographique. Il met aussi l'accent sur les différences et les similitudes entre la voie chinoise et la voie indienne, ces deux pays s'insérant dans cette vague de fond qui fait entrer l'Asie en force sur la scène planétaire.
Cet article analyse l'évolution économique et politique du monde indo-pakistanais de 1950 à nos jours. Après une période de croissance ralentie due à des pesanteurs certaines de l'administration d'Etat dans la vie économique, les récentes réformes sauront-elles donner une nouvelle impulsion à la dynamique économique de ces pays qui commencent à compter dans l'économie mondiale ?
Après quelques rappels historiques, nécessaires à la compréhension des phases économiques de chaque pays, les réformes économiques des pays d'Amérique latine (Chili, Argentine, Brésil, Mexique) et d'Asie (Inde, Pakistan, Thaïlande, Indonésie, Malaisie) sont présentées et analysées. Cet ouvrage essaye d'établir des comparaisons entre deux continents en partant du même postulat : la libéralisation de l'économie et l'ouverture sur le monde extérieur. En fin d'ouvrage, une conclusion générale nous permet d'avoir une vue d'ensemble des réformes économiques des divers pays, présentées par rapport aux contextes politique et social.
Par sa civilisation, son histoire et sa géographie, l'Inde ne se laisse pas enfermer dans des formules simples. Le 15 août 1947, lorsque se retirait le dernier et prestigieux vice-roi Lord Mountbatten, l'Inde était déjà un des pays les plus avancés du Tiers-monde par ses élites modernes, ses infrastructures, ses industries et certaines zones agricoles. En même temps, c'était un des pays les plus pauvres du globe. Ces deux aspects contradictoires de la vie économique ne peuvent être compris en dehors du contexte historique, politique et social.
Compte-rendu d'un colloque tenu en 1983 et dont l'idée centrale était de montrer, par des cas précis de développement rural, les similitudes et les différences observées à travers les siècles et les continents. La relation entre ressources techniques de production et population à nourrir ne peut être isolée d'autres variables fondamentales, en particulier les capacités et les techniques d'encadrement des hommes. Les leçons à tirer du passé combinées à l'observation du présent constituent une démarche utile dans la lutte contre la pauvreté dans le Tiers Monde.
Le processus global de développement rural esquissé à propos de l'Asie permet de dégager des données floues - l'impact de l'idéologie sur le développement - et d'autres plus précises quels que soient les choix politiques : nombre de bouches à nourrir, sacs de grain, facteurs sociaux, éventail de la production agricole, les moyens techniques, les liens intersectoriels de l'économie, le rôle des prix, des échanges internationaux.
Les échecs et les déceptions ne masquent pas l'acquis : le mouvement donné à des économies longtemps engourdies, aujourd'hui bel et bien en voie de développement, malgré de sensibles différences de rythme à l'intérieur de chaque pays et entre ceux-ci.
Ce bilan en demi-teintes conduit au moins à une conclusion. Il infirme ce que certains appellent l'"échec du développement".
L'auteur, dans une première partie, dessine le cadre dans lequel se situe l'économie : arrière-plan historique, facteurs politiques et administratifs, démographie. Il aborde ensuite les caractéristiques générales de l'économie et de la planification. Puis il procède à l'examen des infrastructures en matière de transport, des ressources en énergie, de l'évolution du commerce extérieur. Il analyse certaines industries et le monde rural avec la réforme agraire. Pour finir, il ressitue le développement de la Chine dans le cadre du continent asiatique.
