Résumé : |
Durant toute l'histoire de la Tchétchénie, seuls les hommes, à quelques détails près, partaient au combat, les femmes restant à la maison pour élever les enfants et attendre leur mari. Le suicide, dans cette communauté, n'est pas toléré par les guerriers et hommes tchétchènes, il est pourtant, depuis les années 1990, accepté chez les jeunes femmes. Désormais, les femmes tchétchènes prennent les armes et certaines se suicident lors d'attentats. Ces kamikazes au féminin, appelées "les fiancées d'Allah" depuis l'attentat du théâtre de la Doubrovka à Moscou, contrairement aux kamikazes palestiniennes, n'ont souvent pas de libre arbitre. Elles se laissent le plus souvent endoctriner dans la ferveur intégriste par des hommes ne pensant qu'à les utiliser ou elles ont subi de telles souffrances, causées par l'armée russe qu'elles ne pensent plus qu'à devenir les égéries de la cause tchétchène en se sacrifiant et tuant le plus de Russes. |