Résumé : |
A la fin du XXe siècle, les soldats français ont toujours su faire preuve, dans les pays où ils étaient stationnés, d'une grande efficacité en ce qui concernait les affaires civilo-militaires durant la sortie de crise. Les chefs militaires français prennent soin de prendre contact avec les civils. En ex-Yougoslavie, ils ont pu faciliter, entre autres, un ouvroir à Sarajevo, le soutien d'une école, la fourniture de médicaments. Mais, contrairement aux autres grandes puissances mondiales, la France se trouve absente au-delà de la sortie de crise, ce qui permettrait pourtant l'amplification du rayonnement de la France dans le monde. La France a du mal à se repositionner diplomatiquement, économiquement et financièrement dans cette phase de reconstruction du pays. Sans attendre les accords de paix, la France doit savoir s'imposer en douceur pour participer à la restauration de la vie civile et économique du pays en crise. La notion d'action civilo-militaire a vu le jour en 1994 au ministère de la Défense. Mais il faudrait une véritable coordination interministérielle pour établir une politique de management à ce niveau. |