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[texte imprimé]Ce que travailler ensemble veut dire LAVAUD-LEGENDRE, Bénédicte, - PESSAC : MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME D'AQUITAINE (MSHA), 2019, 153 P.
Cet ouvrage questionne sur la manière dont s'articulent les échanges entre les acteur·rices impliqué·es dans la lutte contre la traite des êtres humains. Les contributions rassemblées permettent de prendre la mesure de la difficulté, d'identifier les enjeux en termes d'effectivité de la lutte contre la traite et d'ouvrir des perspectives quant aux formes que peut prendre ledit "travail ensemble" en France.
Le tourisme international constitue un marqueur incontestable de la mondialisation. Il produit une mobilité humaine massive. Depuis la libéralisation de son économie, la Tanzanie connaît un développement touristique important, favorisé par une grande richesse écologique et culturelle. Les populations locales participent, par leur mise en réseau, à la mondialisation et fournissent ainsi des acteurs du tourisme. Ce fonctionnement d'acteurs en inter-relations, entre local et international, entre formel et informel, véhicule le modèle de développement économique du système-monde. Cependant, il ne faut pas oublier que cette adhésion à la mondialisation est aussi source d'exclusion.
[texte imprimé]Afrique des réseaux et mondialisation BART, François, LENOBLE-BART, Annie - PARIS : KARTHALA, 2003/05, 208 P.
Cet ouvrage réunit des articles traitant des "dynamiques locales de la mondialisation : les Afriques en perspectives". La problématique générale est de montrer comment les pratiques des réseaux si ancrés ans les cultures africaines contribuent au processus de participation à la mondialisation. Les thèmes abordés sont divers mais ils tournent tous autour des relations nouvelles qui se nouent avec les migrations internes ou internationales, avec le développement du tourisme et avec les échanges par Internet. Cette ouverture au monde des Afriques entraîne en même temps une évolution des modèles de développement.
[texte imprimé]L'agent de développement et le Sud : tentatives pour circonscrire un profil professionnel HOFMANN, Elisabeth, NAJIM, Annie - PARIS : KARTHALA, 2003, 221 P.
Comment définir le profil de ces professionnels appelés "agents de développement" ? En contact avec le terrain, ils jouent dans diverses sociétés un rôle de médiateurs entre des populations, des collectivités, des institutions, des bailleurs de fonds. Ils exercent des métiers aux contours mal définis, correspondant plutôt à des fonctions (animation, médiation, coordination) dans un cadre international ou interculturel, en partenariat avec des réseaux et avec pour support les technologies de l'information et de la communication. A partir d'une enquête menée sur les profils des acteurs du développement dans trois pays (Algérie, France, Maroc), on peut tirer une réflexion synthétique sur les évolutions du monde du travail, le rôle de la formation en solidarité internationale, le lien entre système éducatif et recherche de référentiels. L'ébauche de référentiel d'emploi, d'activité et de compétences qui se dessine définit l'agent de développement comme un nouvel acteur du travail social international.
Zanzibar, partie insulaire de la Tanzanie depuis 1964, a toujours été une plateforme d'échanges entre le monde bantou et la péninsule arabique. Mais l'ambition des années 1990 de devenir un "dragon africain" s'est écroulée. L'archipel s'enfonce dans la crise et les inégalités sociales sont criantes. Les perspectives de développement ne reposent plus que sur le tourisme.
L'auteure cherche à savoir si Internet pourrait être un discriminant supplémentaire ou une nouvelle chance pour les femmes. Elle souligne le rôle moteur du réseau FEMNET. Elle présente un tableau assez complet des sites féminins en Ouganda. Elle constate enfin que de nouvelles solidarités se tissent sur la toile.
L'essentiel des mouvements marchands et non marchands qui lie la Guinée équatoriale à ses voisins (Cameroun, Gabon, Nigeria, Sao Tome) et à certains pays d'Afrique de l'Ouest repose sur le fonctionnement de réseaux.
L'Union nationale des producteurs de coton au Burkina (UNPCB) occupe une place de premier plan dans la filière coton. Cette organisation est actionnaire du capital de la SOFITEX (Société burkinabé des fibres textiles) qui a en charge le développement de la production cotonnière du pays. Les problèmes de cette filière sont : les fluctuations des prix, la baisse de la fertilité des sols et l'insécurité foncière. On privilégie le renforcement des compétences des organisations paysannes en gestion. Pour l'UNPCB, la défense des revenus des agriculteurs est la priorité dans un contexte d'instabilité des prix du coton sur les marchés.
Le mouvement associatif qui émerge sur les hautes terres de l'Ouest du Cameroun en est à ses débuts : il n'a rien de commun avec les puissantes organisations paysannes sahéliennes qui se sont imposées comme partenaires incontournables des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds. Dans la zone étudiée, il y a différenciation entre une minorité engagée dans la voie de la professionnalisation, qui cherche à renforcer sa position par une meilleure maîtrise des technologies et des rouages du marché, et une majorité cantonnée dans l'auto-promotion assistée, qui se réfugie dans des activités à risques limités et dans l'attente d'aides extérieures aussi peu contraignantes que possible. Mais il y a des variations intermédiaires importantes.
[texte imprimé]Les pratiques de santé dans un monde globalisé GOBATTO, Isabelle, - PARIS : KARTHALA, 2003, 234 P.
Les auteurs exposent les discontinuités, les recompositions et les inventions qui perturbent les modèles déjà connus. Ce système participe du processus de mondialisation par des initiatives locales. Le sida, le partage, l'accès au soins et les enjeux politiques, la prévention, l'acculturation et l'ethnicité sont ici présentés sous forme de dossiers concrets, en prenant en compte les individus, la famille ou les différentes manières de se nourrir, jusqu'au guérisseur.
Les populations d'origine indienne dispersées dans le monde sont moins nombreuses que celles des Chinois, des Noirs africains ou des Européens. Mais c'est une diaspora très éclatée et très diversifiée au plan socio-culturel. Ces populations proviennent de l'ensemble du sous-continent indien. Elles ont une profonde conscience identitaire tout en ayant une volonté d'intégration. Dans le domaine religieux, la mondialisation renforce des pratiques souvent épisodiques et non rationalisées dans le pays d'origine. Les réseaux diasporiques jouent un rôle croissant dans la vie politique intérieure du sous-continent. L'identité diasporique est simultanément locale et globale ; elle relève d'un réseau d'identifications transnationales recouvrant des communautés réelles ou imaginaires.
Les réseaux (de communication, de transport) ont pour intérêt de placer un lieu précis dans un filet de connexité et de contiguïté. Cet article analyse de façon fine les réseaux sociaux dans un quartier périphérique de la capitale de la Tanzanie. Il conclut que c'est le niveau de développement socio-économique qui influe sur la qualité et l'importance des réseaux. Toutes les associations désirent à la fois s'agrandir et accroître leurs activités, mais aussi, dans le cas d'associations de quartier, agir au niveau local.
Au Cameroun, en Pays Bamiléké, les femmes, au travers de la constitution de groupements féminins, expriment leur volonté de créer des lieux et des moments de droit de parole et d'action collective. Au sein de ces groupement paysans se façonne une identité professionnelle. Elles cherchent aussi des stratégies d'accès à la terre ; pour s'approprier provisoirement des lopins de terre, elles vont de plus en plus loin dans la recherche d'espaces de culture. Elles y gagnent en mobilité et en revenu.
[texte imprimé]L'après-Mandela : Enjeux sud-africains et régionaux DARBON, Dominique, - PARIS : KARTHALA, 2000/01, 547 P.
L'Afrique du Sud est en gestation. La période dite du miracle sud-africain caractérisée d'une part par la disparition de l'apartheid et l'institutionnalisation d'un pouvoir accepté par tous et d'autre part par la capacité de Nelson Mandela à attirer toutes les allégeances sociales, touche à son terme. L'accession à la direction du pays de Thabo Mbeki concrétise la normalisation progressive du régime et de ses choix. Les chantiers engagés sous la présidence de Mandela pour moderniser le pays, rattraper les retards économiques et sociaux et permettre aux populations marginalisées par l'apartheid de trouver une place dans une société refondée, sont loin d'être achevés et vont se poursuivre dans un climat international moins favorable.La capacité de l'Etat à répondre aux demandes sociales conflictuelles et à tenir ses engagements, conditionne l'essentiel de la période qui commence. L'extrême complexité des chantiers ouverts, qu'étudient les différents auteurs de cet ouvrage, souligne les difficultés de la gestion publique. L'Etat dispose de modes de régulation sociale et politique inventés depuis 1989 qui ont fait leur preuve mais dont les usages sont appelés à changer avec la structure et le poids relatif des forces politiques et sociales.
Ce livre, écrit par un spécialiste des médias africains, est une étude détaillée de la presse de l'Afrique subsaharienne. Il en retrace l'histoire, vieille de deux siècles. La presse africaine est devenue un acteur influent de la démocratisation. L'auteur s'intéresse également aux spécificités religieuses, rurales, sportives ou scientifiques de certains journaux et à la presse féminine. Il traite des langues usitées, africaines ou d'origine européenne, ainsi que du problème de l'analphabétisme aujourd'hui en régression.
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