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Titre : |
Migrants internationaux et nouveaux réseaux criminels |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain TARRIUS ; Olivier BERNET |
Editeur : |
PERPIGNAN : TRABUCAIRE |
Année de publication : |
2010/06 |
Collection : |
SOCIOLOGIE |
Importance : |
162 P. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-84974-112-2 |
Note générale : |
Dossier comprenant 5 chapitres :
* De la contrebande au trafic de drogues, savoir circuler
* Circulations et territoires des Afghans vers les Balkans
* Transmigrations albano-italiennes et blanchiments
* Femmes migrantes du pourtour méditerranéen vers l'Espagne pour le travail du sexe
* Un nouvel ordre mondial criminel sans contrôle.
Bibliographie; tableau des entrées de migrants dans les ports turcs et bulgares; carte des itinéraires des migrants afghans; carte des itinéraires transmigrants. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Thésaurus Géographique Afghanistan ; Balkans ; Bulgarie ; Turquie ; Albanie ; Macédoine ; Bassin méditerranéen ; Italie ; Espagne ; Géorgie Thésaurus Thématique SOCIÉTÉ ; Criminalité ; Économie criminelle ; Femme ; Mafia ; Migration internationale ; Prostitution ; Trafic de drogue ; Travail clandestin
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Résumé : |
Environ soixante mille migrants afghans passent annuellement par les ports turcs et géorgiens de la mer Noire ; là, habituellement, ils se chargent de produits électroniques fabriqués en Asie, qu'ils introduisent en Bulgarie, c'est-à-dire dans la Communauté européenne. Totalement détaxés, ces produits sont livrés à 40 pour cent de leur prix de vente européen; cela fait partie de la stratégie commerciale du "poor to poor", "l'entre pauvres", admise par les grandes firmes pour contourner les règles de l'OMC. La crise financière prive désormais ce trafic des lignes de crédit ouvertes par les banques émirates, ce sont donc des réseaux criminels qui financent avec de l'argent sale et qui, en même temps, exigent des Afghans qu'ils cultivent le pavot à opium pendant leurs migrations en Turquie et en Géorgie. Ces trafics englobent également des populations balkaniques et fournissent une main-d'œuvre afghane et albanaise aux entreprises sud-italiennes pratiquant le blanchiment du même argent sale. Ce phénomène est accompagné d'un regain des migrations féminines contraintes pour la prostitution, à partir des Balkans, du Caucase et du pourtour méditerranéen vers les "clubs" espagnols, via les ports italiens. Un nouvel ordre criminel se déploie, associant les "pieuvres" locales dans une toile mondiale, proche du modèle Internet, alors que les États sont impuissants face à cette mondialisation. |
Type de contenu : |
essai, réflexion, analyse |
Permalink : |
https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51062 |
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