Résumé : |
A la fin de la décennie 1990, force est de constater que les pays les moins avancés (PMA) n'ont, dans l'ensemble, pas réussi à retirer des avantages de la libéralisation et de la mondialisation. Celles-ci leur posent de nouveaux problèmes qui viennent s'ajouter aux traditionnelles contraintes pesant sur l'offre, à l'heure où ils s'efforcent de s'adapter à un environnement international plus concurrentiel. Si les années 80 ont été qualifiées de "décennie perdue" pour les pays en développement et les PMA, les années 1990 sont devenues pour ces derniers synonymes de marginalisation, d'inégalité, de pauvreté et d'exclusion sociale croissantes. La violence et les tensions sociales qui sévissent dans plusieurs PMA sont causées, en partie du moins, par une montée de la misère et des inégalités. (note de l'auteur) |