Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur (2)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]La France invisible CONFAVREUX, Joseph, BEAUD, Stéphane ; LINDGAARD, Jade - PARIS : LA DECOUVERTE, 2006, 647 P.
En France, la proportion de précaires est plus élevée dans le public que dans le privé, de plus en plus de personnes ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit, la plupart des sans domicile fixe (SDF) ont une adresse; la moitié des adolescents qui se suicident sont homosexuels, les licenciés qui retrouvent un emploi connaissent presque systématiquement une perte de revenu...
La "France invisible", ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques ou les catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. Ce travail d'investigation sociale, qui s'est appuyé sur un dispositif inédit associant étroitement des journalistes et des chercheurs, propose des enquêtes, des portraits, des témoignages et des analyses permettant de mieux comprendre une société de plus en plus aveugle à elle-même.
[texte imprimé]Violences urbaines, violence sociale BEAUD, Stéphane, PIALOUX, Michel - PARIS : FAYARD, 2003, 425 P.
De quoi est faite la violence qui surgit dans les banlieues ? Pour répondre à ces questions, les auteurs ont étudié une émeute survenue en 2000 à Montbéliard dans un contexte de reprise économique. Ce paradoxe peut être expliqué par une lente déstructuration des styles de vie des classes populaires, sous l’effet du chômage et de l’insécurité économique et sociale. La première partie traite de la crise de 1990-98, rendant compte de l’entrée des jeunes peu diplômés sur le marché du travail, des effets sociaux de la sélection à l’embauche ainsi que du durcissement des conditions de travail. Dans la deuxième partie, il est montré que lors de la reprise économique des années 1998-2001, les jeunes des cités entrent à l’usine avec des contrats précaires. Cette ouverture s’accompagne donc de frustrations et de craintes dans les aspirations à la stabilisation professionnelle. La troisième partie s’attarde sur ce qui apparaît comme l’un des nœuds de la question sociale : la place des enfants d’immigrés dans l’entreprise et la cité.
