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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]Etats d'âme d'une blanche au Mexique HAEYER, Sarah d', - MONTPELLIER : OSIRIS, 2000/10, P. 125-130
Réflexions d'une Française qui a voulu voyager au Mexique, hors des circuits touristiques balisés et qui s'est sentie rejetée et culpabilisée.
Cet article démonte l'historique du génocide qui a eu lieu en 1994 au Rwanda. Le destin de milliers d'individus a été scellé biologiquement. Car, l'être, dans les discours ethnistes, n'est plus appréhendé en tant qu'individu, mais est constamment rapporté à une race, à un ethnotype. Tout Tutsi était considéré comme un ennemi ethnique des Hutu : seule l'extinction d'une ethnie pouvait apparaître comme une solution. Cet intégrisme racial avait ses alliés et ses sponsors européens.
Plus de deux millions de filles sont excisées chaque année dans le monde, principalement en Afrique et dans la péninsule arabique, mais aussi dans les pays d'accueil de populations migrantes. L'excision est une violence faite aux filles dans le but de restreindre leurs pulsions sexuelles. Cela rejoint le mythe de la femme noire, sauvage à souhait, qui est un fantasme colonial. Cette violence de l'excision est parfois expliquée, pour ne pas dire excusée, par le poids de la tradition. Il semble qu'à côté des luttes de la décolonisation ou de droits des étrangers, la lutte contre le sexisme ait été bien oubliée.
L'auteur analyse la façon dont la catégorie raciale véhiculée par la culture occidentale, scientifique et populaire a pu altérer le regard du juif sur lui-même. Les théories raciales du XIXe siècle voient dans le juif un être "noir" qui a transgressé les frontières raciales. C'est le nez qui fait le juif et c'est aussi l'élément qui l'apparente à l'Africain. Cette image du "nez juif", dévalorisante, pousse certains individus à modifier leur corps pour diminuer une différence trop visible. Car être trop visible implique qu'on soit considéré, non plus comme un individu, mais comme un Autre.
Les relations entre le texte et l'image peuvent servir de support à une approche anthropologique de la représentation de l'Autre. Cet article étudie comment les couvertures ou illustrations des romans coloniaux ou exotiques obéissent à des procédés de stéréotypification. Cette typification maintient l'Autre derrière une barrière impénétrable concernant à la fois le mental et son support, le physique.
Cet article développe une réflexion sur le statut du corps dans les idéologies racistes. La question du visage apparaît comme symboliquement souveraine dans la perception de l'autre. Tout racisme hiérarchise et affirme des inégalités biologiques trouvant leur imputation dans des inégalités de cultures ou même d'humanité.
Cet article analyse les images de prostituées indigènes et montre qu'elles correspondent à un imaginaire exotique stéréotypé, selon lequel les Occidentaux semblent surtout avoir créé des métaphores de leurs manques.
Au début du XXème siècle, devant la montée des périls en Europe et la crise démographique en France, le recrutement de troupes coloniales indigènes s'intensifie en Afrique noire. Dans ce contexte, l'Africain noir doit se transformer de sauvage en militaire au service de la France. Toute une imagerie se met en place pour faire passer le stéréotype du bon noir.
L'ethnisme hutu a eu de multiples soutiens occidentaux, dont les Pères blancs. Il a eu aussi des relais militaires, politiques, médiatiques et scientifiques. L'opération Turquoise de l'armée française a permis aux organisateurs du génocide de se replier au Zaïre en conservant leur instrument médiatique, la radio des mille collines. Des hommes politiques français et belges ont adhéré à la logique de l'ethnisme. Plus préoccupante encore est l'adhésion de certains scientifiques à cette fantasmagorie raciste.
B.P. 4157
34092 Montpellier Cedex