Résumé : |
Les migrants sont maintenus dans la salle d'attente des nouveaux centres, le temps d'être renvoyés dans l'avion suivant, sans garantie du respect de leurs droits, en particulier sans être averti de leur droit au "jour franc", institué pour leur permettre de prendre contact avec un avocat, un consulat, une association ou prévenir la famille. L'Office Français de Protection des Réfugiés et des demandeurs d'Asile n'ayant pas de siège à Orly, le traitement des demandes d'asile de la part de majeurs ou de mineurs se fait à distance, par téléphone. Le demandeur ignore qui est son interlocuteur. L'ANAFE revendique pour la zone d'attente de l'aéroport la présence physique des agents de l'OFPRA lors d'entretiens avec les demandeurs d'asile, la mise à disposition d'un local, de matériel pour les associations habilitées (téléphone, télécopieur, photocopieur), l'assistance d'interprètes et enfin l'organisation d'une véritable permanence d'avocats dans la zone d'attente. |