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[texte imprimé]L'histoire des vaccinations BAZIN, Hervé, - MONTROUGE : JOHN LIBBEY EUROTEXT (JLE), 2008/12, 471 P.
Avec le développement de l'hygiène, les vaccinations représentent le progrès le plus marquant de la médecine, de sorte que l'histoire des vaccinations fait partie intégrante de l'histoire de l'humanité. Cet ouvrage original rassemble une somme d'informations jamais réunies jusqu'alors. Il traite d'abord de la variole comme support des essais vaccinaux (variolisation puis vaccination jennerienne) et des essais d'inoculation en médecine humaine (syphilisation) ou vétérinaire (peste bovine), avec les prises de position pour ou contre ces pratiques nouvelles. Un chapitre concerne Pasteur et offre une vision innovante de ses travaux. L'auteur décrit ensuite le développement des vaccins après Pasteur, avec les grandes étapes de la connaissance (sérothérapie, anatoxine, BCG, etc.), puis les avancées dues à la biologie moléculaire, aux techniques de culture ou d'inactivation des virus. L'évolution de la vaccinologie humaine et vétérinaire est remise dans son contexte et les questions éthiques sont abordées. Un glossaire décrivant le sens de nombreux mots et leur évolution enrichit l'ouvrage. De courtes biographies des personnages les plus marquants complètent l'ensemble.
[texte imprimé]La jachère en Afrique tropicale : Rôles, aménagement, alternatives FLORET, Christian, PONTANIER, Roger - MONTROUGE : JOHN LIBBEY EUROTEXT (JLE), 2000/10, 777 P.
En Afrique tropicale, un système traditionnel consiste à laisser les sols reposer pendant plusieurs années après une phase de culture. Ce système permet la remontée de la fertilité grâce à un retour à la savane. Actuellement, l'augmentation de la population, la sédentarisation et la sécheresse entraînent la diminution des jachères. Il devient nécessaire de gérer la jachère : deux projets ont été lancés par des organismes de recherche. Lors du séminaire de Dakar, les résultats ont été comparés.
Les sécheresses des dernières décennies au Sahel ont mis cruellement en évidence le décalage entre la capacité de production des écosystèmes et les besoins d'une population croissante. La déforestation pour la satisfaction des besoins énergétiques, en particulier des centres urbains, pose un problème grave dont la solution a suscité de vastes programmes de reboisement, de protection des ressources existantes ou, de modification de la nature de la demande. Ces programmes ont connu des succès divers en raison de l'inadaptation des modèles de déforestation étudiés ou d'un empirisme mal inspiré. Le colloque de 1995 et le symposium de 1996 avaient pour objectifs d'évaluer précisément la situation et de dresser un bilan des actions entreprises. Les conclusions exposées dans ces actes, certes un peu anciennes, conservent toute leur actualité dans cette partie de l'Afrique.
[texte imprimé]Sida, sociétés et populations SALOMON, Michel, TOUBON, Robert - MONTROUGE : JOHN LIBBEY EUROTEXT (JLE), 1996/09, 309 P.
Cet ouvrage traite des questions essentielles que se sont posées les professionnels de la santé, les responsables politiques, les chercheurs (sociologues, démographes) et hommes de terrain qui ont participé au symposium organisé par l'association Equilibres et Populations. Il analyse les conséquences du VIH sur la démographie, les perspectives médicales et les stratégies d'action dans les pays en développement.
Au cours du 2e séminaire sur la lutte intégrée contre les ennemis des cultures vivrières dans le Sahel (Mali, 01/90), des communications ont été faites sur différents travaux de recherche menés depuis cinq ans, afin de mettre en œuvre des méthodes de lutte intégrée contre les nuisibles des cultures à partir des acquis actuels. Des axes prioritaires de recherche pour les cinq années suivantes ont été définis par des scientifiques internationaux participant à ce séminaire. Les nuisibles ainsi que les techniques de lutte contre ceux-ci sont exposés plante par plante.
Le modèle américain ou européen de gestion, plaqué sur des systèmes de valeur différents, entraîne un rejet aussi prévisible que dommageable. La rationalité africaine est différente de l'occidentale. La réalité de l'épargne informelle dans les pays africains, c'est le système tontinier. Mais la séquence épargne-investissement n'en demeure pas moins une condition nécessaire au décollage économique. Celle-ci se réalise grâce aux institutions internationales et privées et aux réseaux et circuits internationaux. Mais ces investissements ne porteront leurs fruits que si des entreprises se créent et si les entrepreneurs sont formés.
Le phénomène tontinier prend sa source en Europe avec la mise en pratique des idées de Tonti sous Mazarin. Le phénomène existe également dans toute l'Afrique et joue deux rôles essentiels : par leur fonction de crédit, les tontines sont proches du crédit mutuel déjà implanté dans quelques pays africains et, par leur fonction de prévoyance, elles tiennent lieu de sociétés de secours mutuel qui sont encore à développer. Les tontines africaines ne répondent pas seulement à des impératifs économiques mais aussi à des motivations sociales. A Taïwan, les tontines ont été légalisées au début du siècle sous l'impulsion des Japonais et ont permis la création de petites entreprises. Il serait souhaitable que cette reconnaissance officielle de la part des Etats et des banques se produisent dans les pays africains.
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