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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[article]Devons-nous fuir les métropoles pour vivre la décroissance ? FABUREL, Guillaume - In : LA DECROISSANCE, juillet-août 2019 (01/07/2019), N°161, P. 30-31
L'humanité est devenue majoritairement urbaine. Les métropoles concentrent richesses, investissements, activités à haute valeur ajoutée. Et les villes mondialisées se font passer pour des modèles d'écologie. Or la métropolisation est un leurre. Elle s'accompagne d'une relégation des plus pauvres dans les marges, de l'artificialisation des sols, d'un pillage des ressources. Et les petits gestes préconisés (toitures végétalisées, tri des déchets...) sont purement décoratifs.
[texte imprimé]Renverser nos manières de penser LATOUCHE, Serge, PEPINO, Daniele ; PAQUOT, Thierry ; HARPAGÈS, Didier - PARIS : MILLE ET UNE NUITS, 2014/09, 192 P.
Le tableau des crises et des errances qui secouent le monde actuel conduit l'auteur et ses interlocuteurs à rechercher un renversement de la pensée, ce que les Grecs appelaient une metanoïa. Il s'agit de rejeter les vieux cadres intellectuels, les schémas capitalistes et productivistes. Il faut trouver de nouvelles perspectives pour un avenir de l'après-développement, de la décroissance et de l'éco-socialisme.
[texte imprimé]Le voyage contre le tourisme PAQUOT, Thierry, AUGÉ, Marc - PARIS : ETEROTOPIA FRANCE, 2014, 90 P.
Dans cet essai, l'auteur, étayant ses propos par de nombreuses références littéraires, oppose la notion de "voyage" à celle de "tourisme de masse". Il pense que le tourisme, tel qu'il se pratique aujourd'hui, n'apporte que peu de richesses aux pays visités, car il génère une économie qui ne profite qu'aux divers intermédiaires. Il conçoit le voyageur comme un "découvreur", toujours prêt à s'ouvrir à d'autres mondes et à d'autres cultures.
[texte imprimé]L'Inde, côté villes PAQUOT, Thierry, - PARIS : L'HARMATTAN, 2004, 115 P.
La société indienne est décrite à travers ses formes architecturales et son urbanisme naissant. Cette urbanisation touche non seulement les villages et campagnes qui se déruralisent mais aussi la population que ce soit dans ses comportements ou dans ses valeurs.
L'auteur prend le parti de montrer que la ville a été facteur de civilisation et de progrès, malgré des servitudes qu'il ne cherche pas à nier ou à minimiser (exclusion, violences, marginalités, ségrégations...). Mêlant l'histoire à l'anthropologie, le religieux au philosophique, il explique que l'urbanisation généralisée de la planète nous oblige à repenser la plupart de nos idées sur la civilisation urbaine.
La plupart des civilisations ont vu s'édifier des villes à l'image de leur cosmologie. L'aménagement de l'espace, sa symbolique et ses usages, étaient largement déterminés par le sacré. L'extraordinaire dynamique de l'économie-monde occidentale, à partir du XVe siècle, a profondément modifié la conception et la perception de la ville et progressivement a imposé son modèle urbain. Aujourd'hui, la ville n'est plus seulement un regroupement de citadins ou un ensemble plus ou moins organisé de rues et de maisons ; c'est une culture, avec ses langues, ses codes et son mode de vie. Elle régente les mœurs et définit les valeurs.
Faut-il, au nom de l'égalité entre pays riches et pays pauvres, et d'une société économe, cesser de réclamer plus de lits de réanimation et de soins coûteux ? H. Derrien et R. Leverrier rappellent les suppressions antérieures et en cours à l'hôpital, la place de la France à la vingtième place en nombre de médecins par habitant, l'abandon de la prévention, et concluent à la nécessité de renforcer le financement et la politique de la santé. T. Paquot demande l'instauration d'une écologie médicale : une réflexion sur la répartition des moyens et la coopération des compétences, le refus d'une technicisation de la santé qui déresponsabilise le patient. V. Cheynet et D. Bayon, s'appuyant sur les statistiques qui lient espérance de vie et mobilisation massives d'énergies fossiles, vont même jusqu'à prôner l'acceptation d'une diminution de cette espérance de vie.
Le thème de la décroissance apparaît aujourd'hui encore comme tabou. On lui préfère les mots "postcroissance" ou "croissance raisonnée". Le mouvement des "gilets jaunes" a fait éclater les nuisances de la banlieue totale, l'appauvrissement provoqué par notre société, à l'opposé de la frugalité prônée par Illich, qui se veut joyeuse, conviviale, répondant aux besoins essentiels.
