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[texte imprimé]Une économie villageoise en Côte d'Ivoire FAUSSEY-DOMALAIN, Catherine, - PARIS : L'HARMATTAN, 2000, 248 P.
L'économie villageoise de plantation connaît une crise liée à des contraintes techniques (espace disponible, pratique foncière, fragilité des cours, ...), mais aussi à des faits de mentalité, dont le doute devant les méthodes récentes de la culture du cacao. Le milieu rural voit son avenir économique dans la promotion des jeunes par l'école pour la ville. Mais le sous-emploi urbain renvoie beaucoup de jeunes vers la plantation, sans vrais moyens. Situation où se combinent le "principe de réputation", les contraintes du lignage, la pression du fétichisme, la mauvaise image du métier de paysan... Pourtant ce retour des citadins plus ou moins instruits est de nature à faire sauter quelques verrous traditionnels, à renouveler la relation ville-campagne, à régénérer les organisations.
[texte imprimé]Globalisation et néolibéralisme dans le tiers-monde NAHAVANDI, Firouzeh, - PARIS : L'HARMATTAN, 2000, 237 P.
Cet ouvrage pluridisciplinaire donne une vision originale de la globalisation et du néolibéralisme en présentant des regards croisés du Sud et du Nord. Les articles proposés font suite à un colloque sur "les conséquences socio-culturelles de la globalisation dans le tiers-monde" (Bruxelles, 1998). Ces contributions ont notamment pour ambition de relayer les points de vue de spécialistes issus pour la plupart du tiers-monde. Les conséquences de la globalisation au Sud sont étudiées à travers des analyses générales, des études de cas et des approches thématiques.
[texte imprimé]Le rationnement de crédit dans les pays en voie de développement : Le cas du Cameroun et de Madagascar JOSEPH, Anne, BERTHELEMY, Jean-Claude - PARIS : L'HARMATTAN, 2000, 269 P.
"En Afrique subsaharienne, la plupart des entrepreneurs se plaignent des difficultés d'accès au crédit bancaire pour financer leurs investissements. Quelle est la raison de l'excessive prudence des banques à s'engager envers les entreprises? Est-ce un manque conjoncturel de liquidité? D'autres raisons plus structurelles expliquent-elles ces phénomènes? Cette ouvrage tente de répondre à ces questions à travers le cas de Madagascar et du Cameroun. Outre la description des systèmes bancaires de ces deux pays, l'analyse montre que, malgré leurs évolutions spécifiques, le même constat peut être dressé: la libéralisation financière, pierre angulaire des programmes d'ajustement structurel, n'a pas entraîné la dynamique attendue." (résumé de l'éditeur)
Avec la multiplication des Organisations non gouvernementales de développement fonctionnant à partir de dons privés, on peut actuellement parler d'un véritable "marché de l'altruisme". Myriam Donsimoni l'examine en détail, se penchant tout d'abord sur la nature du don, puis essayant de vérifier si celui-ci se transforme tout le temps en aide au développement pour les pays du Tiers Monde. Les premières pages de cet ouvrage décryptent de manière assez simple les motivations du donateur : l'altruisme est souvent teinté de culpabilité voire d'égoïsme. La suite de l'étude est bien plus hermétique car c'est par un raisonnement très scientifique complété d'équations mathématiques que Myriam Donsimoni tente de déterminer la meilleure stratégie de développement.
Depuis les années 70, on a vu se multiplier les études, les projets et les institutions voués à l'intégration des femmes au développement. Mais ce discours a son revers. Après avoir analysé de façon globale l'incorporation des femmes dans le dispositif du développement, puis l'évolution du féminisme, l'auteur centre son étude sur les mouvements féminins aux Philippines et analyse dans le détail l'évolution de deux projets : Shield, projet de santé communautaire à Mindanao, et Diwata, carrefour du féminisme, du développement et du mouvement socialiste de libération nationale.
Cet ouvrage présente l'historique, le fonctionnement et les mécanismes de la zone Franc pour les Etats membres d'Afrique subsaharienne et fait le bilan de l'impact sur le développement économique de ces pays de leur appartenance à cette zone. Il analyse les conséquences prévisibles de la récente dévaluation du Franc CFA qui ne vaut plus, depuis le 12 janvier 1994, que 0,01 Franc français, tout en conservant la garantie de la France, ce qui devrait lui permettre de retrouver la confiance des bailleurs de fonds internationaux.
Le Fonds d'équipement des Nations Unies a entrepris une réflexion sur la participation dans le développement à partir de l'analyse de quatre projets "participatifs" réalisés au Mali (périmètres d'irrigation villageoise), en Guinée (aménagement hydro-agricoles pour améliorer la culture du riz), au Niger et au Bénin (gestion de fonds de développement villageois).
La première partie de l'étude examine les politiques de participation à partir des enseignements tirés d'études de cas. La seconde, les options qui s'offrent en matière de choix d'actions possibles liant l'idée de participation à une notion "d'éco-développement", en particulier dans le domaine du développement rural ou de l'urbanisation intermédiaire. La troisième examine la pratique de l'action : quelles approches, quels moyens mettre en oeuvre pour catalyser des processus de participation ?
Présentation des trois grandes sociétés commerciales françaises (CFAO, SCOA et OPTORG), exerçant en Afrique noire une domination commerciale particulière.
Cet ouvrage permet de déterminer les fondements de la zone franc à travers l'étude de ses composants institutionnels. A quelles nécessités historiques a répondu la création d'un tel système ? Comment a-t-il été progressivement modelé par les autorités françaises ? L'intégration monétaire est-elle adaptée aux besoins actuels des pays membres ? Telles sont les principales questions auxquelles répond ce livre.
L'Afrique au sud du Sahara connaît, en dépit de une forte mortalité, une explosion démographique qui ne ralentit pas, ainsi que des migrations importantes. Mais les problèmes démographiques, malgré leur relation avec l'économie et la société, restent mal connus. Le présent ouvrage se veut, dans ce domaine, une synthèse scientifique accessible à tout enseignant ou chercheur. Le premier chapitre indique les points essentiels qui seront développés dans les chapitres suivants : le passé démographique africain ; l'explosion démographique ; la fécondité, les pratiques en matière d'espacement ou d'arrêt des naissances et les politiques encore timides des gouvernements ; le mariage, la polygamie, les structures familiales et les évolutions en cours ; les maladies et la mortalité des adultes et des enfants ; les politiques de santé ; les migrations, l'urbanisation et les politiques de répartition des populations ; les femmes africaines en tant qu'épouses, mères et travailleuses ; deux points prioritaires : l'alimentation et l'emploi ; et enfin "l'Afrique au XXIe siècle".
Cet ouvrage est une prise de position collective; onze associations y ont participé. Chacune a choisi d'illustrer son approche de la solidarité internationale en présentant un "chantier" sur lequel le partenariat s'engage.
Cet ouvrage décrit ce qui a été fait sur le terrain, dans le cas de trois études géographiquement dispersées, les différents facteurs qui interviennent dans le processus d'apprentissage, l'interrogation sur l'opportunité de la démarche, les apports théoriques, la logique qui sous-tend le déroulement des activités d'éducation dans les milieux traditionnels qui sont restés en marge des courants de modernisation. L'accent est mis non pas sur l'éducateur, ses méthodes et procédés, mais sur le village : comment ce dernier perçoit le message de l'éducateur, comment il y réagit, pourquoi accepte-il de modifier son savoir et son savoir-faire.
[texte imprimé]Histoire de la Centrafrique - Tome 1 (1879-1959) ZOCTIZOUM, Yarisse, BETTELHEIM, Charles - PARIS : L'HARMATTAN, 1983, 300 P.
"Ce premier volume étudie la période pré-coloniale, le rôle de la famille élargie et la communauté villageoise, repère ce qui reste de vivant des structures héritées du passé, puis l’ordre colonial bâti sur et par la violence, avec ses règles spécifiques de reproduction au service du capital étranger. L’auteur nous fait entrer dans la dialectique de la violence : révoltes et résistances paysannes, expropriations massives des communautés villageoises, travail forcé au profit des sociétés concessionnaires. Cette violence domine l’histoire de la Centrafrique, de la période de la "pacification" et de la Guerre de Kongo-Wara jusqu’à la naissance du travail salarié et de la production marchande". (D'après le résumé d'éditeur).
Le paysan malien est producteur d'un surplus qui, à cause des mécanismes de la société, bénéficie aux classes sociales dominantes. Un projet de développement est nécessaire, pour combattre la pauvreté, restituer aux populations rurales créatrices, les fruits de leur travail, améliorer les rouages de l'Etat, et permettre au système de santé de couvrir les besoins minimums de soin.
