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[texte imprimé]La mémoire délavée APPANAH, Nathacha, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2023, 160 P.
L'auteure rend hommage à son grand-père, d'origine indienne, qui travaillait comme son propre père dans les champs de canne sur l'île Maurice. Il respectait les traditions hindoues, mais se sentait avant tout mauricien. Ce récit fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d’aïeux, partis d’un village d’Inde en 1872 pour rejoindre l’île Maurice. Ces coolies venaient remplacer les esclaves noirs, après la fin de l'esclavage. On leur donnait un numéro en arrivant à Port-Louis, premier signe d’une terrible déshumanisation.
[texte imprimé]Le goût du féminisme JESUS-TRITZ, Emmanuelle de, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2021, 121 P.
Cette petite anthologie littéraire regroupe des textes de pionnières féministes et de femmes d'aujourd'hui, textes témoignages de leurs combats, leurs revendications, leurs forces, leurs émancipations et leur courage.
[texte imprimé]Le goût du Cambodge PERRIER, Jean-Claude, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2010, 124 P.
A travers les écrits de nombreux auteurs, cambodgiens ou français, cet ouvrage est une approche sensible de ce pays mythique et de ses habitants.
[texte imprimé]Le tapis rouge : Histoires de Bangalore SANKARAN, Lavanya, AOUSTIN, Jean-Pierre - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2006, 235 P.
Ce recueil de huit nouvelles évoquant la société indienne de Bangalore, berceau de la haute technologie, évolue dans un subtil équilibre entre tradition et modernité. Les héros sont des jeunes banquiers, informaticiens, étudiants de la bourgeoisie attirés par le mode de vie occidental. Ils sont, en même temps, adeptes de la société de consommation, fans de rap, lisent Salman Rushdie, boivent de l'alcool mais restent prisonniers d'un carcan social traditionnel.
Pourquoi Ramu qui n'a d'yeux que pour la provocante Ashwini laisse-t-il sa mère lui chercher une fiancée "comme il faut" ? Comment Priamvada, jeune fille élevée aux États-Unis, revisite-t-elle ses idées reçues sur le pays de ses parents lors de son premier voyage en Inde ? Pourquoi de jeunes indiens, qui suivent leurs études aux USA et vivent le rêve américain, décident-ils de revenir au pays natal ?
[texte imprimé]Autoportrait en vert NDIAYE, Marie, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2005, 91 P.
Ce roman est une autobiographie de l'auteur. Vivant sur les bords de la Garonne, elle raconte son quotidien, ses enfants, ses paysages familiers, son père absent et sa mère délaissée. Elle décrit les femmes qu'elle rencontre, des "femmes vertes" séductrices.
[texte imprimé]Fleur de Barbarie PINEAU, Gisèle, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2005, 408 P.
En 1984, Josette a neuf ans et vit avec sa tante dans une ferme de la Sarthe. C'est alors que sa mère revient la chercher après cinq ans d'absence. Elle débarque en Guadeloupe, pays natale de sa mère, où elle découvre sa famille et notamment sa grand-mère Théodora et sa case peuplée de fantômes et d'esprits retors. À la recherche de ses racines Josette va se rendre sur les traces de sa mère et prend parfois des airs de Joséphine Baker...
[texte imprimé]Jours de pluie à Madras ALI, Samina, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2005, 509 P.
Ce roman permet de comprendre la complexité des relations entre différentes catégories de la population indienne et leurs conséquences sur les individus. Le roman est situé dans la capitale d'un État du centre-est de l'Inde où coexistent en s'ignorant une population hindoue et une minorité musulmane aux usages figés. La narratrice vit la moitié de l'année aux États-Unis où sa famille a émigré et où elle est étudiante, et l'autre moitié de l'année en Inde où elle vient cette fois-ci pour se marier, selon la tradition, avec un homme choisi par sa famille. Ce sont les déchirements de cette jeune femme, tiraillée entre Occident et Orient, entre religion et vie matérialiste, entre respect de la famille et liberté de la femme, que fait saisir ce texte.
[texte imprimé]Les enfants de la Place TRABOULSI, Yasmina, - PARIS : MERCURE DE FRANCE, 2003/06, 164 P.
Salvador de Bahia. Dans le vieux quartier souffle un vent mauvais. Depuis l'arrivée de Gringa, rien ne va plus. La reine de la Place, Maria Aparecida, a disparu. Tonio le borgne s'est arrêté de chanter, Zé et Manuel ont les yeux emplis de fièvre, Mama Lourdes la voyante ne prédit rien de bon. Les notes funestes du violon maudit resurgissent. La Place se meurt : un à un, ses enfants abandonnent la douce Bahia pour s'exiler vers les mégalopoles du Sud, à la poursuite de leur destin. Les enfants de la Place et sa complainte douce-amère entraînent le lecteur au cour du Brésil contemporain. Son rythme résonne contre les murs poreux d'une favela de Rio, vibre le long des rues animées de Sâo Paulo, avant de s'infiltrer dans les cellules de Canju, prison de Bahia. La mélodie se languit du violon, et la Place attend ses enfants. (résumé de l'éditeur)
Tituba, fille d'esclave, est née du viol de sa mère par un marin anglais. A La Barbade, sa réputation de guérisseuse est grande, ainsi que sa connaissance des coutumes et des plantes médicinales. Son mariage avec John Indien remet sa vie en question, puisqu'il sont tous les deux vendus au pasteur anglais Samuel Parris. Celui-ci les emmène à Boston, puis à Salem. Hélas, cette fin du XVIIème siècle est encore l'époque de l'intolérance et de la chasse aux sorcières. Tituba va être victime des procès tristement célèbres de 1692, celui des "sorcières de Salem" dont elle est la seule Noire.
Un jeune, fils d'immigrés, paumé entre deux cultures, deux langues, deux couleurs de peau, dans un HLM de banlieue vit au quotidien la peur, la violence, la drague et la drogue, le désespoir... mais aussi l'amitié, la chaleur de la famille et quelques fois le rire.
Ouvrage composé de témoignages d'enfants obligés de travailler à travers le monde. Il traite, entre autres, des enfants taupes des mines colombiennes, des mini-éboueurs du Caire, des petits cireurs mendiants de Naples ou de Bogota. Constat très documenté sur le phénomène du travail des enfants.
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