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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[article]Sortir de l’invisibilité : inégalités de genre dans les agricultures familiales en Afrique de l’Ouest BIDOU, Jean-Etienne - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2022/1 (01/04/2022), N°197, P. 21-40
En Afrique de l’Ouest, les agricultures familiales subissent des changements rapides, tant sous l’effet de la globalisation que des transformations sociodémographiques et environnementales. Ces bouleversements affectent la répartition des droits et des ressources au sein des unités familiales, en se traduisant fréquemment par un creusement des inégalités au détriment des femmes. Or, malgré de nombreux engagements politiques en faveur de la réduction des inégalités de genre, les méthodes mobilisées pour l’analyse des agricultures familiales et la mise en œuvre d’actions de développement restent souvent aveugles au genre, contribuant ainsi à la reproduction, voire à l’aggravation des inégalités.
A Madagascar, la production de lait destinée à la commercialisation a été développée dans le cadre d'une petite agriculture familiale diversifiée sur des hauts plateaux. En 2009, les événements politiques ayant entraîné la disparition d'un acteur majeur de la collecte et de la transformation, la "crise du lait" a affecté l'ensemble de la filière et provoqué sa réorganisation. A partir des données pluriannuelles d'un observatoire rural, les auteurs de l'article ont reconstitué les trajectoires d'adaptation ou de résilience des petits producteurs.
[texte imprimé]Situation et évolution des organisations paysannes et rurales : Madagascar DROY, Isabelle, - PARIS : GROUPEMENTS ASSOCIATIONS VILLAGEOISES ORGANISATIONS PAYSANNES (RESEAU GAO), 1993/09, 64 P.
La nécessité d'appliquer un programme d'ajustement structurel et de réduire les dépenses de l'Etat a entraîné la multiplication des organisations paysannes de Madagascar qui, par ailleurs, disposent de plus de liberté. Mais ces groupements sont loin d'être sans problèmes. Souvent abandonnés à eux-mêmes, face à des tâches d'une ampleur qui les dépasse, leurs besoins de formation et de capacité de gestion ne sont que rarement satisfaits. Leur grande diversité les implique dans les domaines les plus divers où les projets de développement sont essentiels mais ne concerne qu'une partie du pays. Il est regrettable que l'absence de fédération des organisations paysannes empêche toute représentation institutionnelle des intérêts paysans même si des responsables locaux peuvent ainsi émerger.
L'"oubli" des femmes peut-il être une des raisons de la faillite des programmes ? C'est la question posée à travers l'étude des projets qui constituent la forme privilégié d'aide au développement rural en Afrique subsaharienne. L'ouvrage privilégie l'analyse des transformations vécues par la paysannerie ou une partie de la paysannerie à travers différents types de projets proposés à des sociétés très différentes les unes des autres. Après avoir brossé un tableau du rôle socio-économique des femmes dans les sociétés rurales et africaines, la marginalisation des femmes dans les projets est analysée. L'accent est mis sur les changements dans le contrôle des moyens et facteurs de production et dans la répartition du temps de travail agricole et domestique. La prise en compte du dynamisme et des interêts des femmes apparait alors essentiel pour la réussite des interventions et la restauration des paysanneries.
