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[article]Les conséquences politiques de la traduction néomanagériale de la compensation : l’impensé systémique GUIMONT, Clémence - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, juillet 2020 (01/07/2020), VOL.11, N°2, N.P.
La compensation écologique telle que traduite par les cabinets de conseil depuis la loi sur la biodiversité de 2016 s’adapte aux logiques de performance du New Public Management. Les mesures compensatoires qui en découlent reposent sur les principes de quantification sélective et de substituabilité de la biodiversité, qui contribuent à réduire la complexité des interdépendances entre milieux sociaux et milieux naturels. Cela contribue à valoriser la valeur économique de la biodiversité au détriment de sa valeur systémique. L'article montre le décalage entre la création de l’instrument "compensation" destinée à lutter contre l’érosion de la biodiversité et les conséquences de sa mise en œuvre sur la reconnaissance des irréversibilités écologiques. https://journals.openedition.org/developpementdurable/17493

[article]  inDEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES > VOL.11, N°2 (juillet 2020) . - N.P. Titre : Les conséquences politiques de la traduction néomanagériale de la compensation : l’impensé systémique Type de document : document électronique Auteurs : Rémy PETITIMBERT ; Clémence GUIMONT Année de publication : 2020 Article en page(s) : N.P. Note générale : Bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique ENVIRONNEMENT ; Écologie ; Biodiversité ; Législation Résumé : La compensation écologique telle que traduite par les cabinets de conseil depuis la loi sur la biodiversité de 2016 s’adapte aux logiques de performance du New Public Management. Les mesures compensatoires qui en découlent reposent sur les principes de quantification sélective et de substituabilité de la biodiversité, qui contribuent à réduire la complexité des interdépendances entre milieux sociaux et milieux naturels. Cela contribue à valoriser la valeur économique de la biodiversité au détriment de sa valeur systémique. L'article montre le décalage entre la création de l’instrument "compensation" destinée à lutter contre l’érosion de la biodiversité et les conséquences de sa mise en œuvre sur la reconnaissance des irréversibilités écologiques. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://journals.openedition.org/developpementdurable/17493 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78074 [article]

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[article]"La durabilité forte : enjeux épistémologiques et politiques, de l’économie écologique aux autres sciences sociales" CARNOYE, Leslie - In : DEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES, juillet 2020 (01/07/2020), VOL.11, N°2, N.P.
La notion de "durabilité forte" semble aujourd’hui réinvestie au sein de différentes disciplines des sciences humaines et sociales telles que l’histoire, la géographie, mais aussi l’éthique ou encore les sciences politiques. Elle semble aussi soulever d’importantes questions épistémologiques autour de l’intégration des enjeux environnementaux dans les sciences sociales. Toutefois, c’est en économie écologique que la distinction entre durabilité "faible" et "forte" a initialement émergé, à partir du milieu des années 1990. Cette dernière s’est immédiatement inscrite dans des jeux d’acteurs et des conflits de légitimité qui pèsent encore sur sa portée heuristique, ainsi que sur sa capacité à nourrir la pluralité des représentations des rapports sociaux à l’environnement. https://journals.openedition.org/developpementdurable/17502

[article]  inDEVELOPPEMENT DURABLE ET TERRITOIRES > VOL.11, N°2 (juillet 2020) . - N.P. Titre : "La durabilité forte : enjeux épistémologiques et politiques, de l’économie écologique aux autres sciences sociales" Type de document : document électronique Auteurs : Rémy PETITIMBERT, Intervieweur ; Leslie CARNOYE, Intervieweur ; Valérie BOISVERT Année de publication : 2020 Article en page(s) : N.P. Note générale : Bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique ENVIRONNEMENT ; Économie ; Écologie ; Capital ; Sciences humaines ; Sciences sociales Résumé : La notion de "durabilité forte" semble aujourd’hui réinvestie au sein de différentes disciplines des sciences humaines et sociales telles que l’histoire, la géographie, mais aussi l’éthique ou encore les sciences politiques. Elle semble aussi soulever d’importantes questions épistémologiques autour de l’intégration des enjeux environnementaux dans les sciences sociales. Toutefois, c’est en économie écologique que la distinction entre durabilité "faible" et "forte" a initialement émergé, à partir du milieu des années 1990. Cette dernière s’est immédiatement inscrite dans des jeux d’acteurs et des conflits de légitimité qui pèsent encore sur sa portée heuristique, ainsi que sur sa capacité à nourrir la pluralité des représentations des rapports sociaux à l’environnement. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://journals.openedition.org/developpementdurable/17502 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=78076 [article]

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