Résumé : |
Des enquêtes menées par Global Witness en 2010 ont révélé que des groupes armés, composés notamment d'anciens rebelles aujourd'hui intégrés dans l'armée nationale, ont dégagé des dizaines de millions de dollars par an, en taxant illégalement le commerce de cassitérite (minerai d'étain), de coltan, de wolframite et d'or à l'est de la République démocratique du Congo. D'après des rapports récents d'ONG et de journalistes au Congo, la taxation illégale imposée par ces groupes armés aurait augmentée pendant l'interdiction d'exploitation, alors que des éléments de l'armée resserraient leur mainmise sur le commerce des minerais et que la contrebande s'intensifiait. Pourtant des normes internationales de diligence raisonnable sont d'ores et déjà en vigueur et devraient être consolidées au cours des prochains mois. Toutefois, elles ne sont pas mises en œuvre par les entreprises, ce qui freine les efforts faits pour supprimer le lien entre les minerais et la violence armée dans l'est du Congo. Ceci est aussi néfaste à l'instauration d'un commerce légitime de minerais qui permettrait à la population locale de profiter de la richesse naturelle de sa région. |