Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[texte imprimé]Petit traité d'oeconomie CALAME, Pierre, - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2018, 190 P.
En 1755, l’Encyclopédie jette un « o » à la poubelle : ce qui s’appelait jusque-là « œconomie » devient « économie ». En perdant son « o », l’économie perd aussi progressivement la mémoire de son sens premier (oïkos, maison, nomos, loi), et s’autonomise de la gestion du reste de la société jusqu’à présenter les lois qu’elle énonce comme des lois naturelles auxquelles on ne peut que souscrire.
Mais aujourd’hui, l’humanité est confrontée à une exigence pressante : assurer le bien-être de tous dans le respect des limites de la planète. Seul un retour à l’œconomie peut permettre de concilier les nécessités économiques avec le fait incontournable que les ressources naturelles sont limitées, et c’est l’objet de ce petit traité. En assumant pleinement son étymologie, l’œconomie devient ainsi la branche de la gouvernance qui s’applique aux domaines particuliers de la production, de la circulation et de la consommation de biens et de services. Pierre Calame démontre que c’est en y revenant qu’il sera possible d’assurer à la société la maîtrise collective et démocratique de son propre destin. (Résumé d'éditeur).
https://docs.eclm.fr/pdf_livre/396PetitTraiteDOEconomie.pdf
[texte imprimé]Capitaliser son expérience : Un atout pour les organisations CARTON, Anne, LE BOURGEOIS, Blandine ; OLIVEIRA, Ana Maria - LYON : CHRONIQUE SOCIALE, 2017/09, 117 P.
Comme l'explique Pierre Calame dans sa préface : "Tirer parti de l'expérience des uns et des autres pour être en mesure de mieux agir dans l'avenir, rien de plus naturel et de plus évident en apparence ; rien de moins pratiqué en réalité". La capitalisation d'expériences est un des moyens les plus riches pour permettre à une communauté d'acteurs de se nourrir de l'expérience des uns et des autres. Mais c'est aussi une démarche exigeante. Les auteures ont fixé trois objectifs à leur ouvrage : contribuer à une meilleure compréhension et appropriation du concept, permettre à chacun(e) de repérer les situations à capitaliser et enfin outiller les organisations et les personnes pour la capitalisation, en particulier celles qui œuvrent dans le développement local. La méthodologie présentée s'appuie sur de nombreux schémas et exemples pour que la capitalisation d'expériences, à la fois processus d'apprentissage et de partage, ait toute sa place dans la vie des organisations.
[texte imprimé]Sauvons la démocratie ! Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques de demain CALAME, Pierre, - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2012/03, 127 P.
"Jamais la démocratie n'a été aussi ardemment désirée par ceux qui en sont privés. Rarement elle a autant déçu ceux qui en jouissent. Comment lui redonner vigueur dans un monde interdépendant, mis au défi de conduire une vaste mutation qui concerne l'institution des communautés humaines, l'adoption d'une éthique commune de la responsabilité, l'invention de nouvelles formes de gestion de la société, la transition de notre modèle actuel de production et de consommation vers des sociétés durables ? Mutation à long terme, allant du territoire à la planète, qui suppose de nouvelles élites, une nouvelle échelle de temps et d'espace, une aptitude nouvelle à traiter ensemble de questions complexes." (Résumé d'éditeur).
https://docs.eclm.fr/pdf_livre/353SauvonsLaDemocratie.pdf
[texte imprimé]L’État en quête de légitimité BELLINA, Séverine, DARBON, Dominique ; SUNDSTOL ERIKSEN, Stein - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2010, 114 P.
Les auteurs estiment que la légitimité réelle de l’État repose sur un mélange spécifique et changeant de différentes sources. Elle dépend des croyances, des perceptions et des attentes (matérielles et symboliques) des personnes. Elle se joue dans les relations constructives entre État et société, relations dont la faiblesse et l’inefficacité sont les traits caractéristiques des États en situation de fragilité.
http://docs.eclm.fr/pdf_livre/340EtatEnQueteDeLegitimite.pdf
[texte imprimé]Essai sur l'œconomie CALAME, Pierre, - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2009, 585 P.
La question qu'explore l'auteur dans cet ouvrage s'intéresse à comment l'humanité, dans le contexte de la mondialisation libérale, peut-elle concilier les nécessités économiques avec les impératifs de l'écologie et de l'environnement, sachant que les ressources naturelles sont limitées.
[texte imprimé]Reconstruire l'Afrique : vers une nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales SY, Ousmane, CALAME, Pierre - PARIS : FONDATION CHARLES LEOPOLD MAYER POUR LE PROGRES DE L'HOMME (FPH), 2009, 222 P.
L'auteur s'appuie sur son parcours personnel militant au sein d'organisations internationales puis de coopératives, pour proposer un projet politique pour le Mali et pour l'Afrique. Il préconise notamment la décentralisation, ainsi que des réformes structurelles pour reconstruire un modèle démocratique et une gouvernance légitime.
[texte imprimé]Territoires : penser localement pour agir globalement CALAME, Pierre, MAQUET MAKEDONSKI, Paul ; RANSON, Ina - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2005, 181 P.
Perçus jusqu'alors comme des entités géographiques ou comme des données économiques et administratives, les territoires dépassent désormais ces cadres. Ils sont en mutation. Dans un contexte de mondialisation, ils sont parfois porteurs d'initiatives alternatives. Mais, dans nos systèmes de gouvernance actuels, les territoires comme acteurs du développement économique et social ne sont ni reconnus ni intégrés aux différents programmes d'en haut. Ce cahier prend à contre-pied le slogan proclamé au sommet de Rio, en juillet 1992, "Penser globalement pour agir localement". Il propose de s'inspirer des initiatives d'en bas, des territoires, pour œuvrer au niveau mondial. Il énonce alors un certain nombre de propositions pour une reconnaissance et une meilleure participation des territoires dans les programmes de développement économique et social des grands systèmes de gouvernance.
https://docs.eclm.fr/pdf_livre/299Territoires.pdf
[texte imprimé]La démocratie en miettes : pour une révolution de la gouvernance CALAME, Pierre, - PARIS : DESCARTES & CIE, 2003, 331 P.
Les structures et les cadres de pensée de l'action publique sont devenus inadaptés aux évolutions politiques, techniques et économiques actuelles. Et faute de créer des régulations publiques adéquates, la mondialisation est abandonnée au marché. Cependant, on assiste aux prémisses d'une nouvelle gouvernance s'appuyant davantage sur la société civile, redéfinissant le lien entre l'économique et le social, renforçant le pouvoir des territoires locaux, améliorant une approche plus pragmatique des décisions. Même si ces observations ne sont encore que très partielles, on peut définir ce à quoi tend la bonne gouvernance. Il s'agit de "l'ensemble des régulations qui permettent à une société de vivre durablement en paix et de garantir sa pérennité à long terme". Au XXI ème siècle, la gouvernance ne peut se construire qu'au niveau mondial. La "bonne" gouvernance doit reposer sur plusieurs principes : une définition éthique ; une définition entre niveaux de gouvernance, c'est-à-dire la subsidiarité active ; une définition des fondements de la relation entre action publique et marché ; une définition des relations entre acteurs, c'est-à-dire l'importance du partenariat ; la mise en place du territoire comme brique de base de la gouvernance. Il faut également définir la mise en oeuvre de tous ces principes sans altérer les nécessités d'adaptation pour les générations à venir.
https://docs.eclm.fr/pdf_livre/117DemocratieEnMiettes.pdf
[texte imprimé]Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique CALAME, Pierre, - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2003, 200 P.
La gouvernance mondiale concerne tous les niveaux du pouvoir depuis la gestion des territoires, des villes ou de l'Etat, jusqu'au niveau mondial. Elle est au cœur des débats sur la mondialisation, tels que les marchés financiers, l'Organisation Mondiale du Commerce, la dette, les industries d'armement, etc. Elle s'appuie aussi sur d'autres thèmes comme la gestion des ressources naturelles (l'eau, les sols ou l'énergie).
http://docs.eclm.fr/pdf_livre/239PourUneGouvernanceMondiale.pdf
[texte imprimé]Repenser la gestion de nos sociétés : 10 principes pour la gouvernance du local au global CALAME, Pierre, - PARIS : EDITIONS CHARLES LEOPOLD MAYER (ECLM), 2003, 96 P.
Les principes communs de la gouvernance reflètent l'importance de la gestion des relations dans un système mondial interdépendant : relations entre les acteurs sociaux, entre les niveaux de gouvernance, entre la société et la biosphère. Cette synthèse est élaborée à partir de différentes propositions sur des thèmes concernant l'environnement, les problèmes posés par l'éducation ou les technologies de l'information, en passant par le commerce, les marchés financiers ou l'économie solidaire.
https://docs.eclm.fr/pdf_livre/261RepenserLaGestionDeNosSocietes.pdf
Ce texte analyse l'accord conclu entre les pays européens et les pays ACP, en février 2000, pour renouveler la Convention de Lomé. L'esprit général de ce rapport est intéressant et il note avec lucidité les très sérieuses faiblesses de l'actuelle coopération. Cependant des critiques demeurent : l'approche de la coopération des pays européens est toujours conçue de "haut en bas", imposant leurs recettes et leurs visions. Les mécanismes de fonctionnement de l'aide restent flous et abstraits. On accorde une importance quasi magique à l'intégration régionale et aux zones de libre échange. Cet accord accepte, a priori, les règles de l'OMC telles qu'elles sont sans souci de les faire évoluer. Même si le texte parle de la société civile, la place qui lui est accordée reste de peu d'importance.
Cet ouvrage est un plaidoyer pour l'État, pour la gouvernance, à savoir "la capacité des sociétés humaines à se doter de systèmes de représentations, d'institutions, de processus, de corps sociaux, pour se gérer elles-mêmes dans un mouvement volontaire". Pour les auteurs, la question n'est pas de savoir s'il faut plus ou moins de secteur public, mais comment sortir ce secteur de la crise qu'il traverse en cette fin de XXe siècle. La "gouvernance" doit être un lien et un moyen de médiation entre les individus, à un niveau local et entre les nations ou des entités représentatives, à un niveau plus mondial. Tout cela pour rendre les individus acteurs de leur avenir et de leur vie, c'est la forme primaire d'éducation à la citoyenneté. Mais pour y parvenir il faudrait réformer les pratiques administratives. Pour expliciter ces conceptions et ces interrogations, les auteurs ont décidé de partir d'exemples personnels locaux (dans le Nord-pas-de-Calais) et tout à fait concrets. Ils défendent également une forme de mondialisation positive et inéluctable qui serait l'idée d'"être engagé dans un mouvement par lequel nous sommes de plus en plus ensemble".
Il était une fois, dans le pays des collines, une jeune fille nommée Evaraçu qui mit au monde des jumeaux. Elle appela le premier Gasarabwe et le second Bahizi. Ces deux fils et leur descendance vécurent heureux et paisibles ensemble dans le pays de collines et d'eau, jusqu'au jour où les Blancs arrivèrent... Cette fable aide à comprendre l'inacceptable, l'inexplicable génocide rwandais. C'est un formidable espoir en l'avenir, contre la violence et la haine des uns comme des autres, en faisant table rase du passé.
L'ouvrage se divise en quatre grands chapitres : prévention des conflits, enraiement de la guerre, sortie de guerre ou de dictature, consolidation d'une paix juste et durable. Il est le résultat des fiches élaborées dans le réseau international d'échange d'expériences DPH (Dialogues pour le Progrès de l'Humanité). La base comptait, fin 1995, 5 000 fiches émanant d'une soixantaine de pays. Les sujets sont très divers. L'auteur a pour but de "valoriser des fragments épars d'intelligence et d'expertise collectives en sommeil".
Cet ouvrage regroupe une série de conférences prononcées entre 1932 et 1939 par Maria Montessori, pédagogue italienne, sur les liens entre éducation et paix. L'auteure propose une nouvelle pédagogie pour l'éducation qui prenne en compte les aspects moraux et la prise de conscience de la nécessité de la paix. Pour elle, la paix s'apprend, elle fait donc partie d'un apprentissage qui nécessite une éducation. Cette dernière n'est pas, pour Maria Montessori, "une instruction, consistant à transmettre un ensemble de savoirs à l'enfant, au cours de sa scolarité", mais "une forme de protection, d'aide donnée dans le respect des lois de la vie". Selon elle, l'enfant est l'être à placer au centre de toutes les préoccupations quand les hommes recherchent les voies de la paix. "La construction de la paix commence par la construction de l'harmonie entre l'enfant et l'adulte".
Dans cette société en proie à mille et une turbulences, œuvrer pour un monde solidaire reste possible. Et pour cela, toutes les actions les plus audacieuses, toutes les volontés sont nécessaires. Pierre Calame, lucide et conscient des réalités, s'attache à réunir les êtres pour qu'ils découvrent leur capacité à construire ensemble un monde meilleur.
L'enjeu de ce livre est de plaider en faveur de la création de nouveaux espaces de stratégie et de solidarité pour orienter l'avenir sur la base d'un projet collectif. Il ne s'agit pas d'accroître les biens d'équipements, mais de mettre en chantier un "milieu" dans lequel une société locale puisse en permanence apprendre, à partir de la libre discussion, à gérer et développer des relations partenariales avec d'autres sociétés locales et à conduire ses propres projets. La mise en place de tels "espaces" est fondamentale en ce qu'elle confère une nouvelle vigueur et un contenu neuf à la démocratie, en évitant de réduire celle-ci à un ensemble de procédures formelles. L'auteur réfléchit sur les conditions permettant aux citoyens d'influer sur la société, c'est-à-dire sur les modalités à travers lesquelles ils peuvent échapper à ces déterminismes sociaux leur imposant un destin sur lequel ils n'ont généralement pas prise.
L'auteur pose une suite de questions à partir desquelles il base sa réflexion. Il aborde l'avenir de la planète, le rôle de l'Etat, l'indépendance de la science, l'interdépendance riches-pauvres, la construction d'un monde en paix. Il prône la possibilité d'une société solidaire et d'un monde meilleur.
Le découpage des sciences en disciplines, la spécialisation des formations, nous empêchent de respecter, sous leurs aspects bio-écologiques, socio-politiques et techniques, la complexité des systèmes dans lesquels nous vivons.
Le Tiers-Monde n'est pas à nos portes, mais dans nos murs. De notre capacité à l'intégrer résultera le réglement ou non de l'enjeu majeur de cette fin de siècle. Cet ouvrage tente de clarifier la situation des travailleurs étrangers en France. Il ne se borne pas à dresser un bilan statistique, il étudie aussi en profondeur les mécanismes d'accueil, d'intégration, les conditions de logement, le processus d'adaptation, la politique ou l'absence de politique de l'administration le rôle des syndicats, des pouvoirs publics et des organismes d'aide sociale.
