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Auteur Renaud BECOT |
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[article]L’écologie, un problème de riche ? L’histoire environnementale nous dit plutôt le contraire - In : THE CONVERSATION, 10 juillet 2025 (10/07/2025), 10/07/2025,
L’environnement n’intéresse-t-il que les classes supérieures ? Contrairement aux idées reçues, les travailleur·ses ont également identifié depuis longtemps l’impact de l’industrialisation sur les écosystèmes dont iels dépendent. Mais cette conscience environnementale s’exprime de façon différente en fonction des classes sociales, comme l’explique Renaud Bécot, chercheur en histoire contemporaine et environnementale. L’acte d’accusation à l’encontre des classes populaires, supposément indifférentes aux enjeux écologiques, procède du déni par la classe dirigeante des contraintes dans lesquelles se structurent les vies de ces groupes précaires dans les sociétés occidentales. Face à l’ampleur des transformations urbaines et industrielles depuis le XIXe siècle, les préoccupations populaires pour l’environnement ont pourtant été récurrentes, et bien souvent ancrées dans des enjeux liés à l’organisation de la subsistance et à la protection de la santé. https://theconversation.com/lecologie-un-probleme-de-riche-lhistoire-environnementale-nous-dit-plutot-le-contraire-258764
[article]
Titre : L’écologie, un problème de riche ? L’histoire environnementale nous dit plutôt le contraire Type de document : document électronique Auteurs : Renaud BECOT Année de publication : 2025 Note générale : Recension du chapitre intitulé "Fin du monde, fin du mois, et au-delà ? L’environnementalisme des classes populaires" rédigé par l'auteur au sein de l’ouvrage collectif "La Terre perdue. Une histoire de l’Occident et de la nature XVIIIᵉ-XXIᵉ siècle" (éd. Tallandier, mars 2025). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Classe dirigeante ; Classe sociale ; Conditions de vie ; Écologie ; Écosystème ; Histoire ; Inégalité sociale ; Industrialisation ; Santé ; Travailleur TravailleuseRésumé : L’environnement n’intéresse-t-il que les classes supérieures ? Contrairement aux idées reçues, les travailleur·ses ont également identifié depuis longtemps l’impact de l’industrialisation sur les écosystèmes dont iels dépendent. Mais cette conscience environnementale s’exprime de façon différente en fonction des classes sociales, comme l’explique Renaud Bécot, chercheur en histoire contemporaine et environnementale. L’acte d’accusation à l’encontre des classes populaires, supposément indifférentes aux enjeux écologiques, procède du déni par la classe dirigeante des contraintes dans lesquelles se structurent les vies de ces groupes précaires dans les sociétés occidentales. Face à l’ampleur des transformations urbaines et industrielles depuis le XIXe siècle, les préoccupations populaires pour l’environnement ont pourtant été récurrentes, et bien souvent ancrées dans des enjeux liés à l’organisation de la subsistance et à la protection de la santé. En ligne : https://theconversation.com/lecologie-un-probleme-de-riche-lhistoire-environneme [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=87150
in THE CONVERSATION > 10/07/2025 (10 juillet 2025)[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 18022 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible [article]« L’idée que les revendications écologiques seraient des préoccupations de riches est fausse » BECOT, Renaud - In : BASTA ! NEWSLETTER, 28 avril 2022 (28/04/2022), 28/04/2022,
De tous temps, des mobilisations fortes ont existé dans les mondes ouvriers sur les questions environnementales. Dès le XIXe siècle, on assiste à des convergences entre réflexion sur l’aménagement des cités ouvrières et l’intégration de la nature en ville, mais aussi aux mobilisations ouvrières et médicales contre le saturnisme. Dans les années 1960 et 1970, aux luttes contre les nuisances de l’industrie pétrochimique s'ajoutent des luttes syndicales pour créer des espaces naturels. À la fin des années 1990, la question environnementale revient en force dans le débat public, à travers les mobilisations altermondialistes puis les conférences des parties sur le climat (COP). L’idée que les revendications et mobilisations environnementales seraient des préoccupations de riches est fausse et relève d'une construction idéologique fondée sur la théorie d’une économie de marché salutaire, donnant une valeur marchande à la santé et à la vie humaine. Les travaux pionniers sur "l'écologisme des pauvres" montrent que les luttes ancestrales des paysans portent des préoccupations environnementales fortes, souvent liées à des enjeux de subsistance. Ils démontrent aussi que les populations urbaines, majoritairement racisées et vivant dans des quartiers pauvres, ont des préoccupations environnementales car elles sont exposées aux substances toxiques des usines voisines et à des conditions d'hygiène et de vie souvent indignes. Enfin, l'article soulève la question des valeurs de la santé et de l’environnement et conteste l’idée selon laquelle ils pourraient faire l’objet d’une transaction ou d’une compensation monétaire. https://basta.media/1er-mai-l-idee-que-les-revendications-ecologiques-seraient-des-preoccupations-de-riches-est-fausse-Renaud-Becot
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Titre : « L’idée que les revendications écologiques seraient des préoccupations de riches est fausse » Type de document : document électronique Auteurs : Samir TAZAÏRT ; Renaud BECOT Année de publication : 2022 Note générale : Encadrés, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Écologie ; Conscientisation ; Classe sociale ; Inégalité sociale ; Milieu rural ; Milieu urbain ; Protection de l'environnement ; SantéRésumé : De tous temps, des mobilisations fortes ont existé dans les mondes ouvriers sur les questions environnementales. Dès le XIXe siècle, on assiste à des convergences entre réflexion sur l’aménagement des cités ouvrières et l’intégration de la nature en ville, mais aussi aux mobilisations ouvrières et médicales contre le saturnisme. Dans les années 1960 et 1970, aux luttes contre les nuisances de l’industrie pétrochimique s'ajoutent des luttes syndicales pour créer des espaces naturels. À la fin des années 1990, la question environnementale revient en force dans le débat public, à travers les mobilisations altermondialistes puis les conférences des parties sur le climat (COP). L’idée que les revendications et mobilisations environnementales seraient des préoccupations de riches est fausse et relève d'une construction idéologique fondée sur la théorie d’une économie de marché salutaire, donnant une valeur marchande à la santé et à la vie humaine. Les travaux pionniers sur "l'écologisme des pauvres" montrent que les luttes ancestrales des paysans portent des préoccupations environnementales fortes, souvent liées à des enjeux de subsistance. Ils démontrent aussi que les populations urbaines, majoritairement racisées et vivant dans des quartiers pauvres, ont des préoccupations environnementales car elles sont exposées aux substances toxiques des usines voisines et à des conditions d'hygiène et de vie souvent indignes. Enfin, l'article soulève la question des valeurs de la santé et de l’environnement et conteste l’idée selon laquelle ils pourraient faire l’objet d’une transaction ou d’une compensation monétaire. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://basta.media/1er-mai-l-idee-que-les-revendications-ecologiques-seraient-d [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81583
in BASTA ! NEWSLETTER > 28/04/2022 (28 avril 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40579 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44050 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible