Détail de l'auteur
Auteur Preeti JHA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (3)



[article]Courage and terror in Myanmar - In : NEW INTERNATIONALIST, July-August 2021 (01/07/2021), N°532,
En Birmanie, les citoyen·nes donnent leur vie pour la démocratie. Le coup d'État de février 2021 a placé ce pays de 54 millions de personnes sous la férule militaire, nouveau glissement vers un régime autocrate en Asie, après le recul des libertés en Thaïlande, au Cambodge et à Hong Kong. En Birmanie, les militaires n'ont jamais vraiment quitté le pouvoir, malgré la victoire retentissante de Aung San Suu Kyi et de son parti National League for Democracy (NLD = Ligue nationale pour la démocratie), porteuse des espoirs de tout le peuple en 2015. L'euphorie est vite retombée avec l'avènement des lois répressives, le recul de la liberté de la presse et, en 2017, la persécution de la minorité musulmane des Rohingyas à la frontière bangladaise, provoquant l'exode le plus massif en Asie depuis la guerre du Vietnam. Trois jours après le coup d'État de février 2021 et la destitution de Aun Sang Suu Kyi, les réseaux de jeunesse activistes à Rangoun ont commencé à manifester et à exhorter la population à rejoindre le Civil Disobedience Movement (CDM = Mouvement de désobéissance civile), suivis par des millions de travailleur·ses, d'étudiant·es, enseignant·es et policier·ères qui ont rompu les rangs en signe de solidarité. Ce mouvement de résistance non-violente est intergénérationnel, il s'étend au-delà des classes sociales et semble inarrêtable. https://newint.org/features/2021/06/08/big-story-myanmar-courage-and-terror-myanmar
[article]
Titre : Courage and terror in Myanmar Titre original : Courage et terreur en Birmanie Type de document : document électronique Auteurs : Preeti JHA Année de publication : 2021 Note générale : Une photographie intitulée : Manifestants anti coup d'État affrontant la police dans les rues de Rangoun et exhortant les citoyens à rejoindre le Mouvement de désobéissance civile, Birmanie. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Coup d’État ; Démocratie ; Militantisme ; Mouvement populaire ; Nationalisme ; Non-violence ; Régime politique ; Répression ; Société civile
Thésaurus Géographique
BirmanieRésumé : En Birmanie, les citoyen·nes donnent leur vie pour la démocratie. Le coup d'État de février 2021 a placé ce pays de 54 millions de personnes sous la férule militaire, nouveau glissement vers un régime autocrate en Asie, après le recul des libertés en Thaïlande, au Cambodge et à Hong Kong. En Birmanie, les militaires n'ont jamais vraiment quitté le pouvoir, malgré la victoire retentissante de Aung San Suu Kyi et de son parti National League for Democracy (NLD = Ligue nationale pour la démocratie), porteuse des espoirs de tout le peuple en 2015. L'euphorie est vite retombée avec l'avènement des lois répressives, le recul de la liberté de la presse et, en 2017, la persécution de la minorité musulmane des Rohingyas à la frontière bangladaise, provoquant l'exode le plus massif en Asie depuis la guerre du Vietnam. Trois jours après le coup d'État de février 2021 et la destitution de Aun Sang Suu Kyi, les réseaux de jeunesse activistes à Rangoun ont commencé à manifester et à exhorter la population à rejoindre le Civil Disobedience Movement (CDM = Mouvement de désobéissance civile), suivis par des millions de travailleur·ses, d'étudiant·es, enseignant·es et policier·ères qui ont rompu les rangs en signe de solidarité. Ce mouvement de résistance non-violente est intergénérationnel, il s'étend au-delà des classes sociales et semble inarrêtable. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2021/06/08/big-story-myanmar-courage-and-terror-myan [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82098
in NEW INTERNATIONALIST > N°532 (July-August 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49341 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50668 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]‘Life is at a turning point’: Inside Myanmar’s resistance - In : NEW INTERNATIONALIST, July-August 2021 (01/07/2021), N°532,
Quatre manifestants (un médecin, un activiste, un artiste et un militaire), qui sont aux avant-postes du mouvement anti coup d'État en Birmanie, témoignent de leur engagement et expliquent pourquoi ils n'ont pas l'intention d'abandonner le combat citoyen. Des milliers de travailleur·ses, salarié·es et autres professionnel·les ont arrêté le travail le 3 février 2021, trois jours après le coup d'État, pour manifester contre le pouvoir militaire qui a décimé les services publics et le système de santé, à force d'assécher les budgets. Ces masses citoyennes qui protestent contre le coup d'État et l'incurie des militaires symbolisent le mouvement de désobéissance civile (CDM = Civil Disobedience Movement) qui s'étend à tout le pays. Après la parenthèse "enchantée" de Aun Sang Suu Kyi, les mouvements de dissidence contre l'armée et le gouvernement militaire jettent à nouveau des activistes, des journalistes et des citoyen·nes en prison. L'art de la protestation est une longue histoire du mouvement démocratique birman qui renaît à chaque changement politique. Comme un nombre croissant de manifestant·es, les personnes dont Preeti Jha a recueilli le témoignage pensent désormais que la résistance civile armée est nécessaire pour restaurer la démocratie dans le pays. https://newint.org/features/2021/06/08/life-turning-point-inside-resistance
[article]
Titre : ‘Life is at a turning point’: Inside Myanmar’s resistance Titre original : "La vie est à un tournant" : Au cœur de la résistance birmane Type de document : document électronique Auteurs : Preeti JHA Année de publication : 2021 Note générale : Illustrations par Raven. Témoignages de manifestants. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Coup d’État ; Démocratie ; Militantisme ; Mouvement populaire ; Résistance ; Régime politique ; Société civile
Thésaurus Géographique
BirmanieRésumé : Quatre manifestants (un médecin, un activiste, un artiste et un militaire), qui sont aux avant-postes du mouvement anti coup d'État en Birmanie, témoignent de leur engagement et expliquent pourquoi ils n'ont pas l'intention d'abandonner le combat citoyen. Des milliers de travailleur·ses, salarié·es et autres professionnel·les ont arrêté le travail le 3 février 2021, trois jours après le coup d'État, pour manifester contre le pouvoir militaire qui a décimé les services publics et le système de santé, à force d'assécher les budgets. Ces masses citoyennes qui protestent contre le coup d'État et l'incurie des militaires symbolisent le mouvement de désobéissance civile (CDM = Civil Disobedience Movement) qui s'étend à tout le pays. Après la parenthèse "enchantée" de Aun Sang Suu Kyi, les mouvements de dissidence contre l'armée et le gouvernement militaire jettent à nouveau des activistes, des journalistes et des citoyen·nes en prison. L'art de la protestation est une longue histoire du mouvement démocratique birman qui renaît à chaque changement politique. Comme un nombre croissant de manifestant·es, les personnes dont Preeti Jha a recueilli le témoignage pensent désormais que la résistance civile armée est nécessaire pour restaurer la démocratie dans le pays. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://newint.org/features/2021/06/08/life-turning-point-inside-resistance Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82108
in NEW INTERNATIONALIST > N°532 (July-August 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49341 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50668 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]The cost of inaction LEE, Yanghee - In : NEW INTERNATIONALIST, July-August 2021 (01/07/2021), N°532,
Yanghee Lee, coopérante humanitaire des Nations Unies envoyée en Birmanie de 2014 à 2020, a mis en garde très tôt contre les atrocités à l'encontre des Rohingyas, ce qui lui a valu d'être interdite d'entrée sur le territoire birman. Dans cet entretien avec Preeti Jha, elle évoque les leçons à tirer de cette crise politique qui remonte à 2017 et les mesures que le gouvernement birman devrait prendre immédiatement. L'espoir généré par l'arrivée au pouvoir de Aung Sang Suu Kyi a vite été ruiné par l'ultranationalisme bouddhiste qui a succédé à cinquante ans de régime militaire. Puis l'inaction de la communauté internationale face à la crise des Rohingyas a conforté le Tatmadaw (force armée birmane) dans sa politique répressive et criminelle. Il est désormais notoire que Suu Kyi n'était pas une fervente défenseure des droits humains ni des minorités ethniques, notamment des Rohingyas musulmans, et qu'elle était avant tout une politique dans la lignée nationaliste de son père et de la majorité bouddhiste Bamar, qui n'a rien fait pour unifier le pays. https://newint.org/features/2021/06/08/cost-inaction
[article]
Titre : The cost of inaction Titre original : Le coût de l'inaction Type de document : document électronique Auteurs : Preeti JHA, Intervieweur ; Yanghee LEE, Personne interviewée Année de publication : 2021 Note générale : Photographie 1 intitulée : Des réfugiés rohingyas fuient la violente répression militaire en Birmanie et traversent la rivière Naf vers le Bangladesh, octobre 2017. Photographie 2 intitulée : Aung San Suu Kyi pendant la campagne électorale de 2015, devant le portrait de son père Aung San, héros de l'indépendance du pays et fondateur des forces armées birmanes. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Bouddhisme ; Conflit interreligieux ; Crise politique ; Droits humains ; Islam ; Minorité ; Nationalisme ; Régime politique
Thésaurus Géographique
BirmanieRésumé : Yanghee Lee, coopérante humanitaire des Nations Unies envoyée en Birmanie de 2014 à 2020, a mis en garde très tôt contre les atrocités à l'encontre des Rohingyas, ce qui lui a valu d'être interdite d'entrée sur le territoire birman. Dans cet entretien avec Preeti Jha, elle évoque les leçons à tirer de cette crise politique qui remonte à 2017 et les mesures que le gouvernement birman devrait prendre immédiatement. L'espoir généré par l'arrivée au pouvoir de Aung Sang Suu Kyi a vite été ruiné par l'ultranationalisme bouddhiste qui a succédé à cinquante ans de régime militaire. Puis l'inaction de la communauté internationale face à la crise des Rohingyas a conforté le Tatmadaw (force armée birmane) dans sa politique répressive et criminelle. Il est désormais notoire que Suu Kyi n'était pas une fervente défenseure des droits humains ni des minorités ethniques, notamment des Rohingyas musulmans, et qu'elle était avant tout une politique dans la lignée nationaliste de son père et de la majorité bouddhiste Bamar, qui n'a rien fait pour unifier le pays. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://newint.org/features/2021/06/08/cost-inaction Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82105
in NEW INTERNATIONALIST > N°532 (July-August 2021)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49341 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 50668 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible