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[texte imprimé]Que crève le capitalisme : Ce sera lui ou nous KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2020, 128 P.
Saccage des services publics, destruction des écosystèmes, aggravation des inégalités et de la misère... La pandémie de coronavirus de 2020 a rendu plus évidents les travers du capitalisme qui avaient, en partie, déjà été mis à jour lors de la crise financière de 2008. Au-delà de ce constat établi en des termes simples et de façon synthétique grâce à un récapitulatif des évènements des dernières décennies, l'auteur invite à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte via des stratégies de résistance argumentées.
[texte imprimé]Tout est prêt pour que tout empire : 12 leçons pour éviter la catastrophe KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2017, 107 P.
L'auteur dresse un état du monde menacé par de nombreuses catastrophes : changements climatiques, terrorisme, conflits, guerres... il montre aussi que ce n'est pas une fatalité et qu'il est possible de mettre en œuvre une volonté de changement. Il renvoie notamment à des chercheurs, philosophes, ou experts qui sont forces de proposition.
[texte imprimé]Notre-Dame-des-Landes KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2014, 160 P.
Autour d'un projet d'aéroport régional à Notre-Dame-des-Landes,au nord de Nantes, se joue la plus grande bataille écologique française des années 2010 : un événement devenu l'emblème d'une contestation globale des "grands projest inutiles" au nom du développement économique et d'une réflexion sur les décisions politiques et la place qu'elles accordent à la question agricole, la crise environnementale et aux propositions alternatives pour un développement durable et solidaire.
[texte imprimé]Fin de l'Occident, naissance du monde KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2013/01, 156 P.
L'auteur reprend ici le propos de l'historien Fernand Braudel, lorsqu'il décrivait la naissance de l'économie-monde. Le fil conducteur de son récit, ce sont les tribulations de l'humanité depuis son apparition sur la terre. La puissance d'action acquise avec la révolution industrielle a fait de l'espèce humaine une force géologique capable de transformer la nature, au point que les climatologues annoncent des catastrophes. Cette puissance a longtemps appartenu à l'Occident mais, aujourd'hui les pays du Nord et ceux du Sud rencontrent des problèmes similaires : le choc écologique, le renchérissement des ressources, le ralentissement de la croissance et, surtout, une inégalité généralisée qui fait obstacle aux politiques nécessaires. Malgré sa dérangeante lucidité, H.Kempf reste optimiste quant à l'avenir.
[texte imprimé]Qu'est-ce que l'écologie sociale ? BOOKCHIN, Murray, KEMPF, Hervé - LYON : ATELIER DE CREATION LIBERTAIRE, 2012, 56 P.
Murray Bookchin montre que le rapport que nous entretenons avec ce que nous appelons "la nature" reflète les rapports de pouvoir qui structurent nos sociétés. La domination exercée par les riches sur les pauvres, les hommes sur les femmes, les vieux sur les jeunes se prolonge dans la domination que nos sociétés fondées sur la hiérarchie exercent sur notre environnement. Près de trente ans après sa publication originale, le texte de Bookchin n'a rien perdu de sa pertinence et montre que protéger la nature implique nécessairement une émancipation sociale.
[texte imprimé]L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2011/01, 183 P.
L'auteur défend la thèse que dans toutes les démocraties occidentales la démocratie est attaquée par la caste des puissances d'argent. Cette caste contrôle les médias et décide en coulisse des lois et menace ainsi la démocratie réelle. Pour celui-ci la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes. Les pays occidentaux doivent sortir du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante.
[texte imprimé]Pour sauver la planète, sortez du capitalisme KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2009/01, 164 P.
L'auteur démontre comment le capitalisme génère une crise économique et une crise écologique majeures. Pour sauver la planète, il faut reconstruire une société où l'économie redevient un outil, où la coopération l'emporte sur la compétition et où le bien commun l'emporte sur le profit. Des solutions existent pour mettre en place de nouvelles relations basées sur la solidarité.
Articulant son propos autour de la situation écologique catastrophique, du capitalisme et d'un système social défaillant, Hervé Kempf, journaliste d'environnement, nous livre sa vision du monde actuel. Il est alarmant concernant la mise en danger de l'homme, de la biosphère, de libertés ou des générations futures. Il confirme que la crise écologique est liée à la crise sociale mondiale et que l'une ne se résoudra pas sans l'autre. Selon lui, c'est la classe dirigeante néolibérale, qui n'a d'autre ressort que l'avidité et d'autre idéal que la conservation de ce système, qui fait obstacle à un réel changement de cap. Réquisitoire contre une couche dominante qui régente la vie de milliards d'individus et des générations futures, réflexions et anecdotes incisives et bien informées tout cela condensé dans un ouvrage simple et éclairé.
[texte imprimé]La guerre secrète des OGM KEMPF, Hervé, - PARIS : SEUIL, 2003, 306 P.
La lecture de cet ouvrage s'impose à qui veut être sérieux sur le sujet. Il déjoue les simplismes, les déclarations et condamnations mal fondées des défenseurs comme des opposants aux OGM. L'expérience de productions de la semence est suffisamment longue pour analyser tous les secteurs concernés : sciences, écologie (pesticides), alimentation (nourrir le monde), commercialisation (OMC - libéralisme), consommateurs (étiquetage), politique, santé (risque sanitaire). L'ouvrage est remarquable par son argumentation scientifique et sa pédagogie. Il faut tout lire de cette folle histoire des OGM : de la recherche et la découverte dans les années 1960-70 jusqu'à l'adoption du protocole en 2000 sur la biosécurité qui prendra effet en 2003, avalisant le principe de précaution qui concurrence les règles commerciales de l'OMC en permettant de refuser l'importation d'OGM. L'auteur n'est pas neutre, quand il rend compte des résultats désastreux (la politique et l'argent s'en mêlent) et quand il affirme qu'il y a d'autres moyens de nourrir le monde.
Malgré certaines campagnes médiatiques, l'écologie est en panne dans la société. Pourquoi ? Parce que le consensus apparent qu'elle suscite est en décalage avec la réalité. C'est ce décalage que mesure l'auteur, à partir des nombreuses enquêtes qu'il a consacrées aux questions d'environnement.
L'écologisme, issu d'une critique du développement, reste encore faible devant l'inertie d'un système politique qui place la "croissance" au premier rang de ses buts et d'une société occidentale qui privilégie le confort matériel. C'est en fait dans le domaine économique que l'adaptation au nouvel impératif environnemental se fait avec le plus de vigueur, sous la pression des opinions publiques et des appareils institutionnels.
