Résumé : |
"La marque la plus visible de la présence de l'homme à la surface de la terre est la maison : s'assurer un logement est un des actes primordiaux, comme celui d'allumer le feu. Cependant les hommes ne sont pas les seuls êtres vivants à se préoccuper d'un logement. Bien des animaux ont aussi leur demeure : gîte, terrier, tanière, nid... Il y a encore aujourd'hui des hommes sans maisons, se contentant d'arbres creux ou de grottes, comme aux temps préhistoriques. En outre, un très grand nombre d'êtres humains, la majorité, construisent eux-mêmes leur maison avec les matériaux qu'ils trouvent sur place. Le plus simple est le végétal : feuillages, branchages, herbes, roseaux ; puis la terre moulée et séchée ou cuite, ce qui donne la brique, un des matériaux les plus anciens. L'habitation humaine pose une série de problèmes qui ont été résolus de façon très variée : celui de la couverture, celui du feu : comment mettre le feu dans la maison, sans mettre le feu à la maison. Mais la géographie de la maison est amenée à traiter de très nombreuses autres fonctions : contact avec le sol, accès, lumière, sécurité, travail, sommeil, religion... L'évolution de la maison, étroitement liée à celle de l'homme, est pleine de transformations aux causes multiples : invasions, colonisations, changement de régimes sociaux et de techniques, introduction de matériaux nouveaux. C'est un des chapitres les plus riches et les plus significatifs de la géographie humaine". (Résumé de l'éditeur). |