Résumé : |
A Port-au-Prince, capital d'Haïti, le marché de rue dérange, en raison notamment de son incidence sur l'état physique du tissu urbain. D'autre part, il inquiète à cause de son caractère jugé anarchique, et provoque chez certains la phobie d'un envahissement, annonçant l'agonie de toute la "ville". Ce phénomène est souvent présenté comme étant la cause principale de la dégradation, de la désaffection et de la paupérisation d'un centre urbain atteint d'une terrible gangrène. Cette dernière est synonyme de mort, comme si le centre historique de Port-au-Prince pouvait s'arrêter de respirer d'un instant à l'autre, terrassé de l'intérieur par celles et ceux qui l'animent. Comme tout phénomène difficile à cerner, à maîtriser, à contrôler, puis à manipuler, le marché de rue sucite la crainte, le désespoir et la violence chez certains, alors que d'autres y bâtissent l'espoir d'un vie meilleure. Aujourd'hui, la "ville de Port-au-Prince veut changer de visage pour accueillir les générations avenir. Quel marché de rue doit-elle prendre en compte, et dans quelle mesure peut-elle l'intégrer ? (Résumé de l'éditeur). |