| Résumé : |
À partir de 1962, l'Algérie reconnaît officiellement tous les mouvements de libération luttant contre un État impérialiste et ouvre ses portes aux "damnés de la terre", en référence à Frantz Fanon, pour montrer au monde qu'elle est à l’avant-garde de la résistance et du mouvement de libération anticolonial. Dans cette "chakchouka" culturelle (sorte de multiculturalisme), le Black Panther Party (BBP), l’un des groupes contestataires les plus redoutés par le gouvernement étatsunien et dont les membres les plus activistes font l’objet d’assassinats ciblés par les services gouvernementaux, décide de s'installer à Alger, déclarant "Nous faisons partie intégrante de l’histoire de l’Afrique". Accueillis comme la délégation d’un État indépendant par le gouvernement algérien, ils jouissent de privilèges diplomatiques, qui leur permettent de coopérer avec d’autres mouvements de libération. Leur siège à Alger devient l’ambassade des Noirs américains à l'étranger. |
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[article]Sur les traces des Black Panthers à Alger, épicentre de la mouvance anti-impérialiste - In : ANTIPODES, juin 2021 (01/06/2021), N°232,
