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[texte imprimé]Place, space and the reinvention of social emancipation on a global scale second: Thoughts on the Third World Social Forum WATERMAN, Peter, - LA HAYE (PAYS BAS) : INTERNATIONAL INSTITUTE OF SOCIAL STUDIES (ISS), 2003/07, 26 P.
L'auteur procède à l'examen critique du troisième Forum Social Mondial en s'interrogeant sur la situation des "vieux" syndicats, la composition hétérogène du Forum (âge, sexe, ethnie), l'avenir incertain d'un réseau social mondial...
Le Forum social mondial de Porto Alegre est le reflet d'une véritable évolution sociale des comportements des différentes composantes de la société civile : parti politique de gauche, mouvements sociaux et syndicats. La construction d'une société civile internationale change la donne et le poids de chacune de ces composantes. Elle va au-delà du modèle d'émancipation de la Révolution française en s'octroyant le rôle de mouvement mondial pour la justice sociale.
Selon l'auteur, un nouvel internationalisme apparaît dans l'Amérique d'aujourd'hui en réaction à la mondialisation. L'auteur examine plus particulièrement le cas d'une "idole" internationale : Rigoberta Menchu. Il discute la valeur des (auto)biographies dans la progression de cet internationalisme contemporain en Amérique. Il brosse le portrait de six personnalités internationalistes de la période 1930-1990 en Amérique et conclut par des réflexions sur les relations entre le modèle et ces portraits.
La nouvelle Afrique du Sud tente de créer un sens de l'identité nationale au moment même où la mondialisation culturelle met en question non seulement les identités et valeurs traditionnelles, mais aussi celles de l'Etat-nation moderne. D'autre part, les principales forces de création de la nouvelle Afrique du Sud (monde du travail, nationalistes, femmes, forces démocratiques, églises, libéraux) sont engagées depuis des décennies dans les idées et pratiques de la solidarité internationale. Deux des journaux radicaux les plus intellectuels d'Afrique du Sud (l'un socialiste/monde du travail, l'autre journal de femmes/féministe) ont démontré leur compréhension de l'internationalisme durant la période de l'apartheid et de la transition. L'auteur examine leur "approche" et leur "style" qui révèlent deux modèles avancés, mais, également, problématiques. Une contribution efficace à la culture globale de la solidarité demandera une réflexion théorique explicite sur à la fois mondialisation et communication, mais aussi d'aller plus loin que ne l'ont fait ces deux journaux et leurs mouvances respectives. (traduction du résumé de l'auteur).
Ce document présente une nouvelle problématique pour l'analyse de la situation mondiale qui est caractérisée par les trois concepts de globalisation, société civile globale et solidarité globale.
L'auteur entend par globalisation une réalité "multidéterminée (par le marché, le contrôle social, la militarisation, l'industrialisme, le patriarcat, l'usage de l'information, le racisme)". Ce processus de globalisation ne peut être réduit au cadre traditionnel des discours sur développement/dépendance, interdépendance ou impérialisme. Il englobe ces catégories tout en les dépassant. Dans son analyse, l'auteur fait référence à de nombreuses études critiques récentes -en particulier celle de A. Giddens- qui analysent les rapports entre nations, nationalités, États et blocs et les limites des concepts de nationalisme et étatisme.
Dans la mesure où l'on peut considérer ce qu'on appelle "les nouveaux mouvements sociaux" (féminisme, écologisme, anti-militarisme, etc.) comme des mouvements démocratiques, il est intéressant d'étudier les syndicats sous cet angle. Après avoir examiné quelques aspects théoriques de ces mouvements, l'auteur définit ce qu'il entend par cette nouvelle forme de syndicalisme politique qu'est "le syndicat, mouvement social" et s'interroge sur la valeur de ce concept. Il étudie ensuite sa pertinence, analysant la relation entre féminisme et syndicalisme dans l'Afrique du Sud contemporaine ; il le fait en partant d'un modèle féministe indien dont il applique la conceptualisation au cas du COSATU (Congrès des syndicats sud-africains).
