Résumé : |
Le mot "obsolescence" apparaît en Europe au tournant du XXème siècle lorsque des appareils ménagers modernes commencent à remplacer les vieux poêles et les cheminées. Mais c'est aux Etats-Unis, dans les années trente, que le terme d'"obsolescence programmée" est associé à la production en série. L'objectif est de donner aux produits fabriqués de toute nature une durée de vie la plus courte possible afin de pouvoir les remplacer. C'est le principe de la société de consommation, adossée elle-même à la publicité (deuxième budget mondial après l'armement). La mode, qui permet de se sentir "moderne", la civilisation du "jetable", les dates de péremption dans l'alimentaire, et enfin, la défaillance technique introduite volontairement par le constructeur, tout est bon pour faire marcher le commerce. Et l'emploi. Mais à quel prix ! Epuisement des ressources naturelles et amoncellement des déchets sont des contreparties qui incitent à se poser la question de la dé-croissance, avant que l'homme lui-même devienne un produit jetable. |