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trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Date de parution décroissant(e)) Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche[texte imprimé]La tiers mondialisation GOUMEZIANE, Smaïl, - PARIS : ARLÉA/CORLET, 2005/10, 203 P.
Suivant la doctrine libérale, la mondialisation devrait engendrer un seul monde. En réalité, un nouveau monde tripolaire se construit avec brutalité. A son sommet, une aristocratie mondiale dirige la planète en accord avec l'hyperpuissance américaine. Les deux autres pôles sont les pays riches qui s'adaptent plus au moins bien au marché et les pays pauvres, pays du Sud et de l'Est. Dans ce dernier pôle, plus de cinq milliards d'habitants subissent une véritable tiers mondialisation. Une autre mondialisation est possible.
"Aujourd'hui, 40 à 50 millions d'intouchables apatrides dirigent le monde et amassent des fortunes colossales, grâce à la magie des satellites et des ordinateurs, sur fond de spéculation financière internationale. Dans une trentaine de pays riches, 160 millions de personnes, soit un habitant sur cinq, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Enfin près de 5 milliards d'êtres humains ont pour horizon quotidien la faim, la misère, les épidémies et conflits dans des pays en cours de tiers-mondialisation, au Sud et à l'Est de la planète. Comment en est-on arrivé là ? Peut-on sortir de cette logique infernale et construire un monde plus harmonieux ? Oui, répond S. GOUMEZIANE, avec la rigueur de l'analyse économique et chiffres à l'appui. A condition de conjuguer marché, démocratie et solidarité au Nord et au Sud de la planète". (Résumé de l'éditeur).
Cet ouvrage retrace les grandes migrations au sein des continents ou entre les continents, région par région, époque par époque. Dans la joie ou le plus souvent la douleur, par des méthodes pacifiques ou au moyen de la guerre, des groupes, des tribus, des communautés, parfois des peuples entiers ont cherché sous d'autres cieux une vie plus clémente, tantôt chassant les premiers habitants, tantôt se métissant avec eux.
L'auteur prend le parti de montrer que la ville a été facteur de civilisation et de progrès, malgré des servitudes qu'il ne cherche pas à nier ou à minimiser (exclusion, violences, marginalités, ségrégations...). Mêlant l'histoire à l'anthropologie, le religieux au philosophique, il explique que l'urbanisation généralisée de la planète nous oblige à repenser la plupart de nos idées sur la civilisation urbaine.
