Résumé : |
Partant du constat des émeutes de la faim de 2008 où les effectifs des affamés ont grossi de 75 millions de personnes et 125 millions d'autres ont basculé dans l'extrême pauvreté, l'auteur montre que l'agriculture est en train d'atteindre ses limites productives, mais que les responsables de cette crise -le FMI, la Banque mondiale,l'OMC- en appauvrissant les campagnes par l'ouverture des marchés, les plans d'ajustement structurel et en rendant les pays dépendants des cours alimentaires mondiaux, n'ont pas tiré les leçons de cette crise. Il plaide pour un retour à une agriculture traditionnelle et relocalisée, à la recherche d'un nouvel équilibre entre industrie et agriculture, travail et capital. Une souveraineté alimentaire qui se combine avec une démondialisation, telle que la prônent des mouvements comme Via Campesina. |