Résumé : |
Au nom de la "bonne gouvernance", les ONG et organisations internationales s’emploient pour aider ce petit pays aux confins de l'ex-URSS et de la Chine à s'orienter vers l'économie de marché, la liberté et la démocratie. L'auteur en tire les conséquences suivantes : effondrement de l'économie productive au profit de la "société de trafic" (dépendant de logiques extérieures), évolutions dans l'ordre politique et l'exercice du pouvoir, et appauvrissement d'une partie de la population. D'autres pays vivent des situations analogues, l'auteur suggère d’abandonner la notion classique d’État-nation et de parler de "transnationalisation" du politique, car dans ces "territoires périphériques de la globalisation" la réalité sociale résulte d'acteurs locaux et globaux. |